Le doctorat en sciences sociales: une voie de garage ?

considérer l’apport positif du doctorant, non pas sur la base de ses seuls résultats de recherche, mais bien sur l’analyse et la détermination de ses apports divers et variés à la grande symphonie universitaire.

Publié le 14 octobre 2014

Souvent décriés tels des avatars du malheur estudiantin, parfois adulés comme dépositaires d'un ensemble de connaissances théoriques et pratiques, le doctorant est, et demeurera pour l'éternité de son cursus universitaire, une individualité à part dans le monde de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour la plupart des étudiants, ils ne sont perçus qu'au travers du prisme des travaux dirigés que ceux-ci prodiguent au sein de leur établissement universitaire.

Dès lors, le doctorant se caractérise-t-il par la finalité de son travail de recherche, à savoir la thèse de doctorat, ou bien peut-il se définir au travers d'un faisceau d'indices concomitants qui illustrent avant tout son cheminement de pensée bien plus que les résultats de celui-ci...


A notre sens, il est impératif de considérer l'apport positif du doctorant, non pas sur la base de ses seuls résultats de recherche, mais bien sur l'analyse et la détermination de ses apports divers et variés à la grande symphonie universitaire.


L'ARES souhaite affirmer, une fois encore, que le doctorat est, et doit rester, une aventure humaine et scientifique empreinte à la fois d'une grande solitude, mais aussi d'une entraide, deux comportements sociaux antithétiques, mais faisant le sel de cette aventure. Cette aventure ne devra néanmoins pas en rester à la fois une expérience professionnelle de recherche mais aussi une expérience d'enseignement et ce, pour ceux désirant s'engager sur la voie ardue de l'enseignant-chercheur.


Cependant de nombreux problèmes récurrents pourraient les pousser à prendre la voie de la solution de facilité ou même les décourager, c'est pourquoi il est primordial de proposer des solutions et que l'ARES tient à réaffirmer que la recherche fondamentale, doit rester exclusivement un bien public, et donc s'exprimer et résider au sein de nos universités et laboratoires publiques, et ne doit en aucun cas être le fait des entités privés d'enseignements.


Consciente que le doctorat représente le plus haut niveau de diplôme accessible au sein de notre modèle français d'Enseignement supérieur, l'ARES exhorte les pouvoirs publics et les branches professionnelles à défendre avec force et conviction les nombreuses passerelles qui existent de nos jours entre l'obtention d'un doctorat, et certaines professions empreintes d'un haut degré de technicité. Il en découlera ainsi une meilleure valorisation du doctorat sur le marché du travail.


A cette fin, notre Fédération a déployé sa pleine expertise en la matière et tient à disposition des autorités compétentes, les résultats de ses travaux de recherche en la matière, dans sa contribution sur le 3ème cycle.

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