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Sigle Doctorat
Cycle : troisième
Niveau entrée : DEA
Accès : sélectif
Type de formation : initiale |
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Descriptif du Doctorat
| Zoom sur ce Diplôme |
| Introduction | Les écoles doctorales
Régies par la loi du 25 avril 2002, les écoles doctorales (317 accréditées actuellement) adossées aux universités, reconnues et financées par le Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche accueillent les étudiants inscrits en DEA et en thèse auxquels elles dispensent une formation à et par la recherche qui s'appuie sur des laboratoires reconnus. Elles organisent des journées d'École doctorale dans le but de favoriser les contacts et les échanges avec les milieux socio-professionnels et socio-économiques. Elles aident les doctorants (70 000 inscrits à la rentrée 2003) à bâtir un projet personnel, à valoriser les résultats de leur recherche et facilitent leur insertion professionnelle.
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Les études
| Le DEA |
| Le diplôme | L'étudiant diplômé de DEA et souhaitant préparer une thèse s'inscrit dans une université ou dans l'un des établissements habilités à délivrer un doctorat. Dans les sciences dites "dures", l'encadrement et le suivi du doctorant dans un laboratoire varient selon les disciplines et les écoles doctorales d'accueil ; en lettres et en sciences humaines, la réalité est, sur ce point, rarement idyllique!
Les meilleurs titulaires d'un DEA peuvent postuler une allocation de recherche pour préparer un doctorat. Chaque année, les écoles doctorales attribuent, essentiellement à des scientifiques, 4000 allocations de recherche d'un montant de 1255 euros bruts par mois.
La durée de référence de préparation de la thèse est de 3 ans. Une année supplémentaire peut, à titre dérogatoire, être exceptionnellement accordée après avis du directeur de thèse.
Pour le choix d'un sujet de thèse et des conseils pour la préparation, on peut consulter le site Internet http://guilde.jeunes-chercheurs.org qui propose aussi la lecture de cinq ouvrages de base et la consultation de cinq sites web très utiles aux thésards.
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| La thèse : |
La soutenance a lieu devant un jury constitué de membres de l'université d'accueil et de membres extérieurs. Les procédures de constitution du jury, de désignation des rapporteurs ou d'attribution des mentions, relèvent de l'établissement qui délivre le doctorat, en accord avec les orientations nationales définies par l'arrêté du 30 mars 1992 relatif aux études de 3ème cycle.
Conformément à l'arrêté du 3 septembre 1998, chaque université élabore une charte des thèses qui doit être approuvée par les trois Conseils de l'université. La charte des thèses est un contrat entre l'étudiant qui prépare une thèse et son directeur de thèse; elle doit être signée par les deux parties et visée par le directeur du laboratoire d'accueil de l'étudiant ainsi que par le directeur de l'école doctorale. Elle définit la préparation de la thèse comme étape d'un projet personnel et professionnel, le sujet et la faisabilité de la thèse, l'encadrement et le suivi de la thèse, la durée de sa préparation, sa publication éventuelle et sa valorisation, les procédures de médiation en cas de conflit entre le doctorant et son directeur de recherche.
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| En savoir plus : | Pour en savoir plus, consulter le site Internet du Ministère (www.education.gouv.fr ,rubrique "Supérieur") qui présente, en outre, l'annuaire des formations doctorales et des unités de recherche et donne des informations sur les aides aux étudiants de DEA et aux doctorants: bourses, allocations de recherche, conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), monitorat, attachés temporaires d'enseignement et de recherche (ATER),l'insertion professionnelle des nouveaux docteurs etc. Il est aussi utile de consulter, sur ce sujet, les sites Internet des universités ainsi que le site de la guilde des doctorants (ci-dessus).
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Les débouchés avec un Doctorat
| Orientation |
| Les pistes : | La grogne des chercheurs au début de l'année 2004 a mis en lumière les difficultés que rencontre la recherche publique en France, et en particulier la précarité des situations dans lesquelles se trouvent de très nombreux jeunes docteurs. Exemple de cette précarité : les "post-doc". Les stages post-doctoraux d'une durée de un à deux ans, qui attirent, à l'issue de la thèse, un jeune docteur sur 5, se déroulent souvent à l'étranger ; s'ils sont en général bénéfiques sur le plan de l'expérience personnelle, ils n'ouvrent les portes de la recherche que si un laboratoire est prêt à embaucher le docteur à son retour. Une étude récente du Cereq (Centre d'études et de recherche sur les qualifications) fait état de 20% des jeunes docteurs en situation précaire trois ans après la soutenance de leur thèse et de 7% au chômage. Sur les campagnes de recrutement d'ATER ou de post-doctorants ainsi que sur l'aide au retour des post-doctorants en poste à l'étranger, consulter le site http://www.emploi-scientifique.info .
Les embauches dans le privé, même si elles ont augmenté ces dernières années surtout pour les scientifiques et les docteurs en droit, en économie ou en gestion, restent cependant encore très aléatoires. Les jeunes docteurs qui briguent un emploi dans le privé ont intérêt à participer aux "doctoriales", journées de séminaires et de rencontres avec des cadres et des consultants du privé, organisées chaque année par les universités. Enfin, près d'un millier de conventions Cifre passées chaque année entre un diplômé, un laboratoire et une entreprise permettent à un pourcentage élevé des bénéficiaires d'être recrutés par l'entreprise, une fois le doctorat obtenu (consulter sur ce point le site http://www.anrt.asso.fr/index.jsp ).
Devenir enseignant-chercheur dans une université relève d'un vrai parcours du combattant. Après avoir été habilité à postuler par le CNU (Conseil national des universités), le candidat à un des postes ouverts dans une ou plusieurs universités voit son dossier examiné par une commission de spécialistes qui l'"auditionne". Il faut savoir que le nombre de candidats pour un poste est le plus souvent très élevé et que le pourcentage de candidats recrutés dans l'université où ils ont préparé leur thèse est encore élevé! Même si le monitorat et le statut d'ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche) peuvent constituer des atouts, ils n'assurent aucune certitude d'être recruté. Pour en savoir plus, consulter le site www.education.gouv.fr (rubrique"Concours, recrutements, carrières")
Devenir chercheur au sein d'un grand organisme de recherche (CNRS, Inserm, INRIA etc.) n'est pas plus facile. Les concours de recrutement opèrent une sélection d'autant plus redoutable que le nombre de postes mis aux concours est quasiment au point mort. Pour les campagnes de recrutement dans ces organismes, consulter leurs sites : http://www.cnrs.fr , http://www.inserm.fr , http://www.inria.fr
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| En savoir plus : | |
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