Quand l'ESME Sudria Lille fait découvrir l'impression 3D aux lycéens

Avec son e-Smart Lab et l'association SudriAdditive, l'ESME Sudria Lille s'est fait une spécialité dans la promotion de l'impression 3D et de la fabrication additive au sein de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Les 25, 26 et 27 janvier 2016, six étudiants membres de l'association ont justement réalisé une intervention en ce sens devant les élèves de seconde du lycée Sainte Odile de Lambersart. La première d'une longue série, à en croire Julien Comblez (ESME Sudria promo 2020). Également participant actif de l'e-Smart Lab lillois, ce 1re année revient sur cet événement qui, durant quelques jours, l'a vu passer du rôle de l'étudiant à celui de l'enseignant.

Pourquoi as-tu voulu t'impliquer au sein de l'e-Smart Lab et de SudriAdditive ?
Au début, à mon arrivée à l'ESME Sudria, je ne m'étais pas vraiment intéressé au Lab. Puis un jour, alors que je venais de finir une heure de soutien, je passe devant et voit ses membres en train de construire une imprimante 3D. Cela m'a plu et, à partir de ce moment-là, j'ai décidé de me rendre au laboratoire de plus en plus souvent, de prendre part à différents projets et de rejoindre par la suite l'association.

Qu'est-ce qui te plaît là-dedans ?
Le fait de pouvoir rencontrer beaucoup de monde, que ce soit d'autres étudiants passionnés ou des professionnels, mais aussi l'opportunité de diversifier mes connaissances. J'ai pu découvrir en avance ce que sont l'impression 3D et la programmation de cartes Arduino.

Pour la première fois, SudriAdditive est allée présenter l'impression 3D aux élèves du lycée Sainte Odile de Lambersart. Comment cette rencontre a-t-elle pu voir le jour ?
Tout est parti de notre directeur, Johan Verstraete, qui est très impliqué dans la vie de l'e-Smart Lab et de l'asso. Suite à la présentation des activités de l'école lors de salons étudiants, certains établissements ont proposé à SudriAdditive de venir chez eux pour animer des ateliers et des cours spécifiques. Le lycée Sainte Odile de Lambersart a été le premier, mais d'autres devraient suivre dans les semaines et mois prochains !

En tant qu'étudiant, n'est-ce pas étrange de se retrouver de l'autre côté du pupitre ?
Un peu, oui. Au début, j'avais une certaine appréhension, n'ayant que quatre ans d'écart avec les élèves de seconde. Je me demandais ce que j'allais pouvoir leur apprendre. Toutefois, tous mes doutes se sont vite dissipés une fois que nous étions faces à eux ! Le contact est très bien passé lors des trois journées et les élèves se sont vraiment intéressés à la fabrication additive. Nous leur avons expliqué comment réaliser des objets en 3D et scanner directement des objets !

Qu'ont-ils le plus apprécié selon toi ?
Sans doute leur objet souvenir ! En effet, nous leurs avions demandé de confectionner un petit badge sur un logiciel de CAO et, à la fin, ils ont pu repartir avec le modèle imprimé. De notre côté, nous avons également apprécié l'expérience. Cela donne envie de recommencer !