L'ESITC Caen : un métier assuré dans le BTP

Selon les résultats de l’enquête insertion de la Conférence des Grandes Ecoles : 100% d’insertion dans le secteur du BTP, 96% des diplômés en activité au moment de la remise du diplôme

Publié le 07 juillet 2014

L'enquête 1eremploi de la « Conférence des Grandes Ecoles » (CGE), menée en janvier 2014 auprès des 100 diplômés de la promotion ESITC Caen 2013, vient d'être publiée. Les résultats confirment la très bonne insertion des jeunes ingénieurs ESITC Caen. 96% d'entre eux étaient en activité au moment de la remise de leur diplôme et 100% dans le secteur du BTP. Les délais de recherche d'emploi sont très courts puisque 7 diplômés sur 10 ont trouvé leur 1er emploi avant la fin de leurs études avec un salaire moyen annuel brut de 35 450 €*. Cette demande croissante d'ingénieurs spécialisés dans le domaine de la construction, concerne le territoire français mais pas seulement : 16% des diplômés travaillent en relation avec l'international. Enfin, 27% des diplômés sont des femmes. Avec un taux de réponse de 92%, cette enquête insertion témoigne aussi de l'attachement des diplômés ESITC Caen à leur école qui leur assure un avenir dans un secteur à forte valeur ajoutée pourtant encore mal connu du grand public.

Le BTP : des métiers pour contribuer à la construction de notre futur cadre de vie

Avec plus d'un million de salariés et une pyramide des âges en faveur de la relève, le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) est le premier employeur de France. Ainsi, 59 % des diplômés de l'ESITC Caen travaillent au sein des grands groupes du BTP (Vinci, Bouygues, Eiffage) et 31 % dans des PME du secteur. « Cette demande toujours grandissante d'ingénieurs spécialisés BTP justifie l'augmentation de 60% de nos effectifs à l'horizon 2017. Ce projet de développement, validé par la Cti, a été rendu possible grâce à l'extension de nos locaux dont la partie enseignement sera opérationnelle pour la rentrée 2015 », explique Hélène Grimault-Duc, Directrice de l'ESITC Caen.

De la conception à l'expertise en passant par la réalisation, les postes occupés par les jeunes ingénieurs ESITC Caen sont riches et diversifiés. Parmi les fonctions exercées, l'enquête insertion de la CGE relève que 68% commencent par des postes de terrain (ingénieurs travaux), 18% lui préfèrent les bureaux d'études ; les autres 14% se placent dans le BTP principalement en ingénierie, maîtrise d'œuvre ou maîtrise d'ouvrage.

Le métier d'ingénieurs travaux s'exerce sur des chantiers de plus en plus complexes, de constructions neuves ou de réhabilitation. Ces managers de talent, réels chefs d'orchestres, doivent chaque jour relever des défis pour mener à bien leurs missions (intempéries, approvisionnement, management de la sécurité, programmation en site occupé,...), en respectant le contrat (qualité, coût, délais).

Les ingénieurs d'études ou de méthode interviennent principalement sur les projets en amont des travaux. Le contexte actuel nécessite de créer les ouvrages dans la durée, en prenant en compte leur cycle de vie, leur impact sur l'environnement et en en facilitant les phases : « construction, utilisation, maintenance ». De nouveaux outils tels que l'utilisation de maquettes numériques révolutionnent ces pratiques.

Dans tous les cas, être ingénieur du BTP c'est être à la fois un homme ou une femme d'études et d'action qui possède une capacité à anticiper et à analyser les situations. Pour développer les infrastructures d'une région ou d'un pays, concevoir des ponts, des barrages, des bâtiments ou des routes, l'ingénieur du BTP doit combiner compétences techniques, capacités d'analyse et d'organisation et un bon sens du relationnel. La formation dispensée à ESITC Caen permet aux élèves ingénieurs d'acquérir le savoir, le savoir-faire et le savoir-être indispensables à l'exercice de ces fonctions passionnantes mais exigeantes.

L'ingénieur ESITC Caen s'insère mieux que la moyenne des diplômés enquêtés par la CGE.

Malgré un contexte économique général tendu, les résultats de la 22ème édition de l'enquête insertion menée par la CGE auprès de 161 écoles (enquête CGE 2014), ne montrent pas de grandes évolutions par rapport aux deux années précédentes. Il est néanmoins à noter qu'un délai plus long est nécessaire pour trouver un emploi, que les salaires sont en léger repli et que la disparité entre femmes et hommes se poursuit. « Les diplômés des Grandes écoles résistent bien dans un contexte économique tendu », s'est réjoui le président de la CGE, Philippe Jamet.

Avec des métiers de plus en plus techniques, des chantiers de plus en plus complexes, avec des profils affutés sur les problématiques de constructions durables, les ouvrages maritimes et portuaires ou des ouvrages liés aux EMR (Energie Marine Renouvelable), les ingénieurs ESITC Caen apportent des compétences recherchées des entreprises. Et c'est certainement parce qu'ils sont également ouverts aux autres, polyvalents et à l'écoute, qu'ils s'insèrent très bien dans le monde professionnel.

Témoignage d'une diplômée 2013

Violette Doat, Ingénieur génie civil en travaux subaquatiques pour le groupe Technip.

« L'eau est mon élément. Quand j'ai appris que Technip, l'une des entreprises leader en matière d'ingénierie avait un département subsea, c'est tout naturellement que je leur ai proposé ma candidature. J'ai été embauchée dès la sortie de l'école. Aujourd'hui je travaille sur un projet de réhabilitation d'une spoolbase (usine d'assemblage de conduites rigides avant installation en mer) ».