Maker Faire Rome 2014 : trois étudiants de 5e année d'e-artsup ont tiré leur épingle du jeu avec des installations photosensibles artistiques

Charles Bail, Florent Chau et Max Vermesch (e-artsup promo 2015) ont eu l'occasion de se faire remarquer à Rome, lors de l'édition européenne 2014 du Maker Faire.

Publié le 03 décembre 2014

Après les représentants de la promotion 2014 et leur projet Météo Sociale en 2013, trois étudiants de la promotion 2015 d'e-artsup ont eu l'occasion de se faire remarquer à Rome, lors de l'édition européenne 2014 du Maker Faire, grâce à trois installations artistiques sur le thème de la photosensibilité. Retour sur cette expérience enrichissante qu'ont vécue Charles Bail, Florent Chau et Max Vermesch au cœur de l'un des plus grands showcases consacrés à la créativité, l'innovation et l'entrepreneuriat.

maker_faire_rome_2014_trois_etudiants_installations_photosensibles_artistiques_numériques_00.jpgPour un étudiant d'e-artsup, la Maker Faire représente une belle opportunité en tant que visiteur mais surtout en tant que participant. « C'est un événement ouvert au grand public qui vise à rassembler tous les "makers", ces passionnés de technologie issus du mouvement Do It Yourself qui ont pris l'habitude de faire des projets et de bidouiller par eux-mêmes, précise ainsi Florent Chau (e-artsup promotion 2015). Il y a des artisans, des ingénieurs, des enseignants, des start-ups... des gens vraiment de tous horizons. Le Maker Faire leur permet de présenter leurs travaux pour avoir de la visibilité et créer des liens avec d'autres personnes susceptibles d'être intéressées. En plus de ces présentations, il y a aussi des conférences, des ateliers, des workshops, etc. »


Un petit tour à Paris...
Cet événement, Florent et ses amis de promo Charles Bail, Kévin Ronceray et Max Vermesch, avaient d'abord pu le connaître de l'intérieur en juin dernier, lors de la toute première édition parisienne du Maker Faire. « C'était organisé par Le FabShop et Félicie d'Estienne d'Orves, une intervenante en design interactif, nous a mis en contact avec eux afin qu'on puisse leur proposer nos projets, précise Florent. Du coup, nous avons été retenus et étions présents lors de cette édition qui se déroulait au Cent Quatre (Paris 19e). » Pour l'occasion, le quatuor d'e-artsup décide de réaliser un site, www.photosensitive.fr, pour présenter les quatre projets basés sur la photosensibilité. Contenant des photos, des vidéos et des descriptifs, ce site sert de carte de visite aux étudiants et permet prolonger l'expérience offerte par les installations « Wall of Rain » (Charles), « Shadows in the Woods » (Florent), « Sound of Light » (Kévin) et « Skylantern » (Max). Grâce à ce site mais surtout à l'originalité de leurs projets, les étudiants se sont fait remarquer lors du salon. « Beaucoup de gens ont apprécié nos projets, notamment parce qu'il s'agit d'installations artistiques, ce qui contrastait avec les nombreux autres travaux présentés concernant des Arduinos ou des imprimantes 3D », analyse ainsi Florent. Repartis avec un ruban Makers of Merit félicitant leur approche originale, la fine équipe n'était pour autant pas encore rassasiée.




... avant de s'envoler pour Rome
Sans Kévin resté sur Paris, Charles, Florent et Max se rendent en Italie pour participer à l'édition européenne de la « foire des faiseurs » début octobre. « Vu l'ampleur de la Maker Faire Paris, nous sommes allés à Rome pour avoir encore plus de visibilité sur notre travail et voir les opportunités que nous pourrions avoir à l'international vu que ce salon attire des visiteurs venant de toute l'Europe, détaille Florent. Nous avons ainsi exposé une nouvelle fois nos projets et rencontré beaucoup de gens intéressés. Plusieurs personnes nous ont même demandé combien coûtaient nos installations pour éventuellement les acquérir pour les mettre chez eux ! » Au final, à Rome comme à Paris, les étudiants ont fait « le plein de contacts » et ne regrettent pas d'avoir osé dévoiler leurs talents. « Je conseille vivement aux autres étudiants d'e-artsup de tenter leur chance, assure d'ailleurs Florent, encore sur un nuage. Le fait de présenter son projet "à l'extérieur" permet de gagner en visibilité et en confiance, en plus de pouvoir mesurer l'impact que notre projet peut avoir sur d'autres personnes. C'est une expérience humaine très enrichissante. »

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Max (à gauche) présente son projet

maker_faire_rome_2014_trois_etudiants_installations_photosensibles_artistiques_numériques_02.jpgmaker_faire_rome_2014_trois_etudiants_installations_photosensibles_artistiques_numériques_03.jpgCharles prend la pose

maker_faire_rome_2014_trois_etudiants_installations_photosensibles_artistiques_numériques_04.jpgFlorent (à droite) en plein préparatifs


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