Aude Herry à Kyoto

Le congrès auquel cette enseignante-chercheuse de l'ESME Sudria a participé lui a permis d'enrichir ses recherches sur la transmission de données.

Publié le 01 juillet 2011

Le congrès auquel cette enseignante-chercheuse de l'ESME Sudria a participé lui a permis d'enrichir ses recherches sur la transmission de données.

2templedor.jpgL'International Conference on Communications (ICC), conférence internationale de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) qui porte sur les communications, rassemble chaque année les chercheurs du monde entier travaillant sur les différents domaines des télécommunications et des réseaux. L'événement a eu lieu cette année à Kyoto, capitale culturelle du Japon, du 5 au 9 juin 2011.

Aude Herry, enseignante-chercheuse à l'ESME Sudria, qui travaille sur la problématique de la transmission de données, s'était déplacée pour l'occasion. Participer à ce congrès lui a permis de faire sensiblement évoluer sa réflexion sur les nombreuses problématiques concernant la transmission des données. « L'un de thèmes abordés était notamment le 'relayage' coopératif, explique-t-elle. Il s'agit de s'interroger sur la manière optimale de faire travailler les relais contribuant à la bonne transmission de l'information entre la source d'émission et le destinataire final. Par exemple, on peut se poser les questions suivantes : combien de relais utiliser ? Lesquels « faire travailler » ? Tous ou seulement quelques-uns ? Dans ce dernier cas, sur quels critères les sélectionner ? Un autre sujet évoqué était le network coding : il convient de se demander quels sont les meilleurs codes à appliquer sur les données que les relais reçoivent, afin d'améliorer les performances des communications sans fil. Cela dépend évidemment des scénarios dans lesquels on se place, et notamment : la transmission de données, la transmission de la voix ou encore la transmission de flux vidéo. »

3portableclavier.jpgHaro sur les risques d'interférences

Un problème a attiré particulièrement l'attention d'Aude : celui des risques d'interférences entre deux sources émettrices proches dans le cadre des communications sans fil. Elle explique : « finalement, les travaux présentés portaient sur chaque partie de la chaîne de transmission : les sources, au niveau desquelles l'impact des interférences était pris en compte ; les relais, au niveau desquels le network coding était considéré, et le récepteur, pour lequel différents types étaient proposés. Cependant, j'ai pu constater que certaines « briques » étaient absentes dans les scénarios envisagés - des « briques » sur lesquelles il est pourtant possible d'agir : on peut en particulier citer les mécanismes de correction d'erreur utilisés au niveau des sources pour optimiser les performances selon des critères déterminés. » Des « briques » que ses recherches pourraient l'amener à développer elle-même.

D'autres points intéressants ont été évoqués, tels que les problématiques de sécurité qui sont fondamentales dans les transmissions d'information sans fil, ainsi que celles liées à la qualité de service. Ces thèmes rejoignent également les problématiques de ses recherches, à propos desquelles la chercheuse s'était déjà exprimée précédemment.

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ESME Sudria


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