Ça plane déjà pour Paperplane, l'agence des étudiants d'e-artsup

Une seule année au compteur mais déjà de belles missions réalisées par l'agence des étudiants d'e-artsup.

Publié le 15 octobre 2014

Lancée en septembre 2013, Paperplane est l'agence des étudiants d'e-artsup. En moins d'un an d'existence, elle a déjà permis à ses membres de réaliser plusieurs missions rémunérées pour des clients soucieux d'avoir des jeunes créatifs & designers à leur écoute. Victorien Bocher (e-artsup promo 2015), président et co-fondateur de l'agence et Savinien Fruhauf (e-artsup promo 2016), une nouvelle recrue, racontent l'organisation de Paperplane et dressent un bilan de cette première année prometteuse.

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Victorien et Savinien en plein travail

Pourquoi avoir créé Paperplane ?
Victorien Bocher : L'objectif était de monter une structure professionnelle au sein d'e-artsup pour permettre aux étudiants de l'école d'avoir accès à des missions de type « freelance » mais encadrées par une agence. L'autre idée était de pouvoir proposer à des clients des résultats de qualité, dignes d'une agence « classique », tout en s'appuyant sur l'ensemble des filières d'e-artsup.

Combien de membres composent l'équipe ?
VB : Paperplane est divisé en deux pôles : il y a quatre membres internes gestionnaires - le président, le trésorier, le DRH et la responsable des relations clients - puis une quinzaine d'étudiants pouvant travailler sur les missions proposées à l'agence. Notre équipe vient cependant de s'étoffer avec l'arrivée de trois nouvelles recrues... dont fait partie Savinien !
Savinien Fruhauf : J'en ai souvent parlé avec Victorien car c'est une opportunité qui m'intéressait énormément. En étant en stage, on a toujours quelqu'un qui nous chapeaute pour nous dire si ce qu'on fait et bien ou pas. Avec Paperplane, c'est différent : on discute bien sûr entre nous mais, au final, on porte seul une idée jusqu'au bout, on l'assume et on en discute avec le client ensuite. C'est forcément valorisant.
VB : Cela renforce aussi les liens entre les promotions et permet à l'école d'être encore davantage reconnue.
SF : Et il y a un autre avantage : la simplicité ! Quand j'étais étudiant à e-artsup Bordeaux, je voulais faire du freelance mais les démarches administratives me rebutaient. Là, c'est beaucoup plus simple de travailler au sein d'une agence.
VB : Sans compter que faire partie du bureau de l'agence nous responsabilise et nous apporte des notions de management et de gestion des clients. Si, plus tard, on souhaite monter notre propre agence ou une start-up, ça sera toujours une bonne première expérience.

agence_etudiants_paperplane_03.jpgSeuls les étudiants d'e-artsup Paris peuvent rejoindre l'agence ?
VB : Sur le papier, n'importe quel étudiant d'e-artsup est susceptible de nous rejoindre mais, pour l'instant, le recrutement se fait surtout sur le campus parisien, faute d'antennes de l'agence à Bordeaux, Lille, Lyon et Nantes. Cela dit, nous réfléchissions à cette possibilité car nous avons déjà reçu des demandes de clients situés dans d'autres régions. Si Paperplane peut se développer sur les autres campus, ce sera un atout de plus pour l'agence.

Quelles sont les qualités requises pour rejoindre Paperplane ?
VB : À e-artsup, il y a une grande proximité entre les différentes promotions et pratiquement tous les étudiants connaissent les qualités de chacun. Du coup, la sélection se base là-dessus : on ne choisit pas les nouveaux membres parce qu'on s'entend bien avec eux mais pour leur professionnalisme et leurs compétences.
SF : En fait, on préfère chercher des étudiants qui savent faire les choses et sont déjà performants. On ne va pas demander à un étudiant dont ce n'est pas la spécialité de faire du motion design si cela fait partie de la demande du client.

Comment se répartissent les membres sur les missions ?
VB : Dès qu'une mission se présente, nous l'analysons, cherchons à savoir qui a le bon profil pour la réaliser et si les étudiants concernés sont bien disponibles. La trésorerie remplit également sa fonction en s'assurant au préalable de la solvabilité du client, de la réception de l'acompte et voit si les tarifs proposés permettent ou non à l'association de vivre. Ensuite, la mission est en général attribuée à un seul étudiant. Cependant, nous sommes actuellement en train de tester une nouvelle formule, avec un mélange d'étudiants du 1er et 2e cycles de l'école, les seconds encadrant les premiers.

agence_etudiants_paperplane_01.jpgJustement, comment trouvez-vous vos clients ?
VB : De plusieurs façons. La première passe par l'école. À vrai dire, nous avons aussi lancé Paperplane car nous savions qu'elle recevait déjà de nombreuses demandes qu'elle ne pouvait pas traiter. L'administration nous transmet donc les offres et nous y répondons favorablement ou non au vu de l'intérêt du projet et de sa faisabilité.
SF : La deuxième repose sur le bouche à oreille : chacun étudiant d'e-artsup parle de Paperplane autour de lui et c'est comme ça que certains clients viennent jusqu'à nous.
VB : Enfin, la troisième méthode est celle du démarchage client pur et dur mais nous ne l'avons pas encore mise en place pour le moment même si, à terme, cela risque de changer. Nous souhaitons en effet nous démarquer des offres provenant de l'école. Nous voulons avant tout que les clients viennent vers Paperplane pour son travail de qualité : d'autant que nous ne faisons pas que du design et « des trucs graphiquement jolis », nous sommes aussi une agence de conseil.
SF : Ce qui est intéressant, c'est que, même sans commercialisation, nous avons déjà pu avoir des missions assez importantes pour notre première année d'existence : sept terminées et une encore en cours !

Comment fonctionne la rémunération ?
VB : 30 % de l'argent des missions effectuées est utilisée pour payer les charges sociales et les frais de fonctionnement de l'agence, sachant que les membres internes gestionnaires sont bénévoles. Cela signifie que 70 % arrivent dans la poche de l'étudiant qui a réalisé la mission !

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Openska : la première mission de Paperplane
agence_etudiants_paperplane_06.jpgL'objectif était de refaire l'identité visuelle d'Openska qui propose des formations en informatique sur tous les aspects liés au Web et à l'Open Source. « Le but, c'était d'ensuite pouvoir décliner cette nouvelle identité sur le Web mais également en print, explique Victorien. Il a donc fallu produire un logo, une maquette pour le catalogue de la société. La plus grosse partie du travail portait sur l'expérience du site Web car il fallait que le site soit en responsive - c'est-à-dire disponible également sur smartphone et tablette - tout en rendant facilement accessible l'important catalogue de formations proposées par le client. D'où l'intérêt de travailler sur l'identité et de définir les codes couleur, de formes et de mises en page pour avoir une cohérence globale. »


Parisianist : la facette « conseil » de l'agence
agence_etudiants_paperplane_05.jpgLa mission concernant la start-up Parisianist est, pour Victorien, l'une plus « intéressantes » réalisées par Paperplane. Destinée à promouvoir la ville de Paris auprès des touristes étrangers et à les guider en leur proposant différents itinéraires, Parisianist cherchait à rendre plus accessibles les différents services et informations proposés sur leur site. « Comme l'entreprise voulait valoriser ses conseils et pas simplement dresser une liste de bons plans, il fallait repenser l'expérience, développe Victorien. Il y avait un côté "annuaire", où le trop plein d'informations perdait l'utilisateur, et un côté "service" qui proposait différentes options mais qui "bloquait" selon les critères choisis. L'objectif était donc d'apporter plus de transparence et d'ergonomie à cette expérience utilisateur en analysant le nombre de catégories disponibles et leur mode de classification. Nous avons ensuite soumis au client de réduire ses catégories, de les ré-agencer, et d'implanter un second module permettant de mieux les sélectionner. Nous avons donc réalisé un prototype pour que Parisianist ait une vision de nos idées... et la start-up les a appréciées ! »

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