Ils sont originaires d'Espagne, de Turquie ou du Québec et sont venus étudier un semestre à l'IPSA. Retour d'expériences avec ces étudiants de passage en France.
« Agréablement surpris par l'accueil »
Carlos Jesús Romero Casado est étudiant à l'Université Polytechnique de Madrid, il a suivi un semestre en cinquième année à l'IPSA : « Ce semestre a été un bon complément à mes études en Espagne. Ici, l'enseignement est beaucoup plus pratique, les étudiants sont amenés à travailler sur de nombreux projets. Pour moi, c'est très intéressant, puisque j'ai pu mettre en application directe mes connaissances théoriques. » A terme, Carlos Jesús aimerait commencer sa carrière à l'étranger, si possible en France, avant de la poursuivre en Espagne un peu plus tard. « J'ai été très agréablement surpris par l'accueil fait par les Français et les Parisiens, précise-t-il. Depuis mon arrivée, je n'ai pas souffert du mal du pays. C'est une des raisons pour lesquelles je souhaiterais continuer à travailler en France. »
Découvrir et apprendre
Son enthousiasme est partagé par François Lachance, étudiant à l'Université Laval de Québec (Canada) : « Je ne comprends pas la mauvaise réputation que peuvent avoir les Parisiens à l'étranger ! A aucun moment je n'ai ressenti cette hostilité qu'on attribue aux Parisiens. » Ce semestre en quatrième année était également sa première expatriation de longue durée à l'étranger, avant certainement d'envisager une carrière à l'International. « Etant issu d'un cursus général en sciences et génie, j'ai voulu découvrir les méthodes d'enseignement Outre-Atlantique et me spécialiser en aéronautique, commente-t-il. La France jouit d'une bonne réputation dans le domaine, aussi, j'ai souhaité étudier à l'IPSA. Là, j'ai pu y découvrir une pédagogie différente de celle que je connais au Québec. Notre modèle universitaire est largement calqué sur ce qui se fait aux Etats-Unis : beaucoup d'exercices et une présence aux cours magistraux facultative. A l'IPSA, l'enseignement est beaucoup plus encadré. »
Cette pédagogie a également surpris Mehmet Tan, de l'Université Technique d'Istanbul : « Cette notion de présence obligatoire aux cours n'est pas aussi présente en Turquie. » Etudiant à l'IPSA en quatrième année de septembre 2012 à septembre 2013, il parfait son cursus initié à la Faculté d'aéronautique et d'astronautique (où il retournera l'an prochain pour valider son diplôme). Et s'il a été refroidi par le comportement de certains de ses interlocuteurs : « Les gens ne sont pas patients ! Par ailleurs, les tâches administratives prennent beaucoup de temps ». Il envisage tout de même de travailler à l'étranger...
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