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Les souhaits des étudiants sur leur idéal d'« entreprise de demain »

Une étude Deloitte se penche sur la question

Publié le 28 février 2011

Afin de creuser la nature des liens entre le monde de l'entreprise et celui des étudiants, Deloitte a mené une étude pour approfondir les attentes de ces futurs actifs et brosser le portrait de leur entreprise idéale pour l'avenir.

La nouvelle stratégie Marque Employeur de Deloitte met au cœur de son ambition l'employabilité et le développement de ses collaborateurs. C'est notamment la raison pour laquelle, Deloitte a conduit une vaste enquête auprès des étudiants de grandes écoles et d'universités sur ce que représenterait pour eux l'« entreprise de demain ».

Plusieurs grands enseignements se dégagent des résultats de ce sondage auprès des jeunes :

L'entreprise de demain doit être internationale, mais dotée d'une organisation locale de taille moyenne

  • 70% des étudiants souhaitent exercer dans une entreprise internationale, avec une organisation propre à chaque pays et pour plus de la majorité, dans une grande métropole.
  • Dans cette entreprise, ce sont 96% d'entre eux qui aimeraient bénéficier d'une flexibilité entreprise/domicile en termes de lieu de travail et pouvoir exercer leur profession en nomade (65%).
  • Ainsi le poste de travail combinerait une variété de tâches plutôt qu'une seule spécialisation, et permettrait surtout de travailler en équipe (pour 90% des répondants), car ces futurs actifs souhaitent rester maîtres de leur propre trajectoire afin de mieux définir l'équilibre qui leur convient.
  • Enfin les secteurs favoris des étudiants ayant répondu à cette enquête sont la banque/finance, les services aux entreprises, les nouvelles technologies et l'énergie/environnement.

Le management doit encourager la liberté d'entreprendre, principal facteur d'épanouissement

  • L'ensemble des répondants livrent une nouvelle vision du management, précisant que pour eux les qualités du Manager devraient, avant tout, être centrées sur les relations plutôt que sur les tâches, et être très participatives plutôt que directives.
  • 51% souhaiteraient que les évaluations des performances soient en même temps quantitatives et qualitatives, individuelles et collectives.
  • Par ailleurs, la majorité estime que les meilleures opportunités reposent à la fois sur une évolution hiérarchique et/ou transversale et sur un élargissement des compétences. Ainsi tout l'enjeu du management réside dans le fait de ne pas garder à tout prix des collaborateurs mais bien de les garder motivés autour d'un projet d'entreprise

Politique de rétribution : résultat de l'expression du talent

  • Une rétribution garantie demeure importante chez les étudiants : 63% préféreraient moins de variable et plus de salaire fixe, plutôt qu'un bonus plus élevé et déplafonné avec une rémunération fixe moindre.
  • Néanmoins, pour 66% d'entre eux, un niveau de fixe moindre, complété par des composants non monétaires, à choisir dans une liste proposée par l'entreprise, serait intéressant.
  • Enfin une grande majorité (61%) pense que le mode de redistribution du profit le plus attractif devrait associer les salariés aux bénéfices de l'entreprise.

Philippe Burger, Associé secteur Capital Humain chez Deloitte remarque que : « Les attentes des étudiants illustrent parfaitement l'évolution observée ces dernières années. C'est la fameuse génération Y, évoluant dans la démocratie du Moi, où l'on fait d'abord confiance à ses pairs et, où l'information est partagée et validée immédiatement. De plus, le développement des programmes Erasmus, des stages dans les grandes entreprises plus globales, les échanges pédagogiques et les cursus à l'étranger, leur apportent une vision et des attentes pluriculturelles quant à leur entreprise idéale pour demain, leur permettant ainsi d'intégrer la dimension internationale dans leurs projets professionnels et personnels. »

« Cette enquête nous permet de mieux appréhender les attentes de celles et ceux qui feront l'entreprise de demain. Ces résultats nous confortent dans l'idée qu'il est indispensable, pour une entreprise comme Deloitte, d'apporter des réponses adaptées aux attentes des jeunes diplômés: la performance collective d'un groupe comme le notre résulte de l'épanouissement professionnel de nos collaborateurs. Nous avons à cœur qu'ils puissent, grâce au vaste terrain de jeu couvert par nos métiers, construire leur propre trajectoire, développer leur employabilité, et ainsi, être acteur de leur carrière », précise Jean-Marc Mickeler, Associé, Responsable de la Marque Employeur chez Deloitte.

L'enquête a été réalisée du 2 au 20 novembre 2010, auprès de 17 écoles de commerce, de 4 écoles d'ingénieurs, de 3 universités et de 3 écoles d'actuariats, dont 400 répondants.