Un workshop inter-écoles spécial COP21 pour les 1res et 2es années d'e-artsup Lille

Pour permettre à leurs étudiants de 1re et 2e années de confronter leur savoir-faire et leurs façons de penser, les campus lillois de l'ESME Sudria et e-artsup ont proposé un workshop spécial le 11 décembre 2015 réunissant en équipes futurs ingénieurs et experts de la création graphique.

Plus d'une dizaine de groupes inter-écoles se sont ainsi prêtés au jeu autour d'une thématique liée à la COP21 : créer un objet sensibilisant les étudiants à l'impact environnemental de nos modes de vie. Au final, après une journée intense, c'est l'équipe de Denis Charani (ESME Sudria promo 2020), Julien Moro (ESME Sudria promo 2020), Nicolas Pelicant (e-artsup promo 2019), Louis-Gabriel Poulin (ESME Sudria promo 2020), Nathan Rampelberg (ESME Sudria promo 2020), Antoine Thibault (e-artsup promo 2020) et Edouard Veraeghe (ESME Sudria promo 2020) qui a atteint la première place pour Light-Light, un projet malin visant à éviter le gaspillage d'électricité. Antoine revient sur cette première expérience collaborative réussie.

Quel était l'objet de ce workshop ?
Le premier but, c'était de faire un travail de groupe avec des étudiants d'une autre école, en l'occurrence ceux d'une école d'ingénieurs comme l'ESME Sudria. On s'est d'ailleurs vite rendus compte que nos formations, bien que différentes, pouvaient être complémentaires. Ensuite, le second but était bien évidemment de proposer un projet innovant autour de la COP21.

Comment s'est justement passé le contact avec les futurs ingénieurs ?
C'était super, d'autant plus que, dans mon groupe, se trouvait Denis, un ami qui évolue à l'ESME Sudria ! L'ambiance dans notre équipe était vraiment bonne et tout le monde a eu l'air de s'apprécier.

Cela s'est tellement bien passé que vous avez atteint la première place avec Light-Light. Peux-tu en dire plus sur ce projet ?
Il s'agit d'un projet lié à la consommation d'électricité qui se décline sous deux formes : un petit boîtier assez design entouré d'un liseré pouvant changer de couleur et une application smartphone. L'idée, c'était de faire en sorte que le petit boîtier puisse être connecté à toutes les prises intelligentes d'une demeure. Grâce à sa couleur passant du bleu ou rouge, l'utilisateur pourrait alors voir s'il consomme trop d'électricité ou non en temps réel. Il ouvrirait alors l'application qui lui donnerait la consommation totale d'électricité avec une conversion directement en euros, mais aussi la consommation classée par pièce et par prise. Il aurait alors la possibilité de baisser instantanément sa facture en désactivant à distance une ou plusieurs prises depuis l'application. L'application fournirait également un récapitulatif de la semaine, du mois, etc. Enfin, Light-Light intégrerait également un aspect plus communautaire car il aurait vocation à être disponible en open source pour que chacun puisse créer son propre boîtier grâce à un FabLab.

L'équipe va-t-elle poursuivre le projet ?
Même si nous avons réalisé des plans sur logiciel permettant de fabriquer un éventuel prototype du boitier, cela risque d'être difficile de poursuivre l'aventure, dans le sens où sa réalisation technique concerne malheureusement de nombreux brevets déjà déposés.