ESPOL propose à ses élèves d'étudier la politique par l'assiette !

connaître les enjeux de la gastronomie dans le contexte politique international.

Publié le 06 mai 2014

ESPOL, l'Ecole Européenne de Sciences Politiques et Sociales, offre une formation interdisciplinaire tournée vers les métiers du politique et de l'Europe. Elle porte un intérêt particulier à l'art et à la culture et a décidé d'intégrer dans son programme de formation de licence un cours de gastronomie et politique. Un enseignement original unique en France, très convoité par les élèves, curieux de connaître les enjeux de la gastronomie dans le contexte politique international.

Enseigné par Daniel-Louis Seiler, spécialiste reconnu de la politique comparée et des partis politiques, ce cours d'un nouveau genre a ouvert à la rentrée 2013 en licence 2 et permet aux élèves une approche tout à fait originale de l'étude des sciences politiques. On y apprend notamment à quel point la gastronomie est importante pour comprendre un pays, sa culture. Un des objectifs est également d'initier les étudiants au fait que la gastronomie est un réel instrument de contact avec des hommes politiques.

« La gastronomie, outre le plaisir que procure un bon repas, fut pour moi un instrument de récolte d'informations particulièrement fructueux. Le "scoop" le plus mémorable de ma carrière de chercheur sur les partis politiques en Europe fut obtenu grâce à un somptueux repas à Saint-Jacques de Compostelle. L'"aguardiente" aidant, j'ai découvert que l'UCD, le grand parti centriste d'Adolfo Suarez a éclaté du fait de la rivalité entre les deux fondations des partis de la droite allemande. Tout cela me fut conté par le très sympathique et gastronome représentant à Madrid des libéraux allemands (FDP) » explique Daniel-Louis Seiler.

Pourtant optionnel, ce cours compte cette année 43 élèves, soit près de 70% des étudiants de deuxième année. Un réel succès pour ESPOL dont la volonté est d'intégrer dans le cursus de formation, en plus des unités fondamentales (économie, droit, sciences politiques ou encore philosophie) des cours électifs liés à la culture, comme par exemple un cours de théâtre en anglais, de littérature européenne ou encore de cinéma et politique.

D'après Sébastien Caré, maitre de conférence en sciences politiques à ESPOL et responsable pédagogique de la licence : « Comme le disait déjà Machiavel "Tout n'est pas politique, mais la politique s'intéresse à tout". Ce type de cours permet de montrer aux étudiants qu'on peut faire de la science politique autour d'objets très différents ».

Une initiative qui permet à l'étudiant de construire sa propre formation et qui lui apporte une réelle ouverture d'esprit.

« De plus, ces cours électifs, permettent une pédagogie différente et innovante, notamment sur les modes d'évaluation», explique Sébastien Caré. En effet, en plus des cours magistraux, une partie pratique est mise en place et invite les étudiants à réfléchir sur des sujets variés tels que « la cuisine des ambassades », l'identité nationale » et de les présenter à l'oral.


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