Terminus Europe : le dernier projet réussi entre les étudiants lillois d'e-artsup et de l'ESJ

Léa Duval et Alyssa Ramon (e-artsup promo 2018) reviennent sur leur collaboration avec les étudiants de l'ESJ Lille sur le reportage dédié à l'île grecque de Lesbos.

Publié le 23 mai 2016

Certains les appellent « migrants », d'autres « réfugiés ». Eux, ce sont ces millions d'anonymes qui, suite aux guerres touchant leurs pays, ont décidé de tout abandonner pour prendre la route vers le Vieux Continent, parfois au péril de leur vie. De l'archipel norvégien du Svalbard, au détroit de Gibraltar, en passant par les plages de Lesbos, les barbelés de la Hongrie emmurée de Viktor Orban et la tristement célèbre « jungle » de Calais, les étudiants de la 91e promotion de l'ESJ Lille ont sillonné ces lieux de passage pour livrer Terminus Europe, un site-reportage plongeant le lecteur aux frontières de l'espace Schengen. Pour mener à bien cette aventure éditoriale, ils ont pu compter sur le savoir-faire créatif des étudiants de 3e année d'e-artsup Lille qui ont réalisé des logos et des visuels ainsi que des vidéos motion pour chaque sujet traité par les jeunes journalistes. Parmi la vingtaine d'étudiants d'e-artsup impliquée se trouvaient Léa Duval et Alyssa Ramon (promo 2018), toutes deux à l'œuvre sur le reportage dédié à l'île grecque de Lesbos.


Comment vous-êtes-vous retrouvées embarquées dans cette aventure Terminus Europe ?
Alyssa : Cette collaboration s'est faite dans le cadre d'un workshop entre e-artsup et l'ESJ, les deux écoles étant partenaires depuis plusieurs années maintenant. Les étudiants en journalisme sont donc venus nous présenter leurs projets et, ensuite, nous avons travaillé en équipe durant une semaine à leurs côtés.
Léa : Avant que les étudiants ne viennent nous voir, nous ne savions pas du tout à quoi nous attendre. Ce fut donc une vraie surprise en plus d'une belle découverte.
Alyssa : Ce workshop était aussi un bon moyen de connaître l'esprit et la façon de travailler de ces futurs journalistes avec qui nous seront potentiellement amenés à collaborer plus tard.
Léa : C'était d'ailleurs la première fois qu'on travaillait avec des étudiants issus d'une autre école que celles du Groupe IONIS. Pour le coup, nous étions en général trois membres d'e-artsup pour un de l'ESJ. Dans notre équipe, il y avait donc Alyssa, Valentin Peulmeule et moi côté graphisme, et Laszlo Jalladeau côté journalisme.
Alyssa : Et même si tous les sujets avaient « les migrants » pour thème commun, chaque étudiant de l'ESJ avait choisi de le traiter sous un axe différent.

Quel a été votre travail sur le cas de Lesbos ?
Léa : Avant le workshop, Laszlo avait déjà rédigé un long article très complet, avec toutes les informations qu'il a pu trouver sur l'île. Toutes ces infos étaient déjà très bien triées et organisées. Cela nous a permis de décortiquer ensuite l'article ensemble, afin de voir quelles étaient les informations les plus importantes, celles qu'il fallait absolument retrouver dans la vidéo d'1min30 que nous devions réaliser.
Alyssa : Il fallait vraiment faire une synthèse de toutes les recherches menées par Laszlo.

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Avez-vous eu des sources d'inspirations pour cette vidéo ?
Alyssa : Comme les étudiants de l'ESJ aimaient beaucoup les vidéos de Data Gueule sur YouTube, nous avons essayé de partir en ce sens, en sachant que nous devions également réaliser un visuel print sur les données clés récoltées par les journalistes.

Est-ce que ce workshop vous a permis d'apprendre des choses sur ce que vivent les migrants ?
Alyssa : Oui, beaucoup. Surtout sur le cas de Lesbos, une île que, pour ma part, je ne connaissais pas avant de me lancer dans ce projet.
Léa : On a vraiment pu avoir une autre vision du voyage des migrants. Et on a aussi eu accès à de nombreuses anecdotes insolites.
Alyssa : On a ainsi découvert que les habitants de l'île de Lesbos modifient un peu leur quotidien pour les migrants, avec l'exemple de ces supermarchés qui deviennent hallals pour respecter le choix de vie de cette population. L'économie locale se transforme vraiment avec la migration.

Toucher à un sujet comme celui-ci vous a-t-il plu ?
Alyssa : J'ai vraiment apprécié de pouvoir travailler sur un sujet plus « réaliste », dans le sens plus social, qui touche directement à l'actu. Cela impliquait également de faire attention à ne pas heurter les gens avec la vidéo produite, notamment en ce qui concerne l'apparition de signes religieux.

Seriez-vous partantes pour collaborer à nouveau avec les étudiants de l'ESJ ?
Alyssa : L'expérience s'est si bien passée avec Laszlo que, oui, on recommencerait sans hésiter.
Léa : Cela s'est tellement bien passé que nous avons d'ailleurs également réalisé la charte graphique du site Internet, avec le logo et la carte.

Retrouvez Terminus Europe sur son site Internet, Facebook, Twitter et YouTube

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