Flashgap, la nouvelle application à succès qui réunit des étudiants d'Epitech et e-artsup

Découvrez l'appli Flashgap sur laquelle travaillent les designers Charles Bail et Arthur Cadiou (e-artsup promo 2015).

Publié le 06 octobre 2015

Déjà auréolée de belles retombées médiatiques, Flashgap est la nouvelle application de partage de photos qui monte, en témoignent ses quelques 150 000 utilisateurs et sa récente levée de fonds d'1,5 millions d'euros. Ce concurrent français du célèbre Snapchat a en partie été lancé par des étudiants d'Epitech et d'e-artsup (voir encadré) dont Charles Bail et Arthur Cadiou (e-artsup promo 2015), tous deux désormais designers à plein temps pour la société du même nom qui compte bien s'imposer dorénavant aux États-Unis. L'occasion idéale pour Charles de raconter la genèse de cette belle aventure.

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Quand a démarré le projet ?
Tout a démarré en juin 2014, quand Julian Kabab, l'actuel CEO, a eu l'idée de l'application et en a parlé à Fabrice Bascoulergue (Epitech promo 2014) qui, à son tour, m'en a glissé un mot. D'ailleurs, pour la petite histoire, nous nous connaissons tous de Lyon : c'est même Fabrice qui m'avait conseillé de rejoindre e-artsup !
À l'époque, j'avais rejoint le projet en tant que designer freelance en charge de tout l'UX et du design de la première version sur laquelle nous avons commencé à travailler en août. Ce n'est que quelques mois plus tard, en décembre, que l'appli sortait officiellement en beta sur les stores Android et iOS.

Pourquoi avais-tu accepté de te joindre à l'équipe ? Qu'est-ce qui t'attirait dans Flashgap ?
Ce qui était intéressant, c'était déjà le concept de capsule temporelle proposé par l'appli qui va à l'encontre de tout ce qui est fait actuellement. Aujourd'hui, la mode est à l'instant sharing (le partage instantané) et Flashgap prend le contrepied : plutôt que de chercher à faire la meilleure photo en soirée, avec la meilleure qualité possible, l'utilisateur prend juste en photo l'instant présent et ne verra le cliché que le lendemain. Cela lui permettait de profiter pleinement du moment, de ne pas « s'éparpiller ». C'est aussi une façon de répondre à une problématique sociale à l'heure où les réseaux sociaux comme Instagram et Snapchat modifient les comportements. Flashgap permet de d'abord passer du temps avec ses amis ou ses proches.

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Cela permet donc de surfer sur la casual digital photography rendue possible par l'explosion des smartphones mais aussi d'éviter de voir tout le monde avoir les yeux rivés sur les écrans.
Exactement. Il faut rajouter à cela le côté fun du concept ! Pendant un moment, nous l'appelions entre nous « l'application Very Bad Trip » car, lors du générique de fin de chaque film de la trilogie, on découvre les photos des soirées des personnages. C'est ce que propose Flashgap : revivre sa soirée sous un angle différent. Nous avons aussi rajouté des fonctions pour diversifier l'expérience, comme la possibilité de créer des albums internationaux pour voir les photos de vos amis qui, à l'étranger, font eux-aussi une soirée.

Si, par exemple, quelqu'un télécharge l'application, il peut ensuite se connecter à ses amis pour recevoir leurs photos et leur permettre de voir les siennes ?
En gros, l'utilisateur peut rechercher ses amis et les ajouter. Il peut aussi les retrouver directement depuis son répertoire Facebook. L'utilisateur a ensuite la possibilité de créer un album et d'y inscrire des amis pour que seuls les membres ajoutés puissent recevoir les photos le lendemain à midi.

Pourquoi avoir choisi de dévoiler les photos à midi et pas à un autre horaire ?
Nous avons décidé de révéler uniquement les photos à midi car c'est généralement l'heure idéale pour émerger les lendemains de grosses soirées !

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Revenons-en au lancement de l'application en décembre 2014 : le succès a rapidement été au rendez-vous, non ?
Oui et ce fut une belle surprise ! Notre objectif était d'avoir 10 000 users sauf que, peu de temps après le lancement, le site Konbini nous consacrait un focus dans son article des meilleures applications à télécharger pour le Nouvel An. Cela nous a apporté plus de 35 000 téléchargements en quelques jours ! On était forcément très contents, d'autant que cela récompensait notre choix de sortir l'appli à cette période : la version avait beau être en beta, nous avions fait le pari de la dévoiler plutôt que de repousser la release encore et encore. C'était finalement judicieux ! Par la suite, le nombre d'utilisateurs n'a cessé de grimper : nous en avons aujourd'hui près de 150 000 dans 120 pays pour plus de 2 millions de photos déjà échangées après avoir lancé Flashgap en Angleterre en mars 2015. Là, en septembre, il y a eu le lancement de la V.2 aux États-Unis, avec une belle campagne de communication, ce qui devrait encore attirer du monde. Il faut dire que notre marché ciblé est principalement américain : notre public, c'est notamment les fraternités que l'on retrouve sur les campus là-bas. Pour le coup, sur cette nouvelle version, nous avons rajouté de nouvelles fonctionnalités, comme le « scratch », un motif qu'on rajoute au moment de la prise de la photo et qui cache une partie de l'image le lendemain. Le seul moyen de révéler ce qui se trouve en dessous est alors de « gratter » le motif sur l'écran de son smartphone, comme pour un ticket de jeu. Généralement, on cache les photos les plus « horribles » derrière ce motif. Ainsi, quand on ouvre l'album, on remarque tout de suite que des photos sont cachées et on appréhende presque de découvrir ce qu'il y a derrière ! Cela fait partie de notre stratégie d'offrir également une interaction sociale au moment de la publication des photos, en plus des traditionnels partages et likes.

Cette progression s'explique aussi par des levées de fonds que vous avez réussies en 2015.
Effectivement. En mars, nous avons remporté le concours de l'incubateur Petit Poucet, ce qui nous a permis de convaincre des investisseurs pour une première levée de 250 000 euros. Cet été, nous avons réussi une seconde leve?e de fonds cette fois-ci de 1,5 millions d'euros, auprès d'investisseurs français et américains, ainsi que sur la plateforme de financement participatif Anaxago. Cela a été possible grâce au travail de longue haleine du CEO et de l'équipe finance de Flashgap.

Téléchargez Flashgap sur l'Appstore et le Playstore.

Retrouvez Flashgap sur son site Internet, Facebook et YouTube.

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Flashgap : une association réussie entre trois écoles
Outre son concept, la force de Flashgap, c'est d'avoir réuni les talents de diplômés de trois écoles complémentaires : deux écoles du Groupe IONIS (Epitech et e-artsup) et l'Institut Paul Bocuse. Ainsi, en plus d'Arthur et Charles, les designers de la bande, se trouvent associés trois Anciens de la promotion 2014 d'Epitech - Fabrice Bascoulergue, CTO et cofondateur ; Aymeric Chauvin, lead engineer et cofondateur ; Jeremy Grenier, lead iOS developer - mais aussi deux « bocusiens » - Julian Kabab, CEO et cofondateur et Arnaud Ruols, business developer et cofondateur. Une équipe de choc !


Un concours spécial pour les étudiants
Jusqu'au 11 octobre 2015, Flashgap organise un concours spécialement pensé pour les BDE et fraternités étudiantes. Le but? Télécharger Flashgap et faire des soirées avec son BDE. Le BDE qui publiera les meilleures photos remportera soit une soirée de 10 000 euros, soit une soirée sur un yacht !
En savoir plus sur le concours.


e-artsup


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