Camille Bialek (e-artsup promo 2017), Thibault Diguet (promo 2019) et Carl Vaunac (promo 2018), invités en Pologne pour un workshop spécial lors du Mapp Fest 2015

Une équipe de Lille était au Mapp Fest 2015 !

Publié le 28 septembre 2015

Du 23 au 30 août 2015, Camille Bialek (e-artsup promo 2017), Thibault Diguet (promo 2019) et Carl Vaunac (promo 2018), tous trois étudiants du campus de Lille se sont rendus à Tychy en Pologne pour participer à un workshop créatif sous forme de résidence proposé par le Mapp Fest 2015. Encadré par des professionnels, le trio a réalisé en une semaine son propre mapping ensuite projeté sur un bâtiment de la ville dans le cadre du festival. Carl revient sur cette belle aventure graphique.

mapp_fest_festival_mapping_etudiants_pologne_tichy_2015_workshop_campus_lille_travail_projet_art_creation_residence_collaboration_eartsup_01.jpgComment vous êtes-vous retrouvés à participer au Mapp Fest cet été ?
Tout est parti de Rencontres Audiovisuelles, une association lilloise, qui a contacté e-artsup Lille à ce sujet. Camille, Thibault et moi avons ensuite reçu un email de notre responsable pédagogique Sylvain Coste nous informant de cette possibilité de partir en Pologne pour suivre un workshop consacré au mapping. Comme ça pouvait être sympa de pouvoir découvrir cette discipline avec des professionnels, de Lille mais aussi du monde entier, on a tout de suite accepté.

Avant cela, vous vous étiez déjà essayé au mapping ?
Avec Thibault, cela fait un an que nous faisons du mapping sur Lille sous le pseudonyme d'Errance + Mowabb. Nous avons déjà travaillé à l'Australian Bar et la Gare Saint Sauveur dans le cadre de festivals locaux comme l'Ozzy Fest. Concernant Camille, c'était la première fois qu'on travaillait sur du mapping ensemble. C'était justement assez sympa de découvrir d'autres influences graphiques à cette occasion.

Le mapping réalisé par les étudiants

Pourquoi le mapping t'attire ?
D'abord parce qu'il s'agit d'une discipline encore nouvelle : cela signifie qu'il y a encore tout à construire, ce qui tombe bien car j'adore créer de nouvelles choses. Ensuite, étant un fervent défenseur de l'harmonie entre la musique et le visuel, je ne peux qu'apprécier le mapping qui permet aux gens de s'immerger totalement lors d'un festival ou d'une soirée pour ressentir d'autres émotions.

Comment s'est déroulé le workshop en Pologne ?
On est arrivés le dimanche midi, ce qui nous a permis de passer l'après-midi à découvrir la ville et prendre nos marques. Le lendemain, on commençait ce workshop entièrement en anglais avec le travail en faisant la matrice du bâtiment - une tour un peu délabrée appartenant à une ancienne brasserie - et en suivant un cours de Rodrigo Guzman Cazares et Marcin ?waka, deux artistes de mapping qui nous ont notamment appris le before et à comment faire un masque très clean d'un building. Le lendemain, on travaillait sur la matrice 3D puis, les jours suivants, sur la production du rendu final. Nous étions libres de produire ce qu'on voulait, avec la possibilité de demander de l'aide à Rodrigo et Marcin si on en ressentait le besoin. Le vendredi était consacré au test de mapping sur le bâtiment et le samedi à la projection pour l'ouverture du festival devant un public en majorité composé de locaux. D'ailleurs, pour la réalisation du mapping, nous avions également un quatrième membre dans l'équipe : Jonas, un Flamand connu sous le nom d'artiste La Mauntagne. Il avait un style complétement différent du nôtre, très acide et coloré, et n'utilisait qu'un système de node car il ne maîtrisait pas After Effects contrairement à nous. C'était très marrant de travailler avec lui.


L'ensemble des mappings des participants au workshop


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