Un coup d'œil dans le rétro : Charles Bail, Florent Chau, Kevin Ronceray et Max Vermesh (e-artsup promo 2015), invités de la ville de Bologne pour « L'année internationale de la lumière »

Charles Bail, Florent Chau, Kevin Ronceray et Max Vermesh (e-artsup promo 2015) se sont rendus à Bologne pour présenter les dernières versions de leur quatre installations interactives.

Publié le 26 juin 2015

Fin mars 2015, dans le cadre de « L'année internationale de la lumière » lancée par l'Unesco, Charles Bail, Florent Chau, Kevin Ronceray et Max Vermesh (e-artsup promo 2015) se sont rendus à Bologne pour présenter les dernières versions de leur quatre installations interactives qui leur avaient déjà permis de briller lors des éditions parisienne et romaine de la Maker Faire. Charles nous en dit plus sur cette nouvelle expérience.

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Peux-tu rappeler ce que sont vos installations respectives ?
Il s'agit de quatre installations photosensibles, développées dans le cadre d'un projet mené à e-artsup et supervisé par nos enseignants Félicie d'Estienne d'Orves, Alexandre Rivaux et Jonathan Munn, qui réagissent donc à la lumière et à la présence de l'utilisateur. Ce sont des projections et chacun d'entre nous propose des interactions différentes : « Shadows in the Woods » de Florent simule une lampe de poche avec une Wii Mote, ce qui permet à l'utilisateur de découvrir des animaux et des animations dans une forêt plongée dans la nuit ; Pour « Skylantern », Max utilise des lanternes en s'inspirant d'une tradition thaïlandaise qui voit chaque année les Thaïlandais faire s'envoler des lanternes grâce à l'air chaud des bougies placées en dessous. Ses lanternes sont saisies par le public et jouent des couleurs, des sons ; Kevin est à l'origine de « Sound of Light », une sorte de console de mixage basée sur la lumière : il a placé des capteurs photosensibles sur un mur et, quand on passe dessus avec une lampe de poche, cela déclenche un son ou une animation, ce qui permet de créer un visuel ; Quant à moi, avec « Wall of Rain », j'ai créé un mur de pluie qui se génère quand on passe devant, la pluie épousant ensuite les contours du corps du visiteur qui peut ainsi jouer avec.

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Comment vous êtes-vous retrouvés à participer à un nouvel événement en Italie après la Make Faire de Rome en 2014 ?
Cela s'est fait justement à Rome ! Sur place, nous avions rencontré Silvia Landi de la ville de Bologne. Comme elle comptait organiser une journée ouverte sur les sciences dans sa ville en rapport avec « L'année internationale de la lumière », elle nous a proposé d'y exposer nos installations ! Cela prouve bien l'intérêt de la Maker Faire qui, à Paris comme à Rome, permet de nouer de nombreux contacts - à Paris, nous avions par exemple rencontré Philippe Starck. Maintenant, nous savons qu'à chaque présentation de nos installations en public, il y a toujours une bonne surprise à la clé.

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Quel a été l'accueil du public de Bologne ?
Alors que la Maker Faire a attiré près de 90 000 personnes, le public était plus réduit à Bologne, avec un peu plus de 500 visiteurs. Par contre, contrairement à la Maker Faire, nous étions les seuls à proposer des installations ! Il y avait bien d'autres ateliers et workshops mais seules nos installations avaient une salle attitrée pour chacune d'entre elles. Les gens ont donc eu beaucoup plus le temps de jouer et de découvrir nos projets. Les enfants étaient particulièrement séduits par l'aspect ludique de ces expériences. Ce qui était amusant, c'était de voir les plus jeunes d'entre eux se demander si, par exemple, la pluie était réelle ou non.

Retrouvez les projets des quatre étudiants sur photosensitive.fr

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Les avantages de la filière Design Interactif d'e-artsup selon Charles Bail
« Au début, je m'orientais vers tout ce qui était digital, Web et applications mais je me suis vite rendu compte que les vrais enjeux se situaient au niveau des usages, de l'humain. Les interactions portent davantage sur la sociologie et c'est ça qui m'a attiré. J'apprécie notamment la polyvalence que le Design Interactif implique, avec des projets basés sur deux grands axes : la création de services, avec la réalisation d'applications par exemple, et les installations interactives, qui sont plus artistiques. Cette filière permet de passer de l'un à l'autre. »


e-artsup


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