Durant l'été, e-artsup vous propose de découvrir quelques-unes des majors de sa promotion 2014. Après Letizia Lambert-Isaac (Design et Communication) et Valérie Li (Design Interactif), voici le parcours d'Aurélie Hervé, major de la filière Motion Design.
Qu'est-ce qu'e-artsup représente pour toi ?
C'est une tranche de ma vie : 5 ans de bonheur, de galères et de réussites. Maintenant, on se dit que c'est terminé, qu'on est lancé dans le grand bain et qu'une nouvelle aventure commence.
Pourquoi avais-tu rejoint l'école ?
Comme beaucoup de lycéens, je m'étais rendue à un salon étudiant car, même si j'espérais partir vers le monde de la communication, je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire. Je me suis alors retrouvée face à des étudiants d'e-artsup très motivés qui m'ont présenté un programme où on apprenait plein de choses dès le début avant de pouvoir ensuite se spécialiser dans l'une des quatre filières de l'école. Cela m'avait convaincue !
Pourquoi as-tu choisi la filière Motion Design ?
Tout simplement parce que je me suis rendue compte que j'aimais beaucoup les images animées et pouvoir raconter des histoires à travers la vidéo, que ce soit pour des entreprises, des associations ou des projets personnels.
Qu'est-ce qui t'a le plus marquée tout au long de ton cursus ?
C'est dur de ne retenir qu'une seule chose car il y a vraiment eu énormément de projets et de cours. Cependant, j'en retiendrai trois. En premier, il y a ma participation à la chaire Digital Innovation for Business (DIB) avec HEC : c'était l'occasion de rencontrer des étudiants évoluant dans un autre milieu que le nôtre et de pouvoir partager ces différentes visions du monde pour développer des projets merveilleux. En deuxième, je pense à Lou-k, une expérience interactive que j'avais menée en 3e année avec trois autres étudiants et qui nous avait emmenés jusqu'au festival Futur en Seine. Lou-k mêlait aussi bien le Web design que le motion design et la communication. Il comportait également une dimension ludique grâce à son histoire vidéo comportant des choix multiples ouvrant la voie à cinq fins différentes. Enfin, en troisième, il s'agit de Lightshow, mon Grand Projet de fin d'études : j'avais choisi d'utiliser le mapping vidéo sur vitrine pour montrer comment le numérique pouvait aider les marques à innover en touchant davantage de gens dans la rue de manière dynamique.
Estimes-tu qu'il y ait un fort esprit promo à l'école ?
Cet esprit existe forcément : nous avons vécu ensemble pendant cinq ans et formons une grande famille. Tout ce qu'on peut souhaiter aux prochaines promotions, c'est de connaître également ce sentiment d'appartenance. D'autant que, comme ils seront beaucoup plus nombreux, leur famille sera encore plus grande !
As-tu un souvenir particulier en dehors des cours et des projets ?
J'en ai beaucoup. Il y a notamment les week-ends d'intégration mais je n'en dirai pas plus à ce sujet : ce qui se passe au week-end d'inté reste au week-end d'inté ! Un autre souvenir me revient en tête, c'est le moment où nous, les étudiants de la filière Motion Design, avons dégusté des insectes pour la première fois ! Cela a été possible grâce à la start-up Entoma qui nous avait contactés pour amener un nouveau regard sur la dégustation d'insectes en France. Ce n'est pas si mauvais que ça !
Que fais-tu aujourd'hui ?
Je suis graphiste motion designer chez Retail Media qui s'occupe des écrans au sein de nombreux magasins : la Fnac, Sephora, Monoprix, etc. L'idée, c'est de rendre ces magasins plus dynamiques et appréciables pour les clients. Ce qui me plaît, c'est d'animer les choses et de raconter des histoires qui parlent aux gens.
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