Étudiant du MBA Management & Biotechnologies de Ionis-STM, Marc Crebassa (promo 2016) va participer en duo à la 18e édition du 4L Trophy, ce raid automobile humanitaire destiné aux étudiants qui, à bord d'une 4L « pimpée », doivent traverser près de 6 000 kilomètres de route et de piste à travers la France, l'Espagne et le Maroc. En attendant le départ de la course le 19 février 2015, Marc revient sur les raisons qu'ils l'ont poussé à partir à l'aventure.
Jérôme et Marc
Si cela fait un an que, sous le nom d'équipage 4L'N'Run, Marc et son ami de longue date Jérôme Colloud se préparent à tailler la route à l'occasion de l'édition 2015 du 4L Trophy, cette envie de participer au célèbre raid ne date pas d'hier. « Quand nous sommes arrivés sur les bancs de la faculté, on a découvert les différentes activités étudiantes possibles, dont le 4L trophy, raconte Marc. À l'époque, l'idée de nous lancer nous avait effleurés mais cela ne s'était pas fait. » Quasiment sept ans plus tard, le duo est enfin prompt à relever le défi. « Il y a un an, on s'est dit qu'il nous fallait un challenge et, sur un coup de tête, on a décidé d'y aller pour de bon ! »
Recherche de 4L et vente de stylos
La première mission du duo a très vite consisté à trouver une 4L prête à tout donner. Pas une mince affaire à en croire l'étudiant. « On s'est très vite aperçus qu'il n'y avait pas tant de 4L disponibles que ça ! Les voitures s'arrachent, ce qui est finalement assez logique quand on sait qu'il y a près de 1 800 participants rien pour cette édition. » Une fois le « bolide » acheté, Marc et Jérôme ont tout de suite pu rechercher des soutiens (« le fait d'avoir la voiture permet d'être directement plus crédibles auprès des partenaires ») et se tenir à un « planning prévisionnel » préparé aux petits oignons. Là encore, la recherche de fonds n'est pas toujours très évidente. « La période étant un peu délicate, les entreprises n'ont pas peur de nous dire qu'elles ne peuvent malheureusement pas nous aider. Nous avons donc connu beaucoup de refus mais nous avons quand même pu commencer à préparer la voiture à laquelle on consacre tout notre temps libre au 4L Trophy depuis septembre 2014. » Ce qui a particulièrement bien marché selon le duo, c'est la vente de stylos. « C'est étrange mais ça a très bien fonctionné, raconte Marc. On se met dans un centre commercial tout un après-midi, si possible avec la voiture en exposition, et on explique notre démarche aux gens. »
L'envie d'aider et de « ne pas passer inaperçus »
Si le règlement n'autorise évidemment pas les concurrents à transformer leur voiture en Monster Truck, cela n'a pas empêché le duo de se faire plaisir pour personnaliser leur engin. « On a fait tout ce qu'on pouvait faire - on a changé les rotules, les trains de suspensions, le châssis, le tableau de bord qu'on a totalement remodelé en carbone, etc. - et on lui a donné un look sportif. Même si le raid a une vocation humanitaire et un accent mécanique, notre objectif est également de ne pas passer inaperçus. Je pense qu'on a déjà réussi puisque, quand on roule avec, tout le monde se retourne et sourit ! Elle fait son petit effet. »
Concernant la récolte de matériel à vocation humanitaire, le duo a pu compter sur l'apport de certaines entreprises mais surtout sur une véritable aubaine. « On a eu beaucoup de chance puisqu'une association à Lyon, qui fonctionne comme une épicerie étudiante, avait un surplus scolaire dont elle n'arrivait pas à se débarrasser ! Elle nous en a fait don. On a aussi récupéré du matériel sportif : des ballons, des chasubles... En tout, cela représente près de 90 kilos de matériel à emmener avec nous. Une belle récolte ! » Il ne reste plus qu'à souhaiter un bon départ à la team 4L'N'Run et à suivre ses exploits sur son blog ou sa page Facebook en attendant la fin du raid, prévue le 1er mars !
Après la neige, bientôt le sable
Ionis-STM, pour changer d'horizon professionnel
Après une première expérience en médecine puis « une licence en biotechnologies sur Grenoble », Marc Crebassa s'est tourné vers Ionis-STM pour « changer de cursus » grâce au MBA Management & Biotechnologies. « Je voulais garder le côté scientifique tout en touchant au management dans un domaine plutôt industriel », explique-t-il. Après son diplôme, Marc compte travailler dans l'appareillage de précision et « tout ce qui peut toucher à la génétique », un domaine qui l'intéresse particulièrement. « Pour moi, la génétique, c'est juste l'avenir. »
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