« Osez la Chine ! » : Inès Aras (ESME Sudria promo 2018) raconte son semestre à Pékin

Inès Aras (ESME Sudria promo 2018) a réalisé son semestre à l'étranger au sein du Beijing Institute of Technology. Pour le site de l'école, elle raconte ce périple.

Publié le 19 octobre 2016

Inès Aras (ESME Sudria promo 2018) a réalisé son semestre à l'étranger au sein du Beijing Institute of Technology. Pour le site de l'école, elle raconte ce périple.

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_07.jpg

11 des 20 étudiants de la promo 2018 de l'ESME Sudria partis à Pékin (Campus de Lianxiang)

Crédits photos : Inès Aras

« Ayant déjà eu la chance d'explorer l'Amérique en dehors de mes études, et après quelques semaines de réflexion, c'est vers l'Asie et plus particulièrement la Chine que je me suis tournée pour mon Semestre International de 3e année. C'était un continent nouveau pour moi, une culture très différente de la mienne et une occasion d'apprendre le mandarin tout en approfondissant mon anglais. J'étais aussi et surtout attirée par ce pays des superlatifs, son incroyable croissance démographique - faisant du chinois l'une des langues les plus parlées aujourd'hui -, sa place de deuxième puissance mondiale depuis 2014, son surnom d'usine du monde pour son statut de premier exportateur mondial et son armée, la plus grande existante.

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_01.jpg

La Grande Muraille de Badaling

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_02.jpgHong Kong

Mon choix s'est finalement porté sur Beijing, la capitale. En compagnie d'une vingtaine d'autres étudiants de l'ESME Sudria, nous nous envolions le 25 février 2016 pour une expérience inoubliable. Sur place, la Beijing Institute of Technology (BIT) nous attendait. Crée en 1940 et accueillant plus de 26 000 étudiants chaque année, cette université publique est spécialisée dans les sciences et la technologie mais détient également un pôle en management et en sciences humaines. Nous n'étions pas les seuls étudiants étrangers à venir y étudier : des ressortissants de tout horizon y suivaient également des cours dans le cadre d'un semestre en bachelor of science ou d'un double diplôme en master.

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_05.jpgLa Cité interdite

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_09.jpgDe gauche à droite : un vendeur de street-fond à Pékin, un plat typique et la Grande Muraille de Chine

BIT possède trois campus dont deux à Pékin : Zhonguancun, dans le centre-ville, où se déroulait une grande partie de nos cours, et un tout nouveau campus flambant neuf à Lianxiang, dans la banlieue pékinoise, à 1 h 30 du centre-ville en transport en commun. Une bonne partie des étudiants était logés sur ce dernier. Lors de la première partie du semestre, nous avions des modules de C programing, Data communication and networking, Principles of data communication et Chinois en option. Dans la seconde, des cours de Communication and networking, Semi-Conducteur et à nouveau de Chinois. Chaque matière faisait l'objet d'un contrôle de mi semestre et un partiel. Tous les cours étaient donnés en anglais par un professeur d'origine chinoise, maîtrisant très bien la langue. Parfois, nous étions amenés à travailler en équipe, comme pour le cours de C programing : durant un mois, nous devions créer un jeu vidéo en langage C, en étant intégré à un groupe entièrement composé d'élèves Chinois.

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_03.jpg

Shanghai

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_04.jpg
Un jour de pollution à Pekin, au Stade Olympique

Au-delà des cours et de la vie universitaire, je garde un souvenir incroyable de ce séjour en Chine. C'est un pays extraordinaire où le choc des cultures et le dépaysement sont garantis. Même si c'est toujours trop court, ce semestre m'a tout de même donné un premier aperçu de la culture chinoise et des merveilles à visiter. J'ai pu profiter des longs week-ends dus aux jours de fête en Chine pour en visiter une infime partie.

retour_semestre_etranger_international_etudiante_esme_sudria_ines-aras_bit_pekin_etudes_ingenieur_chine_2016_08.jpg

Deux facettes de Pékin

Au final, je pense sincèrement que ce semestre à l'étranger est très bénéfique pour tous les étudiants : il permet de s'enrichir pour les années futures. On se sent responsable de soi sans oublier d'accomplir toutes les tâches au quotidien qu'elles soient administratives ou ménagères, d'organiser son emploi du temps, de nouer de nouvelles relations, etc. J'ai pu apprendre beaucoup sur moi-même, sur les autres et cela m'a permis de comprendre ce que je voulais vraiment faire dans la vie. L'échange, la convivialité et l'ouverture d'esprit sont les maîtres mots de ce séjour. Je n'ai qu'un conseil à donner aux futurs étudiants de l'ESME Sudria : osez partir et osez la Chine ! »


ESME Sudria


Actualité en direct des campus sur l'univers de la formation et des métiers afin de suivre les nouvelles orientations du sytème d'éducation en france et à l'étranger. Grâce à notre moteur, consultez les derniers articles et fouillez dans les archives de l'actualité de la formation sur capcampus !