Le Yin et le Yang: explications sur ces deux entités

Yin Yang soient les deux énergies opposées complémentaires

Publié le 18 mars 2009

Le yin et le yang sont deux éléments de la philosophie orientale, à la fois opposés et étroitement liés.

Ces deux éléments sont des formes de symbiose que l’on peut retrouver dans tout ce qui nous entoure. Ils sont complémentaires, comme le montre leur représentation graphique dont nous parlerons par la suite, comme beaucoup d’éléments concrets (le blanc et le noir, la femme et l’homme, la parité et l’imparité…). Ils symbolisent la conception de la vie, de la relation entre l’homme et la femme, ou encore une croyance et une divination.

Le yin et le yang sont représentés dans un cercle, séparé en deux par une ligne sinueuse en forme de « S ». Une partie blanche représente le yang, la partie masculine, le soleil, la chaleur, le positif. L’autre partie, noire, représente le contraire à savoir la féminité, le froid, le sombre ou encore le négatif. Chaque partie contient un point de la couleur opposé, appelé biaoli. Ce point rappelle que le yin et le yang sont étroitement liés, et que chacun existe grâce à la présente de l’autre. Il veut également dire que tout élément porte en lui une partie de son opposé, qu’il y a par exemple toujours une touche de bien dans le mal, ou encore une part féminine chez l’homme.

Dans l’astrologie chinoise, le yin ou le yang est porté en chaque individu. Il représente son énergie dominante, et sa personnalité. Tout comme le yin est associé à la force féminine ou à la Lune, on lui associera les signes astrologiques du buffle, du lièvre, de la chèvre du coq ou du cochon. Le yang quant-à-lui, associé au Soleil, se verra associés les signes du rat, du tigre, du dragon, du cheval, du singe et du chien.

L’origine du yin et du yang remonte au 3ème siècle avant notre ère, et serait attribuée alors à des astronomes qui se seraient servis de ces symboles dans un calendrier. Ces signes étaient utilisés pour une divination, avant l’apparition du bouddhisme, et sont ensuite devenus la base de la philosophie chinoise. Les mots « yin » et « yang » proviendraient, eux, des mots « yoni » et « linga » empruntés au langage sanscrit.