Laetitia Ista et Alexandra Kemmat (ESME Sudria promo 2016) remportent le Challenge Ericsson !

Le sourire aux lèvres, les deux futures ingénieures reviennent sur cette belle aventure autour des objets connectés qui leur a permis de fièrement représenter l'école et leur majeure Réseaux de Télécommunications.

Publié le 29 janvier 2016

Nous vous présentions récemment LampaSafe, le projet de lampadaires connectés de Laetitia Ista et Alexandra Kemmat (ESME Sudria promo 2016), deux étudiantes de 5e année alors en lice pour la grande finale du Challenge Ericsson portant sur l'Internet of Things. Cette dernière s'est déroulée le jeudi 21 janvier au siège d'Ericsson France et a finalement consacré le duo ! Le sourire aux lèvres, les deux futures ingénieures reviennent sur cette belle aventure qui leur a permis de fièrement représenter l'école et leur majeure Réseaux de Télécommunications.

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Alexandra et Laetitia avec Franck Bouétard, PDG Ericsson France

Pourquoi avez-vous choisi la majeure Réseaux de Télécommunications de l'ESME ?
Laetitia : Tout simplement parce que les réseaux et télécom sont vraiment des secteurs innovants, qui bougent tout le temps et où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer !
Alexandra : Pourtant, au départ, il faut avouer qu'on était toutes les deux plus attirées par la filière énergie.
Laetitia : C'est vrai, mais au fur et à mesure des cours qu'on a eu à l'ESME Sudria, on s'est finalement tournées vers notre majeure actuelle.
Alexandra : Le déclic a eu lieu après nos stages respectifs de 4e année, que nous avions chacune fait dans une entreprise spécialisée dans l'énergie. On s'est alors rendu compte que les réseaux nous plaisaient davantage, notamment de par les nombreuses problématiques à traiter en rapport avec l'Internet of Things. Les objets connectés représentent un véritable tournant et vont davantage exploser ces prochaines années : on s'est dit que ce serait dommage de ne pas participer directement à cette révolution.

L'IoT est justement au cœur de votre projet de fin d'études, qui a servi de base à LampaSafe. J'imagine que vous deviez être aux anges lorsque l'école vous a annoncé que votre projet allait concerner de l'utilisation de l'IoT pour la PMR (pour Private Mobile Radiocommunications) ?
Alexandra : On était effectivement très heureuses ! On voulait travailler sur l'IoT : on l'avait d'ailleurs demandé à l'école en amont. Pour la PMR, si l'on n'était pas expertes en la matière au départ, le fait de faire quelques recherches nous a rapidement permis d'imaginer différentes interactions possibles - et utiles - avec les objets connectés.

Il paraît que vous étiez un peu réticentes à participer au Challenge Ericsson au début. C'est vrai ?
Laetitia : Ahaha ! Oui, on n'était pas très « chaudes » au départ car, dans nos têtes, on était surtout focalisées sur un seul objectif : celui d'avoir notre projet de fin d'études sélectionné au Symposium de l'école qui réunit chaque année les meilleurs projets des 5es années. On se disait que rajouter un concours externe allait être un peu délicat à gérer. Finalement, au fil des différentes étapes, on a gagné en confiance en nous, on s'est pris au jeu et l'exercice s'est avéré bien moins difficile que prévu, jusqu'à aboutir à la « consécration » !

Cela signifie que vous ne vous attendiez pas à faire partie des finalistes sur les 50 participants ?
Alexandra : Non, ce fut une sacrée surprise même si, pour être honnêtes, on l'espérait ! Comme on avait énormément travaillé sur ce projet et sa présentation, on se disait que ce serait un juste retour des choses que d'atteindre la phase finale. On a finalement été récompensées !

Parlons de la finale en elle-même : comment l'avez-vous préparée ?
Laetitia : Notre PowerPoint étant assez long, on a dû bien choisir ce dont on allait parler durant les 5 minutes de présentation à l'oral. Il a fallu garder le meilleur pour avoir un pitch synthétique mais surtout vendeur pour séduire le jury. Pour cela, on a aussi pu compter sur nos enseignants, Sébastien Maizy et Laurent Pison, qui, en plus de leurs conseils, nous ont permis de nous entraîner avec une pré-présentation.
Alexandra : Ce n'est jamais évident de défendre un projet en 5 minutes et d'aller à l'essentiel. On a vraiment beaucoup travaillé pour cela.

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Avant et pendant la finale, Alexandra et Laetitia ont pu compter sur le soutien sans faille de Laurent Pison (à gauche) et Sébastien Maizy (à droite) de l'ESME Sudria

Quand le jury a rendu son verdict, quelle a été votre réaction ?
Alexandra : Là encore, on a été surprises ! On ne pensait pas que notre projet avait autant plu aux professionnels présents. Cela nous a fait surtout plaisir de se dire que ces longs mois de travail ont finalement porté leurs fruits. En plus, comme les deux autres équipes avaient une approche différente, soit plus technique ou plus commerciale que la nôtre, on n'avait aucun moyen de savoir quels allaient être les critères de distinction retenus par le jury.
Laetitia : En plus, le jour de la finale, on a découvert que les autres participants avaient déjà pris part à d'autres concours par le passé et que chacune de leurs équipes étaient mixtes, autrement dit composées d'ingénieurs et de profils commerce, contrairement à la nôtre qui était 100 % ingénieure. Autant dire qu'on ne se disait pas forcément favorites !

Pourquoi le jury vous a-t-il choisi pour la 1re place ?
Alexandra : Ils nous ont dit que LampaSafe était le projet en lice le plus facile à réaliser et simple à appliquer. Notre approche financière et budgétaire a également pesé dans la balance, notre projet étant relativement abordable à mettre en place et pouvant représenter également une source de revenus par la suite. Les start-ups que nous avons rencontrées lors de la finale nous ont d'ailleurs confié être très intéressées par LampaSafe et qu'elles nous aideraient si jamais nous souhaitions le développer par la suite. C'est plutôt encourageant.

Justement, quelle sera la suite donnée à LampaSafe ?
Laetitia : On ne sait pas encore, même si ce serait tentant de poursuivre l'aventure, d'autant que nous avons gagné un mois de coaching business et technologique de la part d'Ericsson France. Cela pourra nous apporter de nouvelles solutions.
Alexandra : On va aussi prendre notre temps et ne pas brûler les étapes, sachant qu'on doit déjà achever notre projet de fin d'études avant de partir ensuite en stage pour conclure notre 5e année. Je pense qu'on va d'abord se concentrer sur le début de notre vie active, sans pour autant laisser de côté le projet. Si on peut concilier les deux, on ne va pas s'en priver !

En plus du coaching, vous avez également gagné un voyage en Suède pour visiter l'Ericsson Garage. Vous êtes impatientes de pouvoir vous y rendre ?
Alexandra : Bien sûr ! D'ailleurs, pour la petite anecdote, ce ne sera pas la première qu'on ira toutes les deux en Suède puisque nous y avons déjà été pendant six heures à Stockholm, lors d'une excursion organisée par le bureau d'études de la Riga Technical University de Lettonie, où nous effectuions notre Semestre à l'International de 3e année. Même si six heures, c'est court, l'escale nous avait plu et on a hâte de pouvoir retourner là-bas. En plus, ce sera l'occasion de présenter notre projets à d'autres personnes et recueillir de précieux retours à son sujet.
Laetitia : En plus, l'Ericsson Garage en Suède, c'est vraiment la pépinière de toutes les innovations propres à l'entreprise. Je pense qu'on va vraiment en prendre plein les yeux et découvrir en avant-première plein de nouvelles choses qui arriveront d'ici peu sur le marché. Cela risque d'être passionnant.

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ESME Sudria


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