Faire ses courses, c’est souvent un passage obligatoire si on veut manger... je dis souvent, parce qu’à l’ère de notre beau 21ème siècle, on peut aussi faire ses courses par Internet, même si qu’un très faible pourcentage de la population le fait.
Jusqu’ici, rien de nouveau. On passe des heures dans les rayons, on compare les prix, on remplit le caddie et enfin, on passe à la caisse. Là, un(e) hôte(sse) d’une humeur massacrante (dans le meilleur des cas...) se charge de scanner tous les codes barre de nos articles, et, comme nous sommes de plus en plus assistés, même de les mettre bien comme il faut dans des petits sacs en plastique.
La révolution, c’est qu’aujourd’hui, avec le self check-out, les caissiers (ères) ont intérêt à avoir le sourire s’ils (elles) veulent nous appâter, puisque le principe n’est rien d’autre qu’une caisse automatique ! La plupart des supermarchés américains sont déjà équipés, et les bornes de « caisses automatiques » ne devraient pas tarder à faire leur apparition en France. Mais comment ça fonctionne ? Est-ce que c’est compliqué ? Combien est-ce que ça prend de temps en moyenne ? Pour répondre à toutes ces questions, je suis allée tester pour vous le fameux « self-check-out »...
20h00 pétantes : je rentre dans le supermarché et fonce vers mon rayon favori, chocolats et confiseries. Ne jamais oublier la règle numéro un : joindre l’utile à l’agréable, je n’avais plus de cochonneries dans les placards, cette expérience aura quoiqu’il advienne, au moins un point positif !
20h03 : je suis devant la bête. Un petit écran au centre, un petit scanner à gauche et une sorte de guichet automatique à droite. Je me sens un peu bête, je ne sais pas quoi faire, mais ça ne dure pas puisqu’à peine mes articles posés sur le tapis, la machine me parle ! « Scannez vos articles un à un »... bon, j’aurais pu deviner toute seule, mais au moins, la je suis sûre de pas faire de bêtises. Je scanne mon pot de crème glacée et le met dans le sac plastique ouvert devant moi. « Scannez un autre article ou appuyer sur PAYER ». Ah ! ça y’est j’ai compris... l’écran est en fait un écran tactile, et il me permet d’achever l’opération, de supprimer un article en cas d’erreur, et même de choisir la langue ! Super ! je scanne les deux ou trois autres sucreries que j’ai, et j’appuie sur PAYER, comme l’a dit l’écran.
20h05 : C’est là que le guichet intervient. J’insère un billet dans la machine (les pièces marchent aussi), et elle me rend la monnaie. La machine me remercie et me souhaite une bonne journée, apparemment, j’ai tout fait bien comme il fallait, elle est contente.
20h06 : je me dirige vers la sortie du magasin, fière (pas besoin que quelqu’un m’assiste pour biper 4 articles...) et un peu ridicule tout de même (je me suis un peu faite repérer par les autochtones qui ont définitivement compris que j’étais une touriste de base, pour prendre des photos de la caisse automatique...). Enfin bon, ils peuvent penser ce qu’ils veulent, moi je trouve que le « self check-out » c’est vachement pratique et super rapide. Mais à condition de ne pas avoir beaucoup d’articles, parce que, seul point noir, le tapis est quand même tout petit.
Conclusion, quand on n’a que deux tablettes de Caramello (un chocolat qu’il faudrait vraiment que chacun goûte au moins une fois avant de mourir...) et un peu de crème glacée (oui, je sais, c’est pas très diététique tout ça...), le self check-out, c’est parfait.
Mais à part ça, je pense que nos caissiers et caissières ont encore de beaux jours devant eux, car on ne peut pas dire que les gens se bousculent pour checker leurs articles tous seuls, à croire que finalement, on aime peut-être être assistés.
