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Un taux d'embauche de 97% en fin de mission V.I.E (Volontariat International en Entreprise)

le V.I.E s’affirme comme levier d’insertion des jeunes sur le marché du travail

Publié le 10 juillet 2014

Alors que le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans s'élevait à 18% en 20121, le gouvernement a fait de leur emploi l'une de ses priorités. Dans le cadre du Pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, il a fixé à UBIFRANCE l'objectif de développer le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) et d'atteindre les 9 000 jeunes en poste d'ici la fin 2015. A fin juin 2014, on dénombrait 8297 jeunes volontaires en poste à l'international. Afin de mesurer l'impact de cette formule sur leur intégration professionnelle, UBIFRANCE, l'Agence française pour le développement international des entreprises, gestionnaire du V.I.E, a commandé une étude sur l'employabilité de ces jeunes. Il en ressort que 97% d'entre eux ont occupé un emploi depuis la fin de leur V.I.E. 92% sont toujours en situation d'emploi un an après la fin de leur mission.

Avec près de 8 300 jeunes en poste à l'étranger pour le compte de 1819 entreprise en juin 2014 et plus de 48 000 bénéficiaires depuis sa création en 2001, le V.I.E a su s'imposer comme une solution RH performante pour les entreprises exportatrices françaises et une opportunité professionnelle unique pour les jeunes volontaires. Afin de vérifier son impact sur la carrière de ces jeunes âgés de 18 à 28 ans, UBIFRANCE réalise régulièrement une étude d'employabilité à l'issue des missions. L'édition 2014 de cette étude, confiée à l'institut CSA, vient de sortir et met en évidence, non seulement l'ampleur de l'insertion des V.I.E sur le marché du travail, mais également le véritable accélérateur de carrière que représente la formule.

Un an après la fin de leur mission, 92% des anciens volontaires occupent un emploi. 97% ont occupé au moins un poste après la fin de leur mission. Ces taux d'insertion record sont en augmentation par rapport à l'étude d'employabilité de 2011, puisque « seulement » 88% jeunes V.I.E déclaraient alors occuper un poste un an après la fin de leur mission. Et ce, malgré l'aggravation de la crise et son impact sur le marché de l'emploi. A titre de comparaison, le taux d'insertion des jeunes diplômés dans la vie active est de 81%2, un chiffre significativement inférieur, qui met en lumière la crédibilité du V.I.E auprès des entreprises.

Mieux encore, près de 6 jeunes sur 10 ont trouvé un emploi directement à l'issue de leur expérience à l'étranger (contre 5 sur 10 en 2011), et 8 sur 10 dans les 4 mois. Mais c'est également en terme de stabilité de l'emploi que se mesure l'impact du V.I.E, puisque 78% des jeunes volontaires décrochent un CDI à l'issue de leur expérience.

Au-delà de ces chiffres, il est intéressant de noter que le V.I.E s'affirme de plus en plus pour les entreprises comme une étape de pré-embauche. Ainsi, près de 7 jeunes sur 10 (68%) se sont vu proposer un poste par l'entreprise qui les a recrutés, contre 59% en 2011.

L'international est également prépondérant dans l'emploi de ces anciens V.I.E, puisque 62% poursuivent leur carrière hors de nos frontières et 84% d'entre eux indiquent que leur poste est largement imprégné de cette dimension.

Enfin, les anciens candidats au programme se félicitent de l'influence qu'a eu pour eux cette expérience, souvent agrémentée de responsabilités auxquelles ils n'auraient pu prétendre au regard de leur expérience. Près de 9 sur 10 sont satisfait du poste qu'ils occupent depuis la fin de leur mission, dont 34% de très satisfaits.

« Cette étude 2014 sur l'employabilité des V.I.E dépasse nos espérances. Non seulement, la formule prouve toute sa pertinence pour l'insertion des jeunes sur le marché du travail mais également comme accélérateur de carrière. Si on compare les chiffres à ceux de 2011, tous les compteurs sont au vert mais en plus en augmentation ! » se félicite Michel Lodolo, Directeur du V.I.E. « Il faut noter que le V.I.E n'est plus uniquement considéré comme un moyen de bénéficier d'une expérience à l'étranger. 22% des jeunes indiquent s'être tourné vers cette formule pour « trouver un emploi », un taux en hausse de 5 points par rapport à 2011. Ça n'est pas anodin et cela prouve que le V.I.E joue pleinement son rôle comme un des leviers dans la lutte contre le chômage des jeunes ».

1 Etude DARES Analyses - Novembre 2013

2 Enquête CSA/Apec 2013