D'e-artsup au e-commerce, découvrez le parcours de Rose Aron (e-artsup promo 2013)

Diplômée de la filière Design & Communication, Rose Aron (e-artsup promo 2013) est maintenant Web Designer pour le groupe Rocket Internet.

Publié le 03 décembre 2014

Diplômée de la filière Design & Communication, Rose Aron (e-artsup promo 2013) est maintenant Web Designer pour le groupe Rocket Internet spécialisé dans l'e-commerce. En charge du design du site Jumia.com, le numéro 1 des sites e-commerce au Nigéria, elle revient sur son parcours à e-artsup et sur ce nouvel univers qu'elle apprécie tout particulièrement.

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Pourquoi as-tu décidé de rejoindre e-artsup ?
Tout simplement parce que je voulais avoir un Master. J'avais déjà passé cinq années à Corvisart, un lycée professionnel d'arts graphiques à Paris, dont une année de prépa, où j'ai pu apprendre à travailler avec des clients sur des sujets Web Design et 3D.
Après une Journée Portes Ouvertes, j'ai rencontré Alexandre Rivaux qui m'a fait faire tout le tour de l'école et j'ai adoré. Je savais que c'était cette école que je voulais et j'y suis entrée directement en 3e année.

Qu'as-tu fait en sortant de l'école ?
L'école terminée, j'ai effectué un stage de fin d'études de six mois chez Cartier International, dans le service éditions - presse, en tant que graphiste / assistante chef de projet pour tout ce qui était dossiers de presse. C'était une super expérience. Suite à cela, j'ai fait quelques mois de freelance avant de postuler à l'offre d'emploi de Web Designer proposé par Rocket Internet. J'ai passé plusieurs entretiens et j'ai été prise. C'est là où je suis actuellement.

Qu'est-ce t'a apporté e-artsup ?
L'école m'a beaucoup apporté en stages. J'y suis entrée en 3e année et j'ai donc fait un stage chaque été. Pour moi, ce fut à chaque fois de bonnes expériences car j'ai pu découvrir plein de milieux différents et savoir vers quoi je voulais me diriger. J'ai aussi apprécié le contact avec les enseignants qui m'ont vraiment appris beaucoup et le fait de toucher à tout : de l'évènementiel, de la pub, du Web, de la photo, etc. On nous apprend à être polyvalents et je trouve ça vraiment pas mal.

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Quel est ton rôle au sein de Rocket Internet ?
Rocket Internet est un grand groupe qui possède de nombreux sites e-commerce, notamment en Afrique. C'est dans ce domaine-là que je travaille justement, à travers le site Jumia.com.

Connaissais-tu l'univers de l'e-commerce avant de travailler sur Jumia ?
Absolument pas ! Je le connaissais en tant que « grosse acheteuse » avec les sites de mode comme Vestiaire Collective ou Asos, mais c'est tout. Du coup, Jumia représente une bonne première expérience. Au début, l'e-commerce peut faire peur - on se dit qu'un site comme Amazon par exemple ne pousse pas à la créativité - mais finalement, en amenant sa propre touche, on arrive à faire plein de choses, à imposer son style graphique, etc. C'est vraiment intéressant.

Où sont situés tes bureaux ? En Afrique ?
Non, à Paris. Il faut savoir que le groupe Rocket Internet est international et possède de grands bureaux en Europe - son siège est à Berlin - mais aussi partout où il est implanté en Afrique : au Nigéria - le pays sur lequel je travaille exclusivement avec Jumia -, au Kenya, au Maroc, en Egypte, etc. Du coup, je bosse tout de même avec l'équipe locale : les designers, l'équipe marketing, le shop manager, etc. Le shop manager a d'ailleurs un rôle important dans mon travail : c'est lui qui s'occupe de préparer les briefs afin qu'on puisse changer les bannières du site.

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Es-tu parfois amenée à te rendre au Nigéria ?
C'est possible mais, pour l'instant, avec la récente épidémie d'Ebola, il n'y a pas de voyage prévu. En tout cas, ce sera sympa de mettre un visage sur les personnes avec qui je parle quotidiennement !

Il y-a-il des différences d'approches entre un site e-commerce européen ou américain avec un site à destination de l'Afrique, comme, Jumia ?
Sincèrement, quand on compare Jumia et Amazon, la seule différence repose sur le design du site Internet en lui-même. Après, il y a des différences dans les habitudes des internautes : en Afrique, et donc au Nigéria, les gens ont tendance à davantage passer leurs commandes en semaine alors qu'en Europe, les achats se font plutôt le week-end. Cela s'explique simplement par le fait qu'une majorité d'Africains n'a pas accès à Internet en dehors de leur lieu de travail.

Vu que Jumia s'adresse à un public nigérian, as-tu dû prendre en compte des références graphiques liée à la culture du pays ?
En France, en particulier dans le domaine de « l'e-commerce mode », on préfère un design minimaliste et les tons pastel. Au Nigéria, c'est tout le contraire : le public aime les couleurs et les choses plutôt grandes. Pour autant, nous réalisons beaucoup de tests pour essayer de comprendre ce que les visiteurs du site aiment et pourquoi ils cliquent à tel ou tel moment. C'est très captivant de voir pourquoi une bannière plus minimaliste va finalement attirer du clic : est-ce le produit ? Le prix ? Ou un changement de tendance ? Voir la différence entre ici et là-bas est donc intéressant. Et ce qui l'est encore plus, c'est le fait de devoir s'adapter.


e-artsup


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