Retour sur l'aventure 4L Trophy 2016 avec l'équipage « des Sussus » : Estelle Salaün et Quentin de Torsiac (ESME Sudria promo 2017)

Terminée le 28 février, l'édition 2016 du raid 4L Trophy a permis à des étudiants de toute la France de vivre une aventure humaine et sportive exceptionnelle qui les a amenés de Biarritz jusqu'à Marrakech au profit de l'association Enfants du Désert. Parmi les nombreux participants se trouvaient Estelle Salaün et Quentin de Torsiac (ESME Sudria promo 2017), deux étudiants de 4e année réunis au sein de l'équipage « La 4L des Sussus ». Arrivé à la 581e position au classement général, le duo est revenu du Maroc avec le sourire aux lèvres. Estelle fait le bilan de cette belle histoire.

Quel est ton plus beau souvenir de ce 4L Trophy ?
C'est le moment où nous sommes arrivés à Midelt, dans le Moyen Atlas. Nous avions fait le trajet Tanger-Midelt durant la journée pour entamer le col de Midelt en fin d'après-midi, alors que la nuit commençait à tomber. Une fois arrivés jusqu'au bivouac, nous nous sommes installés et n'avions pas encore réalisé que nous étions bel et bien en plein Maroc. Quand nous nous sommes réveillés le lendemain matin, très tôt, nous sommes sortis de la tente et avons enfin pu réaliser en admirant les montagnes autour de nous. C'était magnifique.

C'est le plus beau paysage que tu as pu croiser lors du raid ?
Oui. Cela dit, d'autres paysages m'ont également marquée, comme les dunes de Merzouga où nous avons bivouaqué pendant trois jours, ce qui nous a laissé le temps de nous promener, de monter tout en haut et de voir les couleurs de toutes les 4L aux alentours. Il y aussi le spectacle offert par le col du Tizi n'Tichka que nous avons traversé le dernier jour pour redescendre sur Marrakech. Il fait 2 260 mètres et représentait une montée vraiment périlleuse - les routes étant sinueuses et étroites, avec la route en construction. Passer en quelques heures de montagnes encore enneigées à des terres rouges et ensoleillées, c'était aussi surprenant que joli.

Ces routes sinueuses représentaient-elles ta plus grande peur lors du 4L Trophy ?
C'est vrai que c'était particulièrement impressionnant. En plus, Jean-Jacques Rey, le directeur du raid nous avait prévenu qu'il s'agissait d'une route très fréquentée où les accidents étaient courants. Nous étions hyper concentrés et pas très à l'aise à ce moment-là. Nous avions aussi très hâte d'arrivés à Marrakech car la fatigue commençait aussi à se faire sentir, le passage par le col intervenant juste après l'étape marathon.

Quelle a été la plus belle rencontre ?
Celle avec les enfants Marocains. Après que nous ayons remis nos dons aux représentants locaux de l'association Enfants du Désert en présence des organisateurs du raid, des enfants des villages alentours, parrainés par l'asso, sont venus sur notre bivouac. Des jeux avaient été mis en place - des courses en sac, du foot, du frisbee, etc. - et nous avons pu nous amuser quelques heures avec eux. C'était chouette de voir ces enfants être hyper souriants et heureux d'être avec nous.

Comptes-tu participer à nouveau ?
J'aimerais beaucoup, même si je ne pense pas en avoir le temps l'an prochain, la prochaine édition tombant au même moment que mon futur stage de fin d'études. Si l'occasion se représente après, ce sera avec plaisir.