Date de sortie : 17 novembre 2004
Distribution : Metropolitan Filmexport
Réalisé par : David R. Ellis
Avec : Kim Basinger, Chris Evans, Jason Statham, Eric Christian Olsen, Noah Emmerich et William H.Macy.
L'HISTOIRE
Kidnappée, menacée et séquestrée, Jessica n'aura miraculeusement réussi à passer qu'un unique coup de fil. A l'autre bout : Ryan, un jeune homme qui menait une vie plutôt cool jusqu'à cet étrange appel sur son portable. Il ne connaît pas Jessica mais une chose est sûre : s’il raccroche, elle est perdue.
Lui qui n'a rien d'un super-héros va se lancer dans une incroyable course contre la montre pour sauver celle qui n'est qu'une voix. Il n’a aucune idée des épreuves qui l’attendent. Plus que jamais, cet appel est vraiment une question de vie ou de mort...
LES ACTEURS
Pour jouer Jessica Martin, les producteurs se sont tournés vers l’actrice oscarisée
Kim Basinger. Il leur fallait en effet une actrice sachant jouer avec autant de talent la peur et la faiblesse que le courage et la force morale.
La productrice
Lauren Lloyd confie : « Jessica est mystérieusement kidnappée et lutte pour sauver sa vie et celle de sa famille. C’était un rôle difficile au plan du casting, parce qu’il fallait une actrice qui inspire la sympathie et puisse jouer le traumatisme du personnage. Elle devait passer pour quelqu'un qui a de vrais problèmes mais qui n'est pas faible pour autant. »
Dean Devlin remarque : « Kim m’a stupéfié par la force de volonté avec laquelle elle a abordé son rôle. Il n’y a jamais été question d’ego dans son jeu. Elle n’a jamais essayé de paraître jolie ou héroïque. Elle s’est juste mise dans la peau du personnage, avec tout ce que cela implique de faiblesse et de brutalité. »
Pour l’actrice, la clé du rôle résidait dans sa capacité à se mettre à la place de cette femme, et dans sa manière d’appréhender la tension de l’histoire. Elle observe : « C’est un vrai cauchemar pour Jessica : elle est menacée et enlevée, et elle ne sait absolument pas pourquoi. La seule question pour elle devient : comment vais-je faire pour surmonter ma peur et essayer de garder les idées claires pour me sortir de là ? ».
Kim Basinger a travaillé avec David R. Ellis pour créer un environnement de travail qui simule l’environnement extrême dans lequel est précipité son personnage.
Elle raconte : « J’ai demandé à David de ne garder sur le plateau que le très petit nombre de personnes nécessaire. Je voulais me sentir complètement seule avec cette épreuve émotionnelle, mentale et physique. Je voulais ainsi pouvoir entraîner le public avec moi. »
Tandis que Kim Basinger se plaçait dans les meilleures conditions possibles pour faire l’expérience de l’isolement,
Chris Evans se trouvait face à une autre sorte de challenge. Il incarne Ryan, héros malgré lui de cette histoire, un jeune homme plutôt paresseux et insouciant qui, en répondant à un appel sur son portable, devient le dernier espoir d’une femme kidnappée. Le rôle exigeait de solides capacités d’acteur, la majorité des scènes se jouant en parlant dans un téléphone portable... Mais il fallait aussi un acteur à la hauteur des exigences physiques du rôle.
Chris Evans confie : « Le plus dur a été d’être paniqué et hors d’haleine pendant la majorité du film ! Avant chaque prise, je sautais dans tous les sens et je faisais des pompes. Et certaines scènes m’obligeaient à dévaler des escaliers ou à les gravir à toute allure, sans oublier celles où je cavale entre les voitures... C’était une excellente remise en forme ! »
De son personnage, il dit : « Ryan est un type comme vous et moi, c’est ce qui le rend sympathique, accessible. La plupart des gens s’en sentiront proches parce que c’est un type de 20 ans comme il en existe des millions. Il n’a pas vraiment de but précis dans la vie, son attitude est assez passive. Il a juste envie de prendre du bon temps. »
Lauren Lloyd remarque : « Chris est le genre de personne que les garçons ont envie d’être et avec qui les filles rêvent de sortir. Il possède cette qualité qui le fait apprécier, mais il éprouve aussi une grande curiosité pour les gens et la vie, ce qui en fait un excellent observateur. C’est là qu’il a puisé pour donner la profondeur de son personnage. »
Chris Evans a passé une semaine dans une école spéciale de pilotage pour cascadeurs afin de pouvoir effectuer lui-même certaines des séquences avec les véhicules. Il raconte : « Cela restera l'une des plus belles semaines de ma vie ! Je me suis éclaté comme un dingue. Ils m’ont tout fait faire, les virages à 180°, à 360°, les dérapages... »
Le réalisateur explique : « J’aime placer les acteurs au cœur de l’action, et il était donc important que Chris accomplisse lui-même le plus possible de cascades, en tenant compte bien sûr du facteur sécurité. Avec ce stage intensif, Chris est devenu très bon, nous avons pu tourner des plans où il fait déraper la voiture en respectant des marques précises. Nous n’avions pas à couper pour un autre angle afin d’éviter le cascadeur et à revenir sur lui ensuite, ce qui rend l’action bien plus prenante ! »
Kim Basinger et Chris Evans ont dû faire face à une difficulté bien particulière : jouer la plus grande partie du temps en parlant au téléphone... Les deux acteurs ont volontairement évité de se rencontrer avant la fin du tournage afin de conserver un certain degré d’anonymat entre eux.
David R. Ellis explique : « Kim et Chris ont joué pratiquement tout le temps sans que l’autre soit là. Chris a tourné ses séquences en premier, et il a dû respecter précisément le dialogue écrit, ce qui était parfois très difficile parce qu’il était en pleine action et qu’il conduisait d’une seule main, l’autre tenant le téléphone... Ensuite, Kim a joué sa partie pendant les dernières semaines de tournage, en réagissant à ce que Chris avait dit. »
Le réalisateur poursuit : « Il faut créer une sorte d’alchimie entre les deux personnages au moment du montage. Tout repose sur la façon de monter chaque réplique de la conversation, sur le rythme, la façon dont on mesure chaque partie pour qu’elle fonctionne avec l’autre, afin de donner l’impression qu’ils sont vraiment tous les deux au bout du fil en même temps et qu’ils se parlent. Et pourtant, ils n’ont presque jamais été au téléphone ensemble ! »
William H. Macy joue le sergent Bob Mooney, un policier vétéran qui pourrait être le meilleur atout de Ryan, si seulement il parvenait à rassembler les pièces du puzzle. Il est rare de voir Macy dans un film avec autant d’action.
« Je n’ai pas fait beaucoup de films comme CELLULAR, confie l’acteur, mais en lisant le scénario, j’ai tout de suite senti que ce n’était pas juste un film d’action de plus. Bien sûr, les gentils gagnent et les méchants n’ont que ce qu’ils méritent, c’est ce que l’on attend, mais c’est aussi un film policier qui démarre en flèche et ne laisse jamais retomber la pression. »
William H. Macy ajoute : « Je suis très fier de la scène de combat, qui est magnifiquement chorégraphiée. C’est un combat qui paraît vrai, brutal et primitif ; comme dans la réalité, il n’y a là aucune maîtrise, aucune habileté. C’est très réaliste. Je m’en suis d’autant plus aperçu le soir suivant en prenant mon bain et en essayant d’enlever les marques bleues et noires que j’avais sur le corps, sans y parvenir... »
Dean Devlin explique : « Bill Macy est un acteur de premier ordre et même si on ne l’avait encore jamais vu dans le rôle d’un personnage capable de se bagarrer, nous avions toute confiance en lui. Quand quelqu’un a ce niveau de talent et d’habileté, il peut tout faire... »
David R. Ellis admet avoir été un peu intimidé à l’idée de diriger Macy. Il confie : « J’aime ce qu’il fait, il donne toujours une autre dimension à ses personnages. J’ai bondi de joie quand j’ai su qu’il était intéressé par le film. Il est arrivé avec des idées géniales. Il sait vous mettre à l’aise et il est toujours prêt à se donner à fond. »
L’acteur britannique
Jason Statham incarne le chef des ravisseurs, Ethan. Il confie : « C’est toujours amusant de jouer un méchant parce qu’ils sont imprévisibles et qu’on peut donc les jouer ainsi. Ils ne sont pas aussi codifiés et restrictifs que la plupart des autres personnages. »
Pour donner toute leur intensité à leurs scènes communes, Jason Statham et Kim Basinger ont employé une dynamique intéressante. David R. Ellis explique : « Pour certaines des scènes les plus physiques entre eux, nous n’avons pas répété à l’avance parce que Kim ne voulait pas savoir ce qu’il allait lui faire. Je préparais Jason en lui indiquant le ton que je voulais donner à la scène.
« Dans la séquence où Jason enlève sa ceinture, la passe autour du cou de Kim et commence à l’étrangler, elle n’avait aucune idée de ce qui allait se passer. L’effet est vraiment terrifiant, mais ils savaient tous les deux jusqu’où aller. »
