InverseO, nouveau partenaire de l'ESME Sudria

De nombreuses entreprises font régulièrement confiance aux équipes de l'ESME Sudria pour mener des projets de recherche et d'innovation. C'est le cas d'InverseO, une jeune start-up qui développe un objet connecté à destination des femmes.

Publié le 18 novembre 2016

Start-ups et grandes entreprises font régulièrement confiance aux équipes de l'ESME Sudria pour mener des projets de recherche et d'innovation. C'est le cas d'InverseO, une jeune start-up qui vient d'officialiser un partenariat avec l'école pour la réalisation d'un capteur connecté à destination des femmes. Santa Rossi, cofondatrice et CEO d'InverseO, nous en dit plus.

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Qu'est-ce qu'InverseO ?
Santa Rossi : Il s'agit d'une start-up lancée en 2015 et cofondée par deux ingénieurs issus des systèmes d'information et des télécommunications, à savoir Mirko Schembri - également CTO de l'entreprise - et moi-même. L'activité d'InverseO tourne aujourd'hui essentiellement sur le développement d'une technologie permettant aux femmes de mieux connaître leur cycle et d'ainsi de se réapproprier leur corps.

Pourquoi vous êtes-vous intéressés à la question des cycles féminins ?
Aujourd'hui, il est compliqué d'avoir un suivi précis du cycle des femmes. Ces dernières ne disposent pas de solution simple et pratique pour connaître leur état de fertilité, celles actuelles étant parfois peu hygiéniques et plutôt envahissantes dans la vie tous les jours. L'idée d'InverseO est donc d'apporter une réponse plus adaptée à cette problématique, mais aussi de participer à la remise en question des moyens de contraception modernes dits hormonaux. InverseO s'inscrit dans cette tendance forte au retour « au naturel ». La start-up souhaite accompagner les femmes ayant fait ce choix, en leur donnant un système plus précis que ce qui se trouve sur le marché.

Comment avez-vous découvert l'ESME Sudria ?
Nous avons rencontré des responsables de l'école lors d'un événement consacré à la thématique TIC & Santé, organisé conjointement par les pôles de compétitivité Cap Digital, Medicen et Systematic. Nous avons alors réalisé qu'il serait intéressant d'établir un partenariat pour nous permettre de développer notre prototype d'objet connecté associé à une application mobile. Cette application aura aussi une vocation d'information et de soutien, en apportant par exemple des conseils aux utilisatrices pour faire face aux symptômes prémenstruels. On veut créer un produit facilitant le quotidien des femmes.

En quoi consiste ce prototype ?
C'est un prototype destiné à récupérer les informations biométriques offrant justement un suivi plus précis des cycles féminins. Nous travaillions actuellement sur un capteur de température non invasif et connecté pouvant être porté par des femmes.

La température est une information précieuse pour la détermination des cycles ?
Oui. C'est un indicateur permettant de révéler une ovulation.

Comment s'organise aujourd'hui ce partenariat avec l'ESME Sudria ?
Nous travaillions essentiellement avec les enseignants-chercheurs de l'école. Ils nous aident à la réalisation de la partie électronique de notre système, en l'occurrence la création du capteur. Nous avons également deux autres projets que nous souhaiterions développer avec l'ESME Sudria. L'un d'eux porterait sur une approche Big Data via une base de données de référence sur les cycles.

Retrouvez InverseO sur son site Internet, Facebook, LinkedIn et Twitter


ESME Sudria


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