Une championne d'équitation

Portrait d'Anne Matouskoff, étudiante de l'ESME Sudria passionnée de chevaux.

Publié le 13 juin 2011

Portrait d'Anne Matouskoff, étudiante de l'ESME Sudria passionnée de chevaux.

Que représente l'équitation à tes yeux ?

J'ai commencé l'équitation à l'âge de six ans et je pratique ce sport en compétition de saut d'obstacles depuis 2001. Depuis le premier jour, c'est devenu une véritable passion que j'ai toujours su concilier en parallèle des différentes étapes qui ont jalonné mon parcours scolaire. L'équitation est une vraie école de la vie. On y apprend rigueur, patience, persévérance, écoute. L'équitation demande une grande capacité d'adaptation. Le cavalier doit pouvoir faire face aux humeurs et aux réactions changeantes du cheval dans un temps très réduit.

Quel est ton cursus sportif ?

Après avoir obtenu le galop 7 (qui sanctionne le résultat des meilleurs cavaliers) en 2002, j'ai participé en 2003 et 2004 au Generali Open de France, le rendez-vous de l'année, auquel participent les cavaliers de tout le pays pour décrocher un titre de champions de France. Depuis 2005, je monte à cheval en qualité d'amateur, je participe chaque année à de nombreuses compétitions d'équitation dans toutes la France et plus particulièrement en Ile-de-France. Depuis 2009, je participe activement à des épreuves d'élevage pour jeunes chevaux réservés aux professionnels (année de 4 ans puis année de 5 ans).

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Le dernier concours de saut d'obstacles auquel Anna a participé, à Magnanville dans les Yvelines, du 3 au 5 juin 2011.

L'élevage, comment ça se passe ?

J'ai acheté mon cheval à 4 ans. C'est une jument belge de 6 ans, qui s'appelle Farceuse de Shamrock. Je suis assisté par 2 coaches et un cavalier qui m'aident à la dresser. Je la monte deux fois par semaine. L'équitation, c'est une affaire de famille : la génétique joue également son rôle. Ainsi le père de ma jument, Querlybet Hero, est un champion monté par philippe Le Jeune, cavalier de l'équipe de jumping de Belgique. Il a encore été classé dans la coupe des nations il y a tout juste deux semaines.

L'élevage me procure une joie au moins aussi grande que l'équitation. L'idée de créer quelque chose, d'une amélioration en continu en dressant sur 2 ou 3 ans une grosse bête de 500 kg, c'est quelque chose de fabuleux. A la fin de l'élevage, ma jument doit être prête pour des concours de saut d'obstacle du meilleur niveau.

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Comment concilies-tu l'équitation et tes études ?

Pour concilier la pratique de l'équitation à haut niveau et mes études au sein de l'ESME Sudria, j'ai dû organiser mes heures d'entraînement avec mon coach en les concentrant sur trois jours par semaine au lieu de cinq. L'ESME Sudria m'a permis de pouvoir continuer la compétition tout au long de mes études. J'arrive aujourd'hui à la fin de mon parcours au sein de l'ESME Sudria et j'espère réussir cette fois à concilier ma vie professionnelle qui débute avec mon amour et ma passion pour les chevaux et le sport.



ESME Sudria


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