Faire l'ISEN, partir en stage à Tokyo et découvrir le métier de chercheur

Mettre le cap sur l'un des laboratoires de nanotechnologies les plus prestigieux en Asie

Publié le 05 avril 2011

A la fin de la seconde année du cycle ingénieur à l'ISEN, les étudiants doivent effectuer un stage d'application obligatoire dans le cadre de leur formation. Ferdinand Piette a choisi de postuler pour un poste de recherche dans un laboratoire spécialisé en micro, nano et bio technologies à Tokyo, le LIMMS (Laboratory of Integrated Micro Mechatronic Systems) et a été choisi parmi un grand nombre de candidats. Dans le secteur des nanotechnologies, ce laboratoire obtient des résultats de classe internationale. Durant son stage, Ferdinand a été responsable d'une équipe de deux étudiants en master pendant trois mois.

L'immersion totale, un modèle unique pour trouver sa voie

Ferdinand Piette a choisi de partir en stage au LIMMS de Tokyo pour plusieurs raisons, « tout d'abord, cela m'a permis de découvrir le métier de chercheur, explique-t-il. Ensuite, le LIMMS est un laboratoire de pointe dans le domaine des MEMS et des nanosciences. Enfin, mon expérience à l'étranger lors des stages précédents m'avait beaucoup apporté ; j'ai donc saisi l'occasion de refaire un stage à l'étranger, qui plus est, dans un pays qui promettait un dépaysement total ».

Après un mois de recherche sur les techniques d'observation des nanostructures sous la direction du Professeur Hideki Kawakatsu, Ferdinand s'est vu confier la direction d'une équipe composée de deux étudiants japonais en Master 1 à l'Université de Tokyo dans le domaine des nanosciences. « La difficulté majeure a été la barrière de la langue. Un des deux étudiants ne comprenait pas du tout l'anglais parlé et le second avait un vocabulaire très pauvre. Grâce aux réunions hebdomadaires je pouvait vérifier les avancée de chacun, puisque des chercheurs comprenant l'anglais les traduisaient au reste de l'équipe ».

Malgré les difficultés initiales, le travail en anglais n'a pas été un obstacle pour Ferdinand, qui est parti avec un très bon niveau de langue. D'ailleurs, selon la « Contre enquête » paru dans Le Monde du 26 janvier 2011, les étudiants de l'ISEN se situent au-dessus de la moyenne nationale dans leur score TOEIC avec plus de 110 points d'écart par rapport à la moyenne, et Ferdinand ne représente pas une exception. De plus, le jeune étudiant a commencé à apprendre le japonais lu, écrit et parlé dès son arrivée à Tokyo, afin de faciliter sa communication au sein de l'équipe.

Grâce à cette opportunité unique, Ferdinand a pu découvrir la recherche de très haut-niveau tout en dénichant sa voie : « La recherche est un domaine qui me plait énormément, j'aimerais me diriger vers un doctorat l'année prochaine ».


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