Les 1res et 2es années de l'ESME Sudria Lyon, invités spéciaux du 18e Symposium de l'école

Pour la première fois dans l'histoire du Symposium, des étudiants de 1re et 2e années de l'ESME Sudria Lyon étaient également conviés à présenter leurs projets portant sur l'optimisation énergétique et le développement durable.

Publié le 29 mai 2015

Pour la première fois dans l'histoire du Symposium de l'ESME Sudria, des étudiants de 1re et 2e années étaient également conviés à présenter leurs projets le 21 mai 2015 en marge de la 18e édition de l'événement. Ainsi, des représentants de trois équipes du campus lyonnais de l'ESME Sudria sont venus dévoiler le contenu de leurs recherches en optimisation énergétique et développement durable. Un avant-goût de leur Symposium à eux qui, lui, se déroulera d'ici trois-quatre ans.

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esme_sudria_symposium_2015_recherche_projets_etudiants_innovation_lyon_optimisation_energetique_developpement_durable_01.jpgL'ensemble des équipes lyonnaises aux côtés d'Eric Simon, directeur général délégué de l'ESME Sudria et d'Andrea Bareggi, enseignant en génie des systèmes à l'ESME Sudria Lyon et encadrant des projets


« Venir présenter notre projet au Symposium, c'est forcément une bonne expérience »
Rémi Coni (ESME Sudria promo 2018)

Avec ses amis de 2e année Brice Chiodoni et Basile Segaud, Rémi Coni avait été sélectionné pour faire le voyage jusqu'à Paris et représenter l'ensemble de son équipe (« à la base, nous sommes sept dans le groupe ») pour un projet portant sur l'optimisation thermique d'une maison par absorption de chaleur. « Pour ce projet, nous avons surtout travaillé sur le coût des matériaux de construction des parois et des fenêtres pour mieux gérer la chaleur dans les bâtiments, explique l'étudiant. Dans le contexte actuel, très porté sur l'économie d'énergie et avec bientôt la grande conférence Paris Climat 2015, nous avions voulu trouver un thème lié pouvant avoir des conséquences sur le marché. » Aux yeux de Rémi, cette escapade parisienne était avant tout une aubaine. « Venir présenter notre projet au Symposium, c'est forcément une bonne expérience. On a pu échanger sur nos idées, bénéficier de retours pertinents du jury et assister aux présentations des étudiants de 5e année... ce qui permet de voir à quoi on peut s'attendre d'ici trois ans ! C'est aussi l'occasion de partager avec d'autres étudiants sur ce qu'ils font. Au final, il n'y a que des bénéfices..., même s'il y avait un peu de stress au départ ! »

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« C'est un honneur que nous a fait l'ESME Sudria Paris de nous accepter à ce rendez-vous » Adrien Copros (ESME Sudria promo 2018)

Adrien Copros, Emmanuel Coquard et Augustin Perrault de Jotemps étaient également du voyage pour ce 18e Symposium. Venus en coup de vent sur le campus d'Ivry-sur-Seine, ils n'étaient cependant pas là pour brasser de l'air même si le cœur de leur projet portait sur une éolienne. « Notre projet se basait sur un prototype d'éolienne aéroportée fabriqué par Altaeros Energies, une start-up américaine qui cherche ainsi à faire une éolienne volante principalement composée d'un ballon d'hélium et d'une hélice, détaille Adrien. Ce prototype permet de récupérer de l'énergie dans des endroits reculés ou après des catastrophes naturelles. Plutôt que d'utiliser un générateur à fioul, on utiliserait donc cette éolienne. Altaeros mène donc aussi ce projet pour son aspect social. Par exemple, ils ont déjà amené leur éolienne sur des villes qui ont subi le passage de tornades. C'est plus facile et plus rapide que de construire une éolienne traditionnelle. » Une technologie qui a visiblement passionné et inspiré les étudiants lyonnais. « Il faut savoir qu'une éolienne classique subit un certain nombre de turbulences au sol alors que, en altitude, les vents sont plus forts, plus stables et plus constants, souligne Emmanuel. Ces derniers peuvent être utilisés de manière plus efficace, d'autant plus que l'éolienne s'oriente automatiquement suivant la direction du vent. » « Notre projet consistait à améliorer le profil de la structure volante pour que le vent qui s'y engouffre soit accéléré pour créer encore plus d'énergie, étant donné que la puissance du vent dépend aussi de sa vitesse : en multipliant par deux cette dernière, on pourrait multiplier par huit la production d'énergie », précise Adrien, heureux d'avoir pu faire état de leurs recherches. « C'est un honneur que nous a fait l'ESME Sudria Paris de nous accepter à ce rendez-vous étant donné que nous ne sommes qu'en 2e année et que notre projet de recherche a été fait en moins de 6 mois. C'est quand même assez unique. » Un avis partagé par Emmanuel : « C'est forcément un plus ! »

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« Être aux côtés d'étudiants de 5e année qui ont travaillé sur leur projet depuis un an, c'est forcément un peu intimidant » Clément Angays (ESME Sudria promo 2019)

Avec leur projet de moteur Stirling à alimentation solaire, Clément Angays, Julien Basson, Dylan Le Morzellec et Mathieu Rivière ont également fait bonne impression. « Le moteur Stirling est un moteur solaire permettant de produire de l'électricité via les rayons du soleil, dévoile Clément, étudiant en 1re année. Notre utilisation ne portait que sur la production d'électricité dans le sens où ce moteur représente un bon juste milieu entre les panneaux photovoltaïques et les grandes centrales solaires : il est à la fois mobile comme les panneaux mais plus puissant que les centrales. » Pour Dylan, étudiant en 2e année, le projet était particulièrement intéressant pour les propriétés offertes par cette technologie : « Ce type de moteur est déjà utilisé dans des domaines très spécialisés, comme en cryogénie. Pour autant, on tend à l'utiliser de plus en plus puisqu'on a découvert de nouvelles applications possibles dans le domaine énergétique. Ce type de moteur étant très plastique et réversible, il peut servir facilement de pompe à chaleur ! » Soulagés après leur présentation, les étudiants ne regrettent pas d'avoir fait le déplacement. « Se dire qu'on allait présenter notre petit projet sur lequel on travaille depuis six mois à peine et être aux côtés d'étudiants de 5e année qui ont travaillé sur le leur depuis un an, c'est forcément un peu intimidant, admet Clément. Mais c'est surtout une chance car ça permet de voir comment ça se passe et tester un peu l'organisation ! »

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ESME Sudria


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