L'IPSA récompensé au Défi Aérospatial Etudiant

Pour sa première participation, l'équipe de l'IPSA, composée de quatre étudiants de cinquième année s'est distinguée

Publié le 23 novembre 2010

Pour sa première participation, l'équipe de l'IPSA, composée de Yannick Brunaux, Mickaël Crépel, Benoît Leclercq et Yoni Taïeb, quatre étudiants de cinquième année, a remporté le prix de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et celui de l'Astronaute Club Européen (ACE). Et cela après avoir présenté ses recherches à un jury dont faisaient partie différents responsables des grandes industries du secteur aéronautique.

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De gauche à droite: Jean-Pierre Haigneré (ancien astronaute et Président de l'Astronaute Club Européen, ACE), Mickaël Crépel, Yannick Brunaux, Yoni Taïeb et benoît Leclercq.

Le Défi Aérospatial étudiant offre chaque année aux étudiants la possibilité de participer en équipe aux études de faisabilité (techniques, financières, juridiques, etc.) d'un projet ambitieux au côté de spécialistes de l'aéronautique et du spatial. Ce projet d'exception, porté par l'Astronaute Club Européen et son président Jean-Pierre Haigneré, ancien astronaute, consiste en l'élaboration d'un aéronef suborbital habité. Il est soutenu par les grands industriels de l'aéronautique comme Dassault, EADS, Safran, Thales, et par de grands organismes du secteur comme l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).

Les 4 Ipsaliens ont fait porter leurs travaux sur le dimensionnement de la motorisation d'un véhicule suborbital habité (VSH) et ont fait en sorte que celui-ci réponde aux besoins spécifiques du défi lancé par l'ACE. Après avoir passé en revue les différents programmes de véhicules suborbitaux habités et étudié les différentes technologies en usage, l'équipe a proposé d'utiliser un moteur à propulsion hybride qui permettrait au VSH de voler à plus de 100 km d'altitude.

L'idée d'une motorisation hybride est une solution innovante : une alternative intéressante aux propulseurs liquides et solides utilisés. Ce système de propulsion a été privilégié non seulement pour sa performance, mais également pour des raisons de sécurité et de coût. L'équipe a également choisi les combustibles et modélisé une architecture moteur qui répondent aux besoins exprimés par le cahier des charges.

L'étude réalisée par les étudiants a démontré la viabilité tant technologique que financière du projet. De manière assez convaincante en tout cas pour remporter les palmes du jury.

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IPSA


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