« J'ai préféré faire une nouvelle année d'études pour être sûr de trouver quelque chose qui me plaisait par la suite » Sébastien Nogarèdes (Ionis-STM promo 2014)

Parfois, une seule année effectuée à Ionis-STM permet d'atteindre ses objectifs. C'est ce qu'a vécu Sébastien Nogarèdes (promo 2014). Il revient sur cette expérience qui lui a permis par la suite de s'épanouir dans sa vie professionnelle en tant que consultant.

Que faisais-tu avant Ionis-STM ?
J'ai fait un Master Ressources Humaines à l'université Paris V pour effectuer mon apprentissage dans le recrutement. Par la suite, j'ai voulu m'éloigner du recrutement pour me spécialiser dans le SIRH - les systèmes d'information pour les ressources humaines - et c'est ainsi que j'ai rejoint la formation proposée par Ionis-STM.

Tu as donc décidé de rejoindre directement Ionis-STM après ce Master ?
Non, entre les deux, il y a eu une période de chômage d'environ un an. C'est justement lors de cette période que j'ai nourri une réflexion sur mon projet professionnel. Pour moi, il était clair que je devais me spécialiser pour sortir du domaine du recrutement où je m'étais un peu enfermé. Ayant toujours été passionné par l'informatique - et ayant recruté des ingénieurs informatique -, j'ai vu Ionis-STM comme l'opportunité de lier ce domaine-là aux ressources humaines grâce aux possibilités offertes par les SIRH.

Cette période de chômage s'expliquait parce qu'il était difficile de trouver un poste dans le recrutement ?
Non, bien au contraire. C'est très simple d'être recruté dans le milieu du recrutement, ça l'est même un peu trop et c'est finalement difficile de se défaire de cette étiquette quand on aspire à autre chose. Pour ma part, je cherchais un poste plus généraliste dans les ressources humaines afin de toucher à d'autres domaines - comme la formation, la paye, etc. - et les offres qu'on me proposait étaient toutes très centrées sur le recrutement. Il me fallait une perspective d'évolution mais les entreprises n'étaient pas capables de me la donner. J'ai préféré faire une nouvelle année d'études pour être sûr de trouver quelque chose qui me plaisait par la suite plutôt que d'accepter un poste dans le recrutement sans garantie de faire ensuite ce que je voulais.

Qu'est-ce qui t'a attiré dans le MBA Management & Informatique de Ionis-STM ?
Le fait qu'il mêle à la fois le management des systèmes d'information et le développement informatique. Venant d'un Master RH, je n'avais pas du tout cette notion de projets très répandue dans le monde informatique. Cela m'a donc permis d'acquérir cette notion en plus des bases du développement informatique.

Quels cours t'ont le plus marqué durant cette année ?
Ceux qui m'ont été le plus utiles ont été ceux de gestion de projets. Plus théoriques lors du premier semestre, ils permettent de vraies simulations de COPIL lors du second. Comme je suis plutôt sur une partie d'assistance à maîtrise d'ouvrages (AMOA), ces cours ont été vraiment fondamentaux pour moi : ils m'aident encore beaucoup au quotidien.

Qu'est-ce que le COPIL ?
C'est le comité de pilotage. C'est ce qui permet de faire le point sur l'évolution du projet entre le client et le prestataire. C'est une manière d'avoir une vision formalisée du projet en cours et de ce qu'il faut éventuellement modifier.

Après ces deux semestres de cours est venu le temps du stage de fin d'études. Où l'as-tu effectué ?
J'ai rejoint CSC, une société de consulting, pour travailler sur la partie SIRH. Ma première mission s'est effectuée à Pôle Emploi. Là-bas, j'ai surtout travaillé sur développement d'une base de données Access. J'ai fait ça pendant la quasi-totalité de mon stage. Avec les cours que j'ai eus sur les langages informatiques, j'étais suffisamment à l'aise pour mettre les mains dans le code VBA. En effet, une fois qu'on maîtrise les notions de base de la programmation informatique, on réalise que la plupart des langages les reprennent : définition de variables, boucles, etc. La mission a été un succès et le client était content de la base de données. Si bien qu'à la suite de ce stage, j'ai été embauché par CSC en CDI.
Ces derniers mois, j'ai travaillé sur une mission auprès de l'Agence France Presse (AFP) pour de l'assistance à la mise en place DSN, la déclaration sociale nominative. C'est une déclaration qui remplace les autres déclarations : attestations Pôle Emploi, déclaration des mouvements de main d'œuvre à l'INSEE, etc. En gros, cette déclaration unique est envoyée mensuellement alors que, précédemment, les différentes déclarations pouvaient être envoyées mensuellement, trimestriellement ou annuellement. L'entreprise envoie ainsi un certain nombre de données tous les mois qui peuvent ensuite être utilisées par les organismes : Pôle Emploi pour le chômage, les caisses de retraite ou de prévoyance, les impôts, etc. Par exemple, pour une caisse de retraite, cela lui permet de savoir combien de temps a travaillé la personne qui part en retraite. Bien que lors de la mise en place, cela augmente la charge de travail, cela soulagera à terme le service paye de l'entreprise qui, auparavant, était chargé d'envoyer successivement tous les déclaratifs à chaque organisme. Maintenant, il suffit d'envoyer une fois toutes les données sur un serveur pour que les organismes concernés viennent piocher dedans. Pour que cela fonctionne, il faut que les autres services de l'entreprise transmettent les informations dans les temps. Cela implique un processus RH maîtrisé, ainsi que des contrôles paie et DSN bien rôdés. C'est ça ma mission de consultant.

Au final, ce choix d'effectuer un MBA à Ionis-STM t'a permis de trouver le travail que tu souhaitais.
C'est exactement ça. Je voulais un job où je pouvais utiliser des compétences RH et informatique. Le métier de consultant me permet de faire ça mais aussi de toucher à différents domaines et de goûter à autre chose à chaque mission.

Du coup, quel conseil donnerais-tu à un étudiant de Ionis-STM qui souhaite se diriger vers le consulting ?
Ce n'est pas vraiment un conseil mais plutôt un avis. En effet, je pense que, pour être consultant, il faut être curieux car chaque mission peut être différente de la précédente. Il ne faut pas non plus avoir peur du changement vu que le consulting oblige à toujours se remettre en question. Pour certaines missions, on peut ne pas avoir les compétences nécessaires : il faut rapidement combler ses manques pour monter en compétence. Ce travail est permanent : on ne peut pas se reposer sur ses lauriers, surtout quand on aime varier les missions. Il faut toujours apprendre de nouvelles choses.