Rejoindre l'ESME Sudria après une CPGE : l'expérience de Louis David (promo 2017)

Actuellement en 4e année, Louis a rejoint l'école après être passé par une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Il revient sur son choix de faire partie de la grande famille de l'ESME Sudria.

Publié le 28 décembre 2015

Comme Jean-Benoît Han (ESME Sudria promo 2016), Louis David (promo 2017) a rejoint l'école après être passé par une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Actuellement en 4e année, l'étudiant détaille ce qui a motivé son choix de faire partie de la grande famille de l'ESME Sudria et sur son adaptation au cursus qu'elle propose.


temoignage_etudiants_cpge_louis_4e_annee_esme_sudria_classe_preparatoire_concours_e3a_2015_001.jpgQuand es-tu entré à l'ESME Sudria ?
J'étais en classe préparatoire au lycée Hoche à Versailles. Je m'étais naturellement inscrit là-bas car je voulais devenir ingénieur. Au début, comme je voulais surtout travailler dans le domaine de l'aviation, l'informatique ou le bâtiment, je m'étais dit que la classe prépa allait me permettre de me préparer à devenir ingénieur avant de poursuivre ma formation ailleurs. C'était deux années intenses, avec énormément d'exigence. C'était difficile mais j'ai appris beaucoup, notamment en ce qui concerne l'organisation et la capacité à travailler. C'est grâce à ça que j'ai appris à être efficace et à ne pas perdre de temps.

Pourquoi as-tu décidé de te diriger vers l'ESME Sudria après ta CPGE ?
J'ai réalisé plusieurs concours d'entrée mais c'est l'ESME Sudria qui m'a le plus intéressé pour sa méthode généraliste et pluridisciplinaire qui permet de se « reconvertir » plus facilement par la suite. Par exemple, si on y suit une spécialité en informatique, le fait d'avoir eu précédemment des cours d'ingénierie en énergie, en électronique ou en télécommunications et réseaux permettra également de toucher à autre chose dans le futur. Cela offre de réelles possibilités d'évolution et cela permet surtout de communiquer entre ingénieurs travaillant dans différents domaines ! C'est quelque chose qui me semble aujourd'hui essentiel. Enfin, l'école m'a aussi attiré par sa relation avec les entreprises. Les nombreuses conférences de professionnels organisées à l'école sont vraiment très intéressantes et donnent un bon aperçu du monde du travail. C'est l'idéal pour se projeter dans l'avenir.

Comment s'est passé ton passage de la CPGE à l'école ?
J'ai tout de suite été plongé dans le bain de l'ESME Sudria. Je me suis habité à un nouveau mode de fonctionnement : là où la CPGE demande un rythme très soutenu, avec beaucoup de travail personnel et en cours, l'école propose une autre approche. Déjà, il n'y a plus cet aspect de compétition dû à la classe prépa et aux concours d'entrée aux Grandes Écoles : cela signifie qu'on travaille plus facilement ensemble. Ne serait-ce que pour les TP, il y a souvent du travail en groupe.
Dès mon arrivée en 3e année, j'ai également eu la chance de pouvoir partir à Valmiera en Lettonie lors du semestre International. Ce séjour m'a aussi beaucoup apporté et fait évoluer : j'ai appris à me débrouiller et à faire comme si j'étais ingénieur en mission à l'étranger. C'était vraiment une bonne expérience.

Quel souvenir gardes-tu de ton concours d'entrée à l'ESME Sudria ?
J'ai passé le concours e3a avec sérénité et je l'ai plutôt réussi. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'était l'épreuve de créativité. Nous étions six candidats réunis en équipe face à un professeur et encadrés par un étudiant de l'école. À partir d'un sujet donné aléatoirement, nous devions faire une présentation de 30 minutes. Notre sujet était « La 5G, marketing ou réelle innovation technologique ». Pour organiser la présentation, j'ai recueilli les envies de chaque membre de l'équipe et cela m'a beaucoup plu. C'était et un peu comme être chef de projet. C'était franchement original : pour un concours, on pense plutôt que les candidats vont être à couteaux tirés pour obtenir les meilleurs résultats. Là, ils devaient travailler ensemble.

Ça t'a directement donné le ton quant à la pédagogie développée par l'école.
Oui et j'ai apprécié. Pour moi, le travail en groupe et l'organisation de projets mettent en valeur les individus. En plus, comme les équipes d'ingénieurs travaillent comme ça, c'est intéressant d'acclimater assez tôt à ce fonctionnement.

Que souhaites-tu faire quand tu auras obtenu ton titre d'ingénieur ?
Je ne sais pas encore. J'ai justement choisi une école généraliste pour me laisser un peu plus de temps. Je pense que la spécialisation viendra d'elle-même, quand l'école me présentera le contenu des majeures disponibles en janvier prochain.

Enfin, quel conseil donnerais-tu à un futur étudiant de l'ESME Sudria ?
Bonne question ! Déjà, je lui dirai de ne pas trop s'inquiéter : certes, c'est un grand saut dans le vide mais il ne faut pas avoir peur. Il faut se faire confiance, donner le meilleur de soi-même et tout se passera bien !


ESME Sudria


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