Les étudiants de 1re, 2e et 3e années d'e-artsup Lyon ont relevé le challenge des 24 H de la BD

Les 24 H de la BD est un concours national organisé chaque année en marge du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême. Le but ? Réaliser une bande dessinée de 24 pages en autant d'heures !

Publié le 04 février 2015

Les 24 H de la BD est un concours national organisé chaque année en marge du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême. Il réunit professionnels du 9e art, amateurs et étudiants autour d'un objectif : réaliser une bande dessinée de 24 pages, couverture et quatrième de couverture comprises, en autant d'heures. Habitués à y participer, sous l'œil bienveillant de leur enseignante Xael, les étudiants d'e-artsup Lyon ont à nouveau relevé ce challenge les 27 et 28 janvier 2015. Parmi la dizaine de participants au sein de l'école, Édouard Clerc (e-artsup promo 2017), Alice Gautier (promo 2018) et Anatole Paput (promo 2019) racontent comment ils ont vécu cette 9e édition du concours.

logo_24_heures_de_la_bande_dessinee_bd.jpgPour participer aux 24 h de la BD, plusieurs solutions sont possibles. Anatole, étudiant en 1re année, avait ainsi décidé pour sa première participation de constituer une équipe avec ses camarades. « J'ai voulu le faire avec deux amis, étant donné que dessiner pendant 24 h, c'est un défi compliqué », explique-t-il. Lui voit d'ailleurs davantage cette manifestation « créative et difficile » comme une occasion de « se faire plaisir », de cultiver sa « passion pour la BD » et de dessiner en équipe pour « mélanger les styles » et voir ce qui peut en sortir sans forcément « réussir à faire toutes les pages ».

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Deux planches tirées de la BD d'Édouard

« Le dessin, c'est comme un sport »
D'autres comme Alice et Édouard ont privilégié une participation en solo. Il faut dire que ces deux étudiants, respectivement en 2e et 3e année, n'en sont pas à leur coup d'essai : Édouard a déjà deux participations successives quand Alice a déjà fait le pari de réaliser 24 pages l'an dernier. « Je vois bien que, depuis l'année dernière, j'ai progressé en dessin et en encrage : j'ai plus confiance en moi, raconte justement l'étudiante. Cela m'a décidé à tenter de relever le défi seule cette année alors que ma première participation était en équipe. Au final, c'était peut-être plus compliqué mais aussi plus enrichissant... et j'ai encore réussi à faire les 24 planches dans le temps imparti ! » Pour Édouard, le parcours est assez similaire à celui d'Alice : « La première année, je faisais partie d'un duo mais on avait fait seulement 13 pages car on avait trop voulu travailler l'histoire. L'année suivante, j'avais pu réaliser 22 pages par moi-même. Cette année, je ne me suis malheureusement pas assez préparé : je n'ai pas beaucoup dessiné en amont, ni m'entraîner à la rédaction de scénario. » Pour lui, la clé de la réussie aux 24 H de la BD passe donc d'abord par une bonne préparation. « Il est évident qu'on doit s'entraîner avant, rien que pour pouvoir inventer un scénario tenant la route dans un délai très court. Il ne faut pas perdre la main car, le dessin, c'est comme un sport : quand on ne pratique pas régulièrement, c'est plus difficile de s'y mettre. »

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Deux planches tirées de la BD d'Alice

Un fait divers canin comme sujet de l'édition 2015
Comme pour chaque édition des 24 H de la BD, les étudiants devaient composer leur histoire en suivant quelques consignes. « Le sujet qu'il fallait utiliser dans sa BD était inspiré d'un fait divers à propos d'une femme qui a noyé son chien dans les toilettes d'un aéroport car elle ne pouvait pas embarquer avec, détaille Anatole. D'autres contraintes existaient aussi sur le format et à la taille des fichiers à envoyer. Il fallait également avoir une case sur deux de muette dans la BD finale. » Un sujet peu évident qui, s'il a pu inspirer des étudiants comme Alice ou Alliénor Bouteloup (e-artsup promo 2018), n'a pas trouvé grâce aux yeux d'Anatole et Édouard. « C'était un très bon sujet mais il était tellement libre que je n'ai pas réussi à composer une bonne histoire, regrette l'étudiant de 3e année. J'ai quand même étoffé un récit autour mais ce n'était pas suffisant. » Malgré tout, l'ensemble des participants semble avoir apprécié cette nouvelle édition de ce concours qui oblige à aller jusqu'au bout de leurs limites.

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Deux planches tirées de la BD d'Alliénor

Le sommeil, l'ennemi des participants
Si avoir de l'imagination et être à l'aise en dessin sont deux capacités primordiales pour pouvoir venir à bout des 24 H de la BD, la résistance au sommeil fait office de facteur X. « Souvent, on se dit que ça doit être faisable de faire les 24 pages mais, au bout d'une dizaine d'heures, on comprend finalement que la fatigue est une limite », note Édouard. Pour rester éveillé, chacun a alors sa petite astuce. Bonbons, boissons sucrées et café sont donc de bons alliés même si, au final, rien ne vaut l'émulation. « Même si j'étais seule sur ma BD, il y avait beaucoup de gens autour qui participaient ou faisaient l'animation pour nous motiver, comme le Bureau des Arts de l'école », souligne Alice. « Ne jamais vouloir s'endormir, ne pas s'arrêter de faire des choses et être entouré d'autres personnes : c'est ce qu'il faut pour tenir, ajoute Édouard. À partir du moment où on ne fait plus rien, la fatigue prend le dessus et on baisse en performance. » De bons conseils pour les étudiants des cinq campus d'e-artsup qui souhaitent s'y essayer à leur tour dès la prochaine édition !


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