Si le « Scarface » de Brian De Palma réalisé en 1983 a supplanté le « Scarface » originel de Howard Hawks sorti en 1932, ce n'est pas simplement lié au charisme sans pareil d'Al Pacino, à la débauche de violence ou à la bande originale survitaminée de Giorgio Moroder. Non, si ce « Scarface »-là a davantage marqué les esprits que son prédécesseur, c'est parce qu'il a parfaitement su retranscrire l'esthétique de son époque. Quand on pense « Scarface », on pense années 80. Quand on pense années 80, on pense « Scarface ». C'est aussi simple que ça.
Un pari osé mais réussi
Ce constat posé, décider de réaliser un nouveau générique de fin à ce film culte pouvait sembler plus que délicat (pour ne pas dire suicidaire). C'est pourtant ce qu'ont accompli trois groupes d'étudiants d'e-artsup Lyon (promo 2016) près de 30 ans après la sortie sur grand écran de ce film culte. Le tout en une semaine et sans utiliser une seule image du film. Une prouesse confirmée par Julien Munier, le Motion Designer qui les a encadrés pendant toute la durée du projet : « C'est un exercice à la fois technique et graphique dans un laps de temps très court puisqu'ils devaient recréer tout l'univers puis l'animer pour emmener le spectateur dans l'ambiance du film. Le pari est réussi, la relève est assurée. Bravo à eux ! » Sont ainsi nés trois génériques alternatifs où se décèle une attention toute particulière portée à la typographie.
Générique de William Bal, Eléa Mazo et Matthieu Fillion
Générique de Quentin Chaumy, Mathilde Renault, Julie Kabbache et Nicolas Colombet
Générique de Youcef Krib, Marine Dubesset et Valentin Pinset
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