Les étudiants d'e-artsup accompagnent les équipes du challenge Objets Connectés lors de la Semaine de l'innovation et des marques

Lors de la Semaine de l'innovation et des marques organisée par l'ISEG Marketing & Communication School Lyon les 2 et 6 février, une dizaine de 3es années d'e-artsup Lyon ont tenu un « bureau conseil » en graphisme et design pour aider les équipes étudiantes engagées dans un challenge portant sur la création d'objets connectés. Un bon exercice de mise en bouche pour ceux qui, demain, seront éventuellement amenés à monter leur propre start-up ou à devenir directeurs artistiques.

Une aide précieuse
Des bonnes idées, on en a tous plus ou moins souvent mais le plus dur reste à réussir à les transformer pour les rendre séduisantes. C'est le défi auquel ont été confrontés les étudiants lyonnais de l'ISEG Marketing & Communication School, de l'ESME Sudria et d'Epitech du 2 au 6 février. Réunis au sein d'équipes mixtes, ils ont dû se creuser les méninges pour monter un projet viable et attirant autour des objets connectés. Si ces groupes ont réussi à imaginer des services intéressants sans souci, la partie graphique représentait une toute autre histoire. Heureusement, ils ont pu compter sur les étudiants d'e-artsup Lyon durant une demi-journée. « Nous avons tenu un petit stand pour aider les équipes participantes : les groupes venaient nous voir selon leurs besoins pour nous demander des conseils ou pour nous proposer de réaliser nous-mêmes un logo ou une bannière pour leur site Web durant l'après-midi », explique Amélie Brunot (e-artsup promo 2017) qui, avec Marion Vabre (promo 2017), faisait partie de ces conseillers. « On avait tous le même rôle en fait, ajoute Marion. On était disponibles pour guider les équipes sur leur logo, la charte de leur site Web, le design de l'objet connecté... Bref, tout ce qui pouvait être graphique ! » « Ce n'est pas tant qu'ils n'avaient pas d'idées liées à la forme ou aux couleurs à utiliser, mais ils ne se sentaient pas vraiment capables de les mettre en application pour avoir un résultat esthétique », précise Amélie.

« Ça nous a appris à bosser dans l'urgence »
« C'était un petit peu bizarre au départ, d'autant plus qu'on ne savait pas comment cela allait se passer, note Marion. Au final, ça s'est très bien déroulé et le dialogue avec les autres étudiants a toujours été constructif. Je les ai trouvés très ouverts, curieux et très attentifs à ce qu'on pouvait leur dire et c'était agréable de pouvoir parler avec eux. Le retour est très positif ! » Amélie trouve également l'expérience enrichissante et retient surtout la forte cadence des demandes : « J'avais déjà fait des projets en groupes avec des étudiants d'autres écoles du Groupe IONIS mais je n'avais encore jamais fait un projet consistant à suivre plusieurs groupes en même temps. La principale difficulté, c'était justement de tous les suivre sans en privilégier un au détriment de l'autre. C'était le rush mais c'était sympa. On a dû fournir un gros travail très rapidement en quelques heures pour obtenir des rendus corrects. C'était assez nouveau comme démarche et très intéressant parce que ça nous a appris à bosser dans l'urgence sur des projets qu'on ne connaissait pas à la base. » Le stand e-artsup a-t-il été victime de son succès ? « On a été beaucoup sollicités et on ne pensait pas qu'il y aurait autant de monde, rigole Marion. À un moment donné, on ne savait même plus où donner de la tête ! On est même allés voir à e-artsup si d'autres 3es années voulaient venir en renfort pour répondre à toutes les demandes, tellement elles étaient intéressantes et prenantes ! »

Plébiscite pour Straps, le bracelet connecté pour fêtards
Le grand gagnant de ce challenge fut Straps, un bracelet connecté pensé pour être porté durant les fêtes et festivals et pour lequel Marion a justement créé le logo. Permettant de pouvoir rester en contact avec ses amis perdus dans la foule, de retrouver une trace de sa soirée le lendemain ou encore de payer des consommations avec un budget restreint à l'avance pour éviter de faire des folies, ce projet a séduit les internautes qui pouvaient voter en ligne comme le jury de professionnels présents. « Pourquoi pas recommencer ce genre d'expérience mais cette fois en suivant les groupes dès le début de la semaine pour pouvoir leur accorder encore plus de temps », propose Amélie, visiblement pas rassasiée par cette après-midi de rush. Nul doute que, s'il y a une suite, les étudiants réussiront à nouveau à se connecter !