Semaine du Vol 2014 : un rêve accessible

La Semaine du Vol 2014 vient de s'achever. Elle réunissait étudiants et passionnés d'aéronautique.

Publié le 04 mars 2014

Organisée du 17 au 28 février, l'édition 2014 de la Semaine du Vol était l'occasion pour les étudiants de l'IPSA Paris de rencontrer Laurent Aigon, Gérard Gaillard et Bruno Léger, trois passionnés d'aéronautique également constructeurs autodidactes de simulateurs d'avions et hélicoptère.

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Gérard Gaillard et les étudiants

Quand les barrières tombent
« La Semaine du Vol est un grand rendez-vous qui a lieu chaque année, explique Hervé Renaudeau, directeur général de l'école. Elle permet aux étudiants d'accéder à des simulateurs de vol pour aborder l'aspect technique et technologique d'un avion non pas sous l'angle de la conception mais sous l'angle du pilotage. Mais cette semaine est surtout l'occasion de partager une passion. Nous sommes une école de passionnés d'aéronautique et d'espace, et les constructeurs qui font vivre ces simulateurs ont aussi cette passion chevillée au corps. » Ainsi les barrières tombent entre les jeunes pousses de l'IPSA et ces intervenants, tous unis autour d'un seul et même objectif : entretenir cette flamme qui les anime et qui est souvent présente depuis l'enfance. « C'était vraiment passionnant de pouvoir partager et échanger avec eux, juge notamment Joseph Verret (IPSA promo 2018). Comme beaucoup, j'avais déjà joué à des simulations sur ordinateur mais ça ne vaut pas leur simulateurs qui sont vraiment très impressionnants vu le niveau de sophistication. »

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Bruno Léger

L'amour de l'aéronautique n'a pas d'âge
« J'ai eu un contact assez privilégié avec ces jeunes alors que j'ai presque 70 ans, ça m'amuse », explique Gérard Gaillard, venu présenter son simulateur d'A320 qu'il peaufine depuis plusieurs années. Ancien ingénieur et technicien pour l'aéronautique, il s'est lancé dans la construction de son simulateur après son départ en retraite pour permettre à ses « neurones de continuer à fonctionner » et parce qu'il ne se voyait surtout pas consacrer son temps libre à « simplement arracher les mauvaises herbes » de son jardin. De fil en aiguilles, Gérard s'est pris au jeu et apprécie tout particulièrement aller à la rencontre de la nouvelle génération : « Je veux transmettre aux élèves la passion du système, du fonctionnement de la machine. Je veux leur donner les informations pour qu'ils raccrochent à la réalité ce qu'ils apprennent en théorie. En ce sens, l'IPSA est une belle école car, quand on regarde l'équipe dirigeante et ses professeurs, on sent vraiment que ce sont des gens qui veulent transmettre une passion ! »

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Laurent Aigon

« La somme du savoir n'est efficace que si elle est partagée »
Laurent Aigon et Bruno Léger, également présents lors de la Semaine du Vol, retiennent avant tout le plaisir d'échanger avec des Ipsaliens avides de connaissances. « Aller à la rencontre des gens, c'est ce qui me fait avancer car la somme du savoir n'est efficace que si elle est partagée », affirme Laurent Aigon, ce constructeur d'un simulateur de Boeing 737 qui a récemment fait l'objet d'une publicité Google Stories. Passionné d'aviation « depuis tout petit », il n'a pas réussi à en faire son métier mais n'a jamais « rien lâché » : « J'ai dit qu'un jour, je serai pilote... et je suis devenu pilote virtuel en réalisant mon propre cockpit ! Il faut se dire que tout est possible et avoir des rêves très grands pour ne pas les perdre de vue ». « S'il n'y avait pas cet échange de passion, ce serait inutile, assure également Bruno Léger, tête pensante d'un simulateur d'hélicoptère Jet Ranger Bell 206 mis à disposition auprès des étudiants. Je voulais d'abord faire des études d'aéronautique mais, peut-être mal aiguillé, je n'ai pas pu suivre cette voie. Ce n'est que plus tard, quand j'ai eu un peu plus de temps libre, que j'ai pu m'adonner à ma passion pour l'aéronautique. Peut-être est-ce parce que personne n'avait partagé cela avec moi étant petit que je prends ma revanche aujourd'hui et montre qu'il faut tenir jusqu'au bout et persévérer pour pouvoir aller au-delà de ses rêves. »


Une mission accomplie à en croire Chloé Obadia (IPSA promo 2018), une étudiante qui souhaite, elle aussi, devenir un jour pilote : « Je me suis beaucoup amusée ! Pour l'instant, en 1e année, on a beaucoup de cours théoriques. Le fait de faire une Semaine du Vol permet d'avoir une application un peu plus directe par rapport aux cours. C'est encore plus motivant pour la suite ! »


IPSA


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