L'ESME Sudria compte cinq laboratoires d'enseignement et de recherche qui correspondent aux domaines d'applications de la formation. Parmi eux se trouve le Laboratoire Images, Signaux et Réseaux. Sébastien Maizy, son responsable, détaille ses nombreuses activités qui se déclinent sur les trois années du cycle ingénieur en exploitant les mathématiques, l'électronique et l'informatique.
Un laboratoire, trois axes
Pour mettre en forme l'information, la transmettre et veiller à son bon acheminement, l'activité du laboratoire tourne autour de trois axes complémentaires : le traitement du signal, les systèmes de télécommunications et les réseaux.
Pour résumer, le Laboratoire Images, Signaux et Réseaux permet aux étudiants de répondre à trois questions : Qu'est-ce que l'information ? Comment transfert-on physiquement cette information ? Comment gère-t-on les flux d'informations ?
Deux majeures associées
Les étudiants de l'ESME Sudria peuvent se spécialiser en dernière année avec l'une des deux majeures liées au laboratoire : Signal & Télécommunications ou Réseaux & Télécommunications. La première concerne la description et le transfert physique de l'information quand la seconde porte uniquement sur les réseaux.
Projets de recherche et Symposium
Tout laboratoire qui se respecte mène des projets de recherche et le Laboratoire Images, Signaux et Réseaux ne déroge pas à la règle. Deux projets sont ou vont être menés à chaque fois par un enseignant-chercheur du laboratoire. « Le premier projet porte sur les réseaux de capteurs. Il est supervisé par Francesca Bassi en partenariat avec le L2S (laboratoire du CNRS et de l'école Centrale-Supélec). En septembre, un nouvel enseignant-chercheur Abdulhalim Dandoush rejoindra l'équipe du laboratoire avec un projet qu'il supervisait déjà avant sur les systèmes distribués dans le cadre d'un projet industriel en partenariat avec l'INRIA-Sophia Antipolis et Alstom Transport. »
D'autres projets de fin d'études sont également menés chaque année par les étudiants de 4e et 5e année. Certains d'entre eux sont ainsi présentés lors du Symposium, l'un des rendez-vous annuels les plus importants organisé par l'école, aux côtés des projets développés dans les autres laboratoires. « On dresse une short list des sujets de projets méritants de par le travail réalisé par les étudiants, explique Sébastien Maizy. Une fois ce critère méritocratique validé, on sélectionne les étudiants les plus motivés pour représenter le laboratoire avec le souci de l'attractivité du sujet - certains projets, même brillement réalisés par les étudiants, sont extrêmement complexes pour un oral devant un public de néophytes. On essaye également de faire en sorte que les sujets retenus soient complémentaires entre eux pour éviter les redondances. »
De nombreuses options à la sortie
« Les possibilités sont nombreuses. Sur le fond, les métiers proposés vont de la recherche pure et dure jusqu'au métier de chargé d'affaires ou de responsable technico-commercial dans les télécoms et les réseaux, en passant par de l'ingénierie de développement dans un bureau d'études ou dans les systèmes d'informations. Sur la forme, cela va des grandes entreprises civiles ou militaires aux petites entreprises ou start-ups pour ceux qui veulent tenter l'aventure de l'Internet des Objets ou du biomédical. Le laboratoire leur offre un très large spectre d'activités et de domaines abordés. »
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