L'ESME Sudria Lyon pour l'égalité femmes-hommes

Le 14 octobre, à l'occasion de la 4e édition de la Quinzaine pour l'égalité femmes-hommes en Rhône-Alpes, l'ESME Sudria Lyon et le réseau Ingénieur-e et Technicien-ne demain organisaient une table-ronde sur la thématique « Femmes de sciences, femmes du monde ». Cet événement permettait au public de se confronter aux regards croisés de femmes scientifiques ayant évolué à l'étranger.

Publié le 03 décembre 2014

Le 14 octobre, à l'occasion de la 4e édition de la Quinzaine pour l'égalité femmes-hommes en Rhône-Alpes, l'ESME Sudria Lyon et le réseau Ingénieur-e et Technicien-ne demain organisaient une table-ronde sur la thématique « Femmes de sciences, femmes du monde ». Cet événement permettait au public présent dans les locaux de l'école de se confronter aux regards croisés de femmes scientifiques ayant eu une expérience professionnelle à l'étranger. Retour sur cette première avec Florence Chappuis, responsable de l'événement et chargée de mission Ingénieur-e et Technicien-ne demain.

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Quel était le but de cette table-ronde ?
L'idée était de réunir des professionnelles et des étudiantes des domaines scientifiques / techniques qui ont eu une expérience un peu particulière à l'étranger, soit pour une mission, soit pour un stage. Nous organisons régulièrement ce genre d'événements, qui sont ouverts à tous même si notre cible principale reste les étudiantes. Le but étant d'apporter, par ces témoignages, des modèles à des étudiantes évoluant dans ces filières pour qu'elles puissent mieux se projeter dans leur futur métier.

Qui étaient les intervenantes ?
Il y en avait trois. La première à s'exprimer, c'était Assia Ghemmour-Dubois, une jeune femme ingénieure en matériaux et docteure en rhéophysique. Elle a été la première femme à travailler dans les mines d'or du Sahara où elle s'est rendue à la sortie de son école quand elle avait 24 ans. La deuxième participante était Florence Laurent, une ingénieure de recherche à l'Observatoire de Lyon qui est partie quatre mois au Chili l'hiver dernier. Là-bas, elle était chef de projet pour l'installation d'un nouvel instrument sur le télescope VLT. Étant donné qu'elle est également mère de trois enfants, c'était très intéressant de savoir comment elle s'était organisée. Enfin, la troisième intervenante était Clara Dance, une étudiante qui a fait un stage d'ingénieur en Chine, à Shanghai, dans une entreprise de mécanique de précision. Elle nous a raconté son stage, dans un pays à la culture très éloignée de la nôtre et est revenue sur les mauvaises surprises qu'elle a pu avoir à ses débuts sur la condition des femmes ingénieures en Chine : elle a réalisé qu'une ingénieure en Chine était considérée comme étant plutôt là pour faire de photocopies et le café... Avec l'appui d'un collaborateur français, elle a pu cependant s'imposer et se faire entendre comme professionnelle compétente. Elle a montré qu'en ne baissant pas les bras, elle a pu très bien terminer son stage.

Entre le désert, le Chili et la Chine, est-ce que des points communs ont pu être mis en avant durant l'événement ?
Oui, même si but était d'abord de réagir à des parcours très différents. Par exemple, Assia trouvait que le choix de Florence de partir au Chili était courageux - ayant aujourd'hui des enfants, elle ne se voit plus forcément repartir même si elle avait très bien vécue son expérience dans le désert. Le point commun consistait finalement à dire qu'une femme ne doit pas se limiter à partir du moment où elle a un désir au niveau professionnel. Elle doit écouter ce désir car, ensuite, toute la logistique familiale suivra derrière.

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À propos d'Ingénieur-e et Technicien-ne demain
Ingénieur-e et Technicien-ne demain est un réseau qui regroupe 250 femmes ingénieures ou techniciennes et 600 étudiantes, impliquées dans ses actions. Son objectif est d'encourager les jeunes filles qui ont choisi une filière scientifique et technique et de mettre en relation toutes les personnes concernées pour leur permettre d'échanger sur l'égalité femmes-hommes.


ESME Sudria


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