27 étudiants d'e-artsup étaient à HEC pour la chaire Digital Innovation for Business et obtenir un certificat marketing reconnu

Du 22 avril au 6 juin, 27 étudiants d'e-artsup participaient à la chaire Digital Innovation for Business de HEC.

Publié le 24 juin 2014

Du 22 avril au 6 juin, 27 étudiants d'e-artsup travaillaient avec d'autres étudiants issus des plus grandes écoles (HEC, Epitech et SUP'Internet) dans le cadre de la chaire Digital Innovation for Business (DIB). Entièrement dispensée en anglais, cette formation leur a offert un approfondissement de leurs connaissances en marketing digital et en stratégie de développement par la création et l'innovation.

HECDIB201401.jpg
« Cette expérience est riche et inoubliable pour les créatifs, explique Nicolas Becqueret, directeur d'e-artsup, à propos de la chaire DIB de HEC. Ils ont souvent une vision du management et du développement commercial qui ne correspond pas à la réalité. Le DIB leur permet justement de se rendre compte concrètement, par la pratique et la rencontre avec les plus grands professionnels dans la plus grande école de commerce de France, que les projets d'aujourd'hui n'aboutissent plus sans les designers. Quel choc pour une grande partie d'entre eux ! Cette formation permet une véritable prise de conscience de la place qu'ils seront amenés à occuper dans l'économie d'aujourd'hui qui se développe grâce au numérique, dans un écosystème où l'usage et l'expérience jouent un rôle central. Leur rôle est donc primordial ! Ils en reviennent transformés et certains que leurs rêves peuvent devenir réalité ». Cyril Pierre de Geyer, responsable innovation de SUP'Internet et directeur executive MBA Epitech ajoute que « le DIB permet d'abord de goûter au travail d'une vraie équipe d'entreprise en réunissant des profils techniques, business et design - soit les trois profils requis à l'élaboration de toute bonne start-up innovante qui se respecte ».

Répartis en équipes multi-écoles et coachés par des business mentors, les étudiants ont cette année eu accès à un programme fait de trois modules successifs aussi relevés qu'excitants : créer un outil à destination des assistants de direction ; penser une application ou un produit pour la Freebox Révolution ; monter un copycat (soit prendre une idée déjà existante qu'on décline avec un meilleur business plan).

KWEEK01.jpg
Créer trois projets de start-ups en deux mois
Thibaut de Villemandy (SUP'Internet promo 2014) a réussi ces trois modules avec son équipe composée d'étudiants de HEC et d'e-artsup. Cette dernière a même atteint la 3e place lors de l'exercice portant sur les assistants de direction. « Nous étions vraiment libres de créer soit un service soit un produit totalement innovant avec le choix de développer en parallèle l'application ou le site Web correspondant, explique-t-il. De notre côté, nous avons fait le choix de développer notre service, Kweek, pour les montres connectées. Nous nous sommes dits qu'il était intéressant de surfer sur cette vague, sachant qu'Apple comptait sortir sa montre connectée d'ici la fin de l'année 2014 et que Google allait aussi le faire cet été. » Le groupe de Thibaut a pensé à développer une offre centrée autour de quatre applications : KweekCalendar (un « basecamp » like pour organiser les emplois du temps), KweekMail (une appli permettant de gérer automatiquement les mails selon le mouvement du doigt sur l'écran), KweekPhone (une appli de CRM qui permet d'avoir différentes informations sur l'interlocuteur qui appelle : son langage, les rendez-vous passés, les contrats en cours, etc.) et KweekTask (une appli pour planifier et réaliser différentes tâches comme « réserver un billet de train et un taxi pour que son patron arrive à l'heure à son rendez-vous »). L'équipe n'a pas démérité non plus lors des deux autres modules en proposant respectivement à Free un projet porté sur la domotique et en développant le copycat KasaWell d'après l'idée d'une société californienne de massage à domicile.

kasawell.jpg
Un plus sur le CV doublé d'une expérience humaine enrichissante
Coéquipier de Thibaut durant l'intégralité du DIB, Nicolas Pagan (e-artsup promo 2015) ressort satisfait de ces deux mois studieux. « C'était une expérience assez formidable et très enrichissante, autant pour le travail que pour le côté humain, estime-t-il. J'ai été surpris de découvrir comment se fonde une société et se réfléchissent des business plans : ce sont des notions que je ne connaissais pas du tout ! J'ai aussi eu la chance de me lier d'amitié avec les gens de l'équipe dès les premiers jours et j'ai vraiment pu comprendre les différents corps de métiers permettant de former une start-up et de répondre à des challenges e-commerce. » Autre avantage du certificat à ses yeux, la mise en avant de l'anglais. « Le pratiquer tous les jours avec beaucoup de gens m'a vraiment permis m'améliorer. » Si, pour Thibault, ce certificat représente un bon moyen « de rencontrer des personnes d'horizons et d'états d'esprit différents pour se confronter à d'autres idées », c'était aussi l'occasion d'ajouter une belle ligne à son CV.


e-artsup


Actualité en direct des campus sur l'univers de la formation et des métiers afin de suivre les nouvelles orientations du sytème d'éducation en france et à l'étranger. Grâce à notre moteur, consultez les derniers articles et fouillez dans les archives de l'actualité de la formation sur capcampus !