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L'État en mode start-up ?

Yann ALGAN et Thomas CAZENAVE apporte des réponses à cette interrogation dans un nouvel ouvrage

Publié le 27 juin 2017

L'action publique semble aujourd'hui faire face à une équation impossible, entre réduction des moyens et multiplication des mécontentements.

Les approches traditionnelles de la réforme sont mises en échec. À cette approche décliniste, L'État en mode start-up oppose une autre vision, celle d'une action publique réinventée, plus agile et collaborative, « augmentée » par l'innovation technologique et sociale.

Transformation numérique, association des citoyens, remise en cause d'un modèle uniforme de service public au profit d'une approche personnalisée, confiance et responsabilisation de ceux qui ont la charge au quotidien de l'action publique : un nouvel âge de l'action publique se dessine. Il faut pour le porter une nouvelle génération d'acteurs publics. En donnant la parole à certains d'entre eux, cet ouvrage montre que la réforme est possible, qu'elle est bien souvent en cours, et qu'elle est porteuse de réponses aux inquiétudes de notre société.

Sommaire

Le nouvel âge des citoyens - Le service public de demain : des fonctionnaires, des algorithmes et nous - Une action publique ouverte à la contribution

L'âge de la confiance - Une école réformée par les RH - La Poste de demain se construit en innovant avec les postiers d'aujourd'hui - Faire le pari de la confiance

L'âge de la transparence - Évolution et big data, de nouveaux outils pour l'action publique - L'Inspection générale des finances : d'une logique de contrôle à une démarche d'évaluation - Une action publique optimisée : vers la fin du politique ?

Conduire le changement autrement - Orange : comment nous avons recréé les conditions de la confiance - Que nous enseignent les programmes de transformation publique menés à travers le monde ? - Changer les politiques publiques : latéraliser la réflexion

Les contributeurs

Cet ouvrage a été conçu sous la direction de Yann Algan, doyen de l'École d'affaires publiques de Sciences Po et professeur d'économie, spécialiste de l'économie numérique et collaborative, et de Thomas Cazenave, inspecteur des finances, directeur de cabinet adjoint du ministre en charge de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, enseignant à Sciences Po et à l'Ena.

Il rassemble les contributions de Jack Azoulay, Jean Bassères, Henri Bergeron, Alice Bougnères, Patrick Castel, Aude Costa de Beauregard, Laurent Cros, Élisabeth Grosdhomme Lulin, Marie-Christine Lepetit, Bruno Mettling, Alexandra Roulet, Karim Tadjeddine et Henri Verdier.