Rémi Bertossi, enseignant-chercheur à l'IPSA

Spécialisé en énergie, Rémi Bertossi a récemment rejoint l'IPSA.

Publié le 27 janvier 2014

Rémi Bertossi est enseignant-chercheur à l'IPSA depuis l'été 2013. Ses cours et ses travaux portent principalement sur l'énergie et la thermique.

RBertossi_color.jpgParlez-nous de votre parcours.
Je suis originaire d'Agen (Lot-et-Garonne). J'ai suivi mes classes préparatoires à Bordeaux, puis j'ai intégré l'ENSMA de Poitiers en 2003. Parallèlement, j'ai passé une licence de mécanique et un master en Energétique, à l'Université de Poitiers. J'ai été diplômé en 2006. Par la suite, j'ai réalisé ma thèse à l'Institut P' de Poitiers (anciennement Laboratoire d'Etudes Thermiques) jusqu'en 2009. J'ai enchaîné par deux contrats d'Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) au sein de l'Institut P'. J'ai enseigné en école d'ingénieurs et à l'IUT de Poitiers, jusqu'en septembre 2011. J'ai effectué ensuite un post-doctorat au Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) de Grenoble, puis je suis arrivé à l'IPSA en août 2013.

Sur quoi portait votre thèse ?
Lors de ma thèse, je me suis intéressé à la technologie des caloducs. Ce sont des dispositifs permettant de transporter de la chaleur en quantité importante pour de petites différences de températures. Ces technologies sont particulières puisqu'elles utilisent un processus de changement de phase liquide / vapeur. Elles sont particulièrement utilisées dans les secteurs de pointe comme l'aérospatial par exemple afin de refroidir la technologie embarquée au sein des satellites (équipements électroniques...). Il s'agissait d'un travail essentiellement numérique, de codage informatique.

enseignant_chercheur_labo.jpgEn quoi consiste votre travail de recherche à l'IPSA ?
Mon travail de recherche a deux aspects. Le premier correspond aux travaux que je développe avec Taissir Kasraoui (doctorante), en collaboration avec l'institut P' : une modélisation des échanges de chaleur entre particules de gaz et paroi solide à l'intérieur des chambres de combustion. Nous sommes en charge de comprendre ce qui se passe à l'interface, lorsque les particules de gaz solide arrivent sur la paroi. Quelle déformation va connaître la paroi ? Comment le transfert d'énergie est-il réalisé ? Nous allons réaliser plusieurs modélisations, afin de comprendre ces transferts de chaleur.
La deuxième partie concerne la même thématique que celle développée pendant ma thèse et porte sur une technologie particulière de caloduc. Le travail est essentiellement numérique et s'appuie sur un nouveau logiciel. Dans les caloducs, il y a une phase liquide et une phase vapeur. Dans ce projet, nous nous intéressons essentiellement à ce qu'il se passe dans la phase vapeur, dans un caloduc soumis à des accélérations centrifuges. Sous l'effet de la rotation du caloduc autour de son axe, on assiste à une accélération du fluide à l'intérieur. Nous cherchons à comprendre les phénomènes en jeu et comment les modéliser correctement.

Quels cours enseignez-vous ?
J'interviens auprès des 3e années pour les TD de transferts thermiques. Et je viens de débuter l'enseignement pour les 4e années de l'option EP (énergie et propulsion), d'un nouveau cours « Energétique et Développement durable », pour la première fois au programme de l'école. Ce cours s'intéresse aux problématiques des nouveaux modes de consommation, dans un souci de développement durable. Je suis aussi co-responsable de l'option EP.


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