La ville durable selon les vainqueurs de la Project Week 2016

Découvrez le palmarès de la Project Week 2016.

Publié le 22 mars 2016

La Project Week 2016 s'est achevée le lundi 21 mars, dans l'auditorium de TF1 à l'invitation de Bouygues Construction, avec Antoine Gibour, Prospective & Marketing Stratégique chez Bouygues Construction qui attendait avec grande curiosité les propositions des groupes finalistes venant de tous les campus urbains IONIS Education Group. Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse ont ainsi envoyé leurs équipes sélectionnées pour cette grande finale. Toutes ces équipes étaient composées d'étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School, d'Epitech et d'e-artsup. En tout, plus de 130 équipes ont participé à ce challenge inter-écoles 100 % Groupe IONIS.

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Rappel des thèmes 2016
L'ensemble des groupes participants à cette compétiton a dû associer différentes compétences pour proposer une innovation reprenant les codes design thinking, basée sur la faisabilité (technique), la viabilité (marketing) et la désirabilité (design), autour des 3 axes révélés par Bouygues Construction lors du lancement de la Project Week le lundi 7 mars :

  • imaginer les dispositifs permettant à chacun de participer à la création de leur quartier durable,
  • trouver le moyen d'inciter le plus grand nombre à se déplacer de façon active dans le quartier,
  • imaginer des solutions pour que l'utilisateur adopte durablement des éco-gestes avec pour objectif le zéro-déchet.

Après une semaine de workshop, chaque équipe rendait ainsi son projet sept jours après. En fonction des calendriers des écoles en région et Paris, la sélection des groupes ayant l'honneur de représenter leur campus chez TF1 s'est déroulée à partir du 15 mars.

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Les équipes de Paris lors la première phase de la Project Week

Sous les sunlights de la scène
Le lundi 21 mars au matin, tous les sélectionnés avaient donc rendez-vous au siège de TF1 à Paris. Les groupes de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse se sont succédés sur scène devant un jury composé notamment d'Antoine Gibour bien sûr, de Nicolas Braud, head of Innovation Department de TF1, de Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues. Etienne Gaudin, directeur de l'Innovation de Bouygues SA a réussi à se libérer pour venir à son tour féliciter les groupes vainqueurs.

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La première marche du podium pour Nantes, la deuxième pour Bordeaux
La « médaille de bronze » a été remportée par le groupe de Nantes, dont fait partie Baptiste Flavien (e-artsup promo 2018), pour son projet dénommé ViaTon. Ce dernier consiste à inciter les habitants des villes à se déplacer à pied en utilisant des parcours lumineux. Une intention louable qui se concrétise grâce à un système de LED au sol et de routes photovoltaïques dont Colas, autre filiale du Groupe Bouygues maîtrise déjà la mise en œuvre.
Dans la course à la deuxième place, c'est finalement le groupe bordelais BeeCome de Bertille Nadaud (e-artsup promo 2018) qui a su faire la différence. Pour traiter la problématique du traitement des déchets à la racine, ces étudiants ont décidé de placer au cœur de leur dispositif une « ruche » à la fois digitale et physique, au centre d'un éco-quartier.

Project-Week-2016-finale-ISEG-Epitech-e-artsup-EkoMove_07.jpgEt les vainqueurs sont...
... EKO'Mouv ! Originaire de Lille et composé d'Arthur Klein (Epitech promo 2020), Camille Lepoutre (ISEG MCS promo 2018), Pierre Loneux (Epitech promo 2020), Valentin Peulmeule (e-artsup promo 2018) et Mélanie Sainville (ISEG MCS promo 2018), cette équipe comptent réduire l'empreinte écologique en mettant en avant la mobilité active. Assez radicaux, ils souhaitent interdire la voiture dans l'éco-quartier concerné en remplaçant l'automobile par des moyens de transport doux et connectés en même temps. Pour favoriser cette mobilité verte, ils ont imaginé tout un système de « gamification » de celle-ci sur applications mobiles, à partir de ce qu'ils appellent des « éco-gains ». Pensant aux habitants ne disposant pas de smartphone, ils ont également prévu des bornes placées aux endroits stratégiques du secteur concerné, de même que des tablettes murales aux endroits où l'on sait que les gens se croisent.

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EKO'Mouv au complet !

Pour Mélanie Sainville, en 3e année à l'ISEG Marketing & Communication School, cette Project Week « était vraiment intéressante parce qu'elle nous a permis de nous mélanger entre différentes écoles alors que d'habitude, on est chacun dans son coin, on ne travaille qu'entre nous... ». Un constat partagé par Pierre Loneux (Epitech promo 2020). « Cette complémentarité nous a permis de gagner, assure l'étudiant. Nous, on a codé, notre designer a fait un travail magnifique et les filles ont fait toute la com', or si on enlève ne serait-ce qu'un élément, il ne reste plus rien ». Valentin Peulmeule, étudiant en 3 année à e-artsup, souligne lui aussi cette cohérence multidisciplinaire instaurée au sein d'EKO'Mouv : « Au début on a trouvé le concept tous ensemble ; après, on s'est divisé le travail pour avancer en évitant de nous marcher dessus... Ce qu'on voulait, c'est que le projet apparaîsse plausible, même en termes financiers. Qu'il soit plausible et qu'il fonctionne directement, on a essayé d'y arriver et on a réussi ».

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Les mots du partenaire 2016
Antoine Gibour et Lionel Laské sont unanimes. Pour le premier, « ce format Project Week est vraiment très intéressant car au bout du compte, on arrive à des choses que l'on pourrait presque acheter... Sur ce podium, les projets sont vraiment riches ». Pour le second, « on a vu des présentations qui étaient scénarisées, travaillées, des applications vraiment développées, de beaux sites web, prêts à l'usage effectivement. Cette idée d'avoir des compétences mutiples pour travailler sur un projet, cela donne des résultats assez facilement exploitables ».


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