LES FRIZZY PAZZY : comment ça, vous ne vous souvenez pas des frizzy pazzy ??? Mais si, pour environ 1 franc, on pouvait acheter dans les presse et tabac du coin de la rue des petits sachets de bonbons, qui pétillait sur la langue. Certains se transformaient en chewing-gum, d’autres pas, mais ils faisaient tous un petit bruit de crépitement qui était d’autant plus fort que la bouche était grande ouverte. Alors vous n’allez quand même pas nous faire croire que vous avez été le seul gamin des années 80s qui ne s’est pas décroché la mâchoire en mangeant des Frizzy Pazzy...
LES PIN’S : Ah, les pin’s ! la grande invention des années 80s ! Ils faisaient fureur, et ont fait naître des dizaines de vocation de collectionneurs. Il y avaient des pin’s pour tous les goûts : des petits, des grands, des rigolos, des très sérieux (si si, j’en avais même un de l’Hôpital Edouard Herriot !) et ils sont subitement devenus has been, un jour, comme ça. En on s’est tous retrouvé avec des dizaines de pin’s sur les bras, l’air un peu idiot, et on n’avait plus qu’à les jeter...
LES SMILEYS : Les Smileys, pour ceux qui ont un petit trou de mémoire, étaient ces petites têtes rondes avec un grand sourire, qui placardaient nos murs, nos tee-shirt, nos trousses... Ils étaient tous fluos, bien sûr (années 80 obligent), et rendaient le quotidien un peu plus gai !
LES JEANS DECHIRES : si aujourd’hui la mode oblige qu’on achète une fortune un jean jauni ou délavé, les années 80s ont été le règne des jeans troués ! Mais attention, aucune marque n’enlevait le privilège de trouer soi-même son jeans, et si on voulait un vrai jean bien « in », il fallait l’attaquer sérieusement au rasoir. Le must : les déchirures obliques au dessus du genou. La lose : les trous sous les fesses repatchés une fois la mode passée...
Mc GYVER : Mac Gyver estera à jamais une des icônes des années 80s. C’est à cause de lui que des milliers de jeune garçons occidentaux ont arboré pendant des années un immonde « mulet » (les cheveux longs sur la nuque et court devant, brrrrr !) et c’est surtout le seul type qui n’ait jamais réussi à fabriquer une bombe avec un coton tige et une pastille à la menthe. Pour Mac Gyver, hip hip hip...
LES CRADOS : Pour ceux qui en avait déjà marre des gentilles vignettes Panini (qui n’ont d’ailleurs toujours pas dis leur dernier mot...), il y avait les géniales cartes Crados ! Tout le monde se souvient de la mascotte Mathieu le Dégeu (il se currait le nez si profond que son doigt ressortait pas le crâne...) et on a tous puisé l’inspiration dans ce super catalogue pour rendre dingue nos camarades de classe ! Aussi répugnantes les unes que les autres, ces vignettes ont révolutionné les collections pour petits et en ont traumatisé plus d’un. Génial !
SABRINA : La brune aux gros seins aurait sûrement l’air d’une sainte nitouche aujourd’hui si elle chantait son super tube « Boys Boys Boys » en gigotant dans une piscine, mais dans les années 80s, c’était plutôt culotté ! Et oui, les Christina Aguillera et autres Britney Spears ont beau montrer tout ce qu’elles veulent, pour nous, la palme de la provoc kitcsh, c’est à Sabrina qu’elle revient !
KARATE KID / LE PETIT COUP DE PIED PAPILLON : on ne pouvait pas évoquer le ridicule des années 80s sans laisser une petite place à Karaté Kid, le pauvre gamin sans ami qui devient ceinture noire de Karaté en taillant des bonzaïs et repeignant des façades. Une trilogie sans cesse plus lourdingue, dont on ne retient que le superbe « Coup de pied papillon » qui lui assure toujours la victoire face aux méchants ! Grandiose...
Bien sûr, on aurait également pu évoquer Pee Wee Herman, Bioman, 21 Jump Street, les Bisounours, les hauts fluorescents, le groupe Ha ha, Samantha Fox, Sacrée Soirée et bien d’autres choses, mais si on devait vraiment noter tout ce qui nous manque des années 80s, la liste serait interminable ! 
