Le 20e Symposium vu par... Ursula de Vaux Bidon, Maëva Galleron et Europe-Olympe Massenot (promo 2017), lauréates du Prix du Meilleur Poster

Le trio composé d'Ursula de Vaux Bidon, Maëva Galleron et Europe-Olympe Massenot (ESME Sudria promo 2017) s'est consacré à la réalisation d'un stimulateur épidural transcutané et son système de commande de sécurité.

Publié le 22 juin 2017

Pour son projet de fin d'études, le trio composé d'Ursula de Vaux Bidon, Maëva Galleron et Europe-Olympe Massenot (ESME Sudria promo 2017) s'est consacré à la réalisation d'un stimulateur épidural transcutané et son système de commande de sécurité, le tout en partenariat avec l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches.

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De gauche à droite : Europe-Olympe, Ursula et Maëva

Autrement dit, « cela consiste à envoyer des signaux électriques dans une région nerveuse d'un patient paralysé, semi-paralysé ou ayant des problèmes moteurs liés à la marche, explique Europe-Olympe. L'idée, c'était, grâce à ce générateur, de pouvoir stimuler la région nerveuse dans le dos afin de réveiller des zones précises, comme un doigt de pied par exemple, afin de générer des petits mouvements au niveau des membres inférieurs. »

Une mission qui a donc demandé aux étudiantes d'en apprendre davantage sur le corps humain et la médecine. « Il faut savoir que le nouveau-né ne contrôle pas sa marche avec la même partie cervicale que l'adulte : il le contrôle avec un générateur spinal de marche, qui se situe normalement dans le bas du dos et va déclencher ce mouvement de marche assez désordonné que l'on constate chez les bébés, note Ursula. Du coup, les personnes ayant connu une section de la moelle épinière ont besoin que l'on réactive ce générateur spinal de marche à l'origine du mouvement des membres inférieurs afin de re-permettre la marche à partir d'une autre partie du corps. C'était le but de projet même si, à l'avenir, il sera envisagé de générer de plus gros mouvements, voire la marche complète avec ce genre de dispositif. »

Au final, le trio retient énormément de choses positives de ce projet, à commencer par sa participation au Symposium récompensée par le Prix du Meilleur Poster. « Être présente lors de cet événement, c'est un peu de stress, mais aussi de la fierté : nous sommes contentes de pouvoir montrer à tout le monde ce que nous avons pu faire et ce en quoi nous avons cru pendant des mois et travaillé jour et nuit », annonçait Maëva. « Le Symposium nous permet finalement de voir tout le chemin parcouru, jusqu'où on a pu aller, et les difficultés que l'on a pu surmonter », ajoute pour sa part Ursula. « C'est aussi un bon moyen d'aborder un sujet que les gens connaissent peu ou pas, dont ils n'entendent parler que très rarement, juge enfin Europe-Olympe. Ce que notre projet tend à réaliser n'est pour l'instant réalisable qu'à partir d'opérations chirurgicales assez lourdes. Sa concrétisation représentera une vraie alternative dans les prochaines années ! »

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ESME Sudria


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