Coupe de France de Robotique 2015 : l'association Sudriabotik peut rouler des mécaniques !

L'association étudiante présidée par Quentin Mercier (ESME Sudria promotion 2016) vient de réaliser la meilleure performance de son histoire lors la 22e édition de la Coupe de France de Robotique du 13 au 16 mai 2015 à La Ferté Bernard (72).

Publié le 02 juin 2015

Sudriabotik peut rouler des mécaniques. En effet, l'association étudiante présidée par Quentin Mercier (ESME Sudria promotion 2016) vient de réaliser la meilleure performance de son histoire lors la 22e édition de la Coupe de France de Robotique du 13 au 16 mai 2015 à La Ferté Bernard (72). Une édition qui demandait aux robots de s'affronter dans des épreuves placées sous le thème du cinéma.

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« Sudriabotik s'en est très bien sortie lors de cette édition 2015, juge Quentin. Nous sommes arrivés 4es des phases qualificatives, ce qui nous a permis de nous qualifier pour les huitièmes de finale. Après avoir remporté notre premier match, nous nous sommes malheureusement inclinés en quart de finale. Ça ne s'est pas joué à grand-chose, seulement à neuf petits points. En plus, l'équipe contre qui nous avons perdu était composée de participants de plus de 30 ans : ils avaient donc plus d'expérience. » Pour autant, si Sudriabotik n'a pas remporté le Graal suprême, les membres de l'association ne cachent pas leur joie. « Si on fait le calcul total des points, nous nous classons 5es sur les 162 équipes présentes à la Coupe de France de Robotique : ce n'est pas rien ! C'est même le meilleur score de l'association dans l'histoire de la compétition ! Nous sommes tous très contents du travail accompli cette année : on espérait être récompensés et on l'a été. »



Les robots Sam et Toto étaient au rendez-vous
Sa belle performance, l'association l'explique justement par un travail réfléchi sur ses deux robots et sur la stratégie à adopter. « Cette année, les actions que devaient effectuer les robots étaient dans l'ensemble assez simples, comme l'empilage de cylindres, détaille Quentin. Or, il y a deux ans, nous avions eu à réaliser un système d'empilage assez similaire. Nous avons donc décidé de repartir sur la même base. Le vrai défi technique de cette édition était de faire monter des marches à un robot. Notre responsable mécanique a heureusement été très inspiré et a imaginé un système de chenilles très impressionnant. » Les quelque 20 membres de l'association remercient donc chaleureusement leurs deux robots : le petit « Sam », chargé d'empiler les cylindres, de mettre une balle par-dessus et de « faire tomber les claps », et le grand « Toto », chargé de récupérer des gobelets remplis de pop-corns et de monter les marches « en déposant les tapis ». Un vrai travail d'équipe robotique. « La relation entre les deux robots représente un vrai défi technique, ajoute Quentin. Mais plus que leur relation, il fallait qu'ils soient surtout capables d'éviter leurs adversaires présents sur la table de jeu sans rester coincé à ne rien faire ! Pour remédier à cela cette année, nous avons entièrement mis en place un système pour contourner les robots adverses. » Une bonne base pour l'année prochaine !

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ESME Sudria


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