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L'administration pénitentiaire recrute 1 800 agents pour l'année 2016

Ce recrutement sur concours concerne notamment 1 500 surveillants pénitentiaires et 200 conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP).

Publié le 02 octobre 2015

L'administration pénitentiaire compte actuellement 26 700 personnels de surveillance et 4 500 personnels des SPIP. Une nouvelle campagne est lancée pour recruter 1 800 agents pour l'année 2016 afin de combler le besoin constant de nouveaux personnels.

Ce recrutement sur concours concerne notamment 1 500 surveillants pénitentiaires et 200 conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation (CPIP).

Intégrer l'administration pénitentiaire c'est faire partie des agents du ministère de la Justice et participer à une mission de sécurité et de réinsertion.

Être surveillant pénitentiaire c'est être rigoureux et stable, doté de grandes qualités humaines, avoir le sens de l'écoute et de l'observation, et être impartial.

Être CPIP c'est contribuer à la sortie de la délinquance, aider à la décision judiciaire et participer à l'individualisation des peines et à leur exécution.

La campagne est déclinée en film publicitaire, en affichage (bus, métro, gares), annonces presse et digital. Pour découvrir les métiers de surveillant et de CPIP, différents outils sont disponibles sur le site Internet et sur les comptes Facebook et Twitter du ministère.

Les inscriptions au concours de surveillant sont ouvertes jusqu'au 7 décembre sur devenirsurveillant.fr. Les inscriptions pour le concours de CPIP sont ouvertes jusqu'au 30 novembre sur devenircpip.fr.

Les concours de directeur des services pénitentiaires, directeur pénitentiaire d'insertion et de probation et lieutenant seront également ouverts sur metiers.justice.gouv.fr


Surveillant pénitentiaire

ASSURER UNE MISSION DE SÉCURITÉ

Les surveillants pénitentiaires prennent en charge les personnes confiées par les autorités judiciaires, en assurent la garde et la surveillance. Au contact quotidien des personnes détenues, ils participent à leur réinsertion.

TRAVAILLER EN ÉQUIPE

Le surveillant rejoint une équipe d’une dizaine de personnes, encadrée par un premier surveillant et un officier.

Il est sous l’autorité d’un chef d’établissement.

Il travaille avec les acteurs de la réinsertion (service pénitentiaire d’insertion et de probation) et les autres acteurs de la détention.

METTRE SES QUALITÉS AU SERVICE DE LA JUSTICE

Pour devenir surveillant pénitentiaire, il faut être rigoureux et stable, doté de grandes qualités humaines, avoir le sens de l’écoute et de l’observation, et être impartial.

Il faut être en bonne condition physique et apte au travail de jour et de nuit.

ÊTRE FONCTIONNAIRE

Pour devenir surveillant pénitentiaire et avoir le statut de fonctionnaire, il faut passer un concours et respecter des conditions, dont les principales sont :

• posséder la nationalité française, jouir de ses droits civiques et ne pas avoir de mention au casier judiciaire (B2) incompatible avec l’exercice des fonctions

• être titulaire du brevet des collèges ou d’un titre reconnu équivalent

• avoir au moins 19 ans et pas plus de 42 ans au 1er janvier de l’année du concours.

ÊTRE FORMÉ À L’ÉNAP

Les élèves surveillants suivent une formation rémunérée de 8 mois alternant cours théoriques et stages pratiques en établissement pénitentiaires, avec une prise en charge globale de la scolarité à l’ÉNAP.

ÉVOLUER DANS SA CARRIÈRE

Les surveillants (catégorie C) peuvent évoluer vers des postes d’encadrement (premiers surveillants et majors) puis accéder à des postes de commandement (lieutenant, capitaine et commandant pénitentiaires). La progression de leur carrière peut les conduire à assurer les fonctions de chef d’établissement dans des établissements pénitentiaires de moins de 200 places.



Conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation

CONTRIBUER À LA SORTIE DE DÉLINQUANCE

Les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) interviennent en prison auprès des personnes détenues, et en milieu ouvert auprès des personnes soumises à une mesure restrictive de liberté (contrôle judiciaire, contrainte pénale, libération conditionnelle…).

Ils aident à la décision judiciaire, participent à l’individualisation des peines et à leur exécution.

Ils proposent des mesures d’aménagement de peine au magistrat compétent et veillent au respect des obligations (travail, soins, indemnisation des victimes…) prononcées par l’autorité judiciaire.

En contact direct avec les personnes qui lui sont confiées, le CPIP définit et met en œuvre un plan d’accompagnement socio-éducatif adapté à la situation de la personne qu’il évalue régulièrement.

Il travaille, au sein d’une équipe pluridisciplinaire, sous l’autorité directe d’un directeur pénitentiaire d’insertion et de probation (DPIP).

METTRE SES QUALITÉS HUMAINES AU PROFIT DES AUTRES

Le CPIP doit posséder :

• le goût pour le travail en équipe et en partenariat

• la capacité de s’adapter à des situations et des interlocuteurs divers

• une bonne ouverture d’esprit afin de rester impartial

• une bonne stabilité émotionnelle

• le sens de l’écoute et de l’empathie afin de guider au mieux les personnes qui lui sont confiées

• la fermeté pour cadrer au mieux l’accompagnement mis en œuvre

• l’intégrité et une grande conscience professionnelle.

ÊTRE FONCTIONNAIRE

Il existe deux concours pour devenir CPIP :

• le concours externe réservé aux Bac +2 et diplôme équivalent

• le concours interne, réservé aux agents titulaires de l’État, des collectivités territoriales ou établissements publics qui en dépendent, justifiant d’au moins 4 ans de services publics à la date d’ouverture du concours.

ÊTRE FORMÉ À L’ÉNAP

Une fois admis au concours, l’élève CPIP bénéficie d’une formation rémunérée de 24 mois à l’École nationale d’administration pénitentiaire (ÉNAP) à Agen.

La formation alterne cours théoriques (droit, psychiatrie, criminologie) et stages pratiques (établissements pénitentiaires, tribunaux, associations…).

ÉVOLUER DANS SA CARRIÈRE

Le CPIP (catégorie B) travaille dans un service pénitentiaire d’insertion et de probation.

Il peut aussi être affecté au centre national d’évaluation, en direction interrégionale, à l’ÉNAP ou à la direction de l’administration centrale. Il peut évoluer vers un poste de directeur pénitentiaire d’insertion et de probation par concours après 4 ans de service ou par examen professionnel.



L'École nationale d'administration pénitentiaire (ÉNAP)

L’ÉNAP est un établissement public administratif national placé sous la tutelle du ministère de la Justice. Elle est l’une des 4 écoles du ministère de la Justice et est installée à Agen.

L’organisation pédagogique repose sur un ensemble d’environ 20 000 m² composé de plusieurs bâtiments dont un bâtiment de simulation et un centre sportif.

Les missions

L’ÉNAP assure la formation initiale rémunérée de l’ensemble des personnels pénitentiaires répartis en cinq filières (personnels de direction, d’insertion et de probation, de surveillance, administratifs et techniques). Elle propose également une formation continue pour accompagner l’ensemble des personnels tout au long de leur carrière.

Les formations

Les élèves surveillants suivent une formation de 8 mois. Elle se déroule en alternance sous forme de cours théoriques (droit pénitentiaire, connaissance des populations prises en charge, gestion du stress, techniques d'intervention...) et de stages pratiques en établissement pénitentiaire.

La formation rémunérée des CPIP s’étend sur 24 mois et comprend des cours théoriques (droit et procédure pénale, réglementation pénitentiaire, psychiatrie, criminologie) et stages pratiques sur le terrain en établissements pénitentiaires ou tribunaux ou associations.




L'administration pénitentiaire en chiffres

188 établissements

103 services pénitentiaires d’insertion et de probation

9 régions pénitentiaires

249 298 personnes prises en charges (172 007 personnes en milieu ouvert, 77 291 sous écrou)

36 535 agents

Chiffres au 1er janvier 2015