Léa Lo Basso et Elisa Peron (e-artsup promo 2020) reviennent sur leurs premières 24 H de la Bande Dessinée

Depuis plusieurs années, les étudiants d'e-artsup Lyon ont pris l'habitude de prendre part aux 24 H de la Bande Dessinée.

Publié le 11 février 2016

Depuis plusieurs années, les étudiants d'e-artsup Lyon ont pris l'habitude de prendre part aux 24 H de la Bande Dessinée, un marathon ouvert à tous et organisé en marge du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême. Encouragés par leur enseignante Xael, elle-même participante, les étudiants se confrontent alors à un réel défi : celui de rester inspirés et concentrés malgré le « rush » imposé. Pour l'édition 2016 qui se tenait du 26 au 27 janvier, une dizaine de créatifs « made in e-artsup Lyon » se sont ainsi laissées tenter par l'aventure, à l'instar de Léa Lo Basso et Elisa Peron (e-artsup promo 2020), deux étudiantes de 1re année ayant décidé de joindre leurs forces pour l'occasion.

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Léa et Elisa en plein rush

Est-ce que c'était la première fois que vous participiez aux 24 H de la BD ?
Elisa : Oui ! Je n'avais jamais fini de BD de mon côté : j'en avais bien commencé quelques-unes mais n'arrivais pas à les conclure ! Du coup, quand Xael, notre enseignante en exploration graphique nous a parlé de l'événement en nous incitant à nous y inscrire, je me suis dit que ça allait sûrement me permettre d'enfin y arriver. Le fait de m'associer à Léa, d'être entourée d'autres personnes et de devoir relever un défi allait forcément me pousser à parvenir à mes fins cette fois !
Léa : Pour ma part, j'en avais déjà entendu parler avant, mais je n'avais jamais osé me lancer. Jusqu'alors, je me disais que, par rapport à mon niveau en dessin et mon expérience, ce n'était peut-être pas le bon moment... Quand Xael nous en a touché un mot en cours, ça m'a titillée. Et quand Elisa m'a proposé d'y participer avec elle, ça m'a définitivement décidée à y aller.

Pourquoi avez-vous décidé de faire équipe ensemble ?
Elisa : Parce que nous sommes amies ! En plus, je ne me voyais pas y participer seule : vis-à-vis de mon style qui, à la base, est assez détaillé, je pensais que ce serait trop complexe de tout gérer en même temps, avec le texte, le dessin, le scénario, etc.
Léa : Elisa gérait donc le dessin et l'encrage quand, de mon côté, je m'occupais des cases, des bulles et des dialogues. Au final, on s'est bien débrouillées.

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Xael était là pour encadrer les participants

Pour vous, quelle a été la plus grosse difficulté à surmonter lors de ces 24 H ?
Elisa : Garder le même style et la même exigence au fur et à mesure ! Nous étions parties sur l'idée de développer un dessin plutôt précis - choix qu'on n'aurait peut-être pas dû faire pour une première participation. Avec le manque de temps, ce n'est pas évident d'être constant. On avait par exemple décidé de faire de la couleur avant de finalement se raviser pour mieux se focaliser sur le dessin en lui-même.
Léa : Pour moi, c'était la fatigue. Même si on a déjà pu faire des nuits blanches, les 24 H de la BD sont vraiment intenses, notamment de par les contraintes qui s'ajoutent et l'obligation de rendre ses pages dans les temps. À la fin, on était vraiment crevées !

Quelles étaient les contraintes données pour cette édition 2016 ?
Elisa : Si, lors des précédentes éditions, il n'y avait qu'une contrainte/thématique à suivre, l'organisation des 24 H a décidé de procéder autrement cette année. Là, de nouvelles contraintes arrivaient toutes les 7-8 heures. Au final, la BD devait commencer par une discussion, se poursuivre par un conflit entre les deux personnages et aboutir à la résolution du problème par un autre protagoniste.

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Deux plances extraites de la BD réalisée par Léa et Elisa

Quel conseil donneriez-vous à un futur participant ?
Elisa : De choisir un style plutôt « facile » car, durant les 24 H de la BD, il ne faut pas que le dessin représente une difficulté. On se retrouve avec des délais à tenir, un scénario qui évolue en fonction des nouvelles contraintes... Il vaut donc mieux se concentrer sur les possibilités scénaristiques que le dessin en lui-même.
Léa : Je suis d'accord : ce n'est pas forcément le talent en dessin qui prime. Le plus important c'est d'avoir une histoire bien racontée. Après, peu importe si le style est très graphique ou que les personnages soient de simples bonshommes en bâtons.

Est-ce que cela vous a donné envie de vous réinscrire pour l'an prochain ?
Elisa : Je pense que oui. J'ai vraiment bien aimé l'ambiance entre les participants. En plus, comme nous étions dans les locaux de l'école, nous avions tout le matériel nécessaire à disposition. C'était très pratique.
Léa : C'est vrai que l'ambiance était très conviviale : on discutait de nos BDs respectives, le Bureau des Étudiants nous apportait à manger... Je pense que participer aux 24 H en groupe est autrement plus sympa et stimulant qu'en étant dans son coin chez soi. Donc oui, je compte bien y participer à nouveau l'an prochain. En plus, on a d'autres projets de BD en cours avec d'autres 1res années d'e-artsup Lyon.

Si vous voulez revivre l'événement, visionnez le replay du live stream de Xael !


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