Drôle de Sire

Un drôle de nom pour un drôle de groupe.

Publié le 03 mai 2005

Et déjà six ans de pérégrinations hexagonales pour les cinq trublions déchaînés de Drôle de Sire. Un univers musical farfelu, débordant de poésie fantasmagorique, qui prend toute sa dimension sur les planches d’une salle de concert. Une énergie exubérante, qui vous transporte, vous submerge, et vous « envoie faire un p’tit tour en mer... »


Entre tendresse acoustique et énergie électrique, Drôle de Sire nous invitent dans leur bicoque enchantée, intime et chaleureuse. Une seule condition : être un peu toqué, un peu fada. Et l’on y vient sans se faire prier. Dans un esprit tendrement tordu, espiègle mais spirituel, les textes prennent des allures de comptines et de fables animalières. Des morceaux de vie pour lesquels, la forme et la résonance de chaque mot semblent avoir été choisies avec soin. Cabrioles verbales et autres câlineries s’enchaînent comme autant de tableaux. Au final, des textes loufoques à l’imaginaire sans limite, au travers desquels on se plaît à déambuler, de souvenirs en souvenirs. Comme dans un grenier.


Il y est question de femmes, sans grivoiseries aucune. D’un « drôle de ouistiti » et de corps en colimaçon. D’une maîtresse exubérante aux velléités bestiales. De l’enfance et de ses friponneries buissonnières. De scrogneugneu et de hip hip hip hourra. Côté musique, « on peut qualifier ce que nous jouons de dérapage cosmogonique », se plaisent à affirmer Drôle de Sire à propos de leur drôle de petite géographie musicale. « Ce n’est pas que nous refusons d’avoir un style identifié mais nous aimons explorer tout ce qui existe ». C’est dans cet esprit que les cinq canailles prennent un malin plaisir à proposer une farandole de styles : riffs roc(k)ailleux et bluesy, ballades mélancoliques, swing manouche et sonorités exotiques sont pour eux autant d’occasions de « semer le trouble et la pagaille ». Autour de David Sire (chant, ukulélé), l’altiste Cécile Grenier, tourbillonne, telle une Esméralda aux pieds nus ; Etienne Charbonnier caresse avec passion les courbes de sa contrebasse ; Pierre Caillot navigue entre batterie et percussions aux mille astuces ; Fred Bouchain, enfin, guitariste polisson, garde toujours un ukulélé sous le bras.


Le premier album « Pourquoi pas toi » sorti chez L’Autre Distribution , a déjà bénéficié d’un très bon accueil auprès du public et des professionnels (« Coup de cœur 2003 » de l’Académie Charles Cros). Plus de 4000 exemplaires vendus et un capital sympathie déjà énorme. Nos oreilles, encore toutes émoustillées par ces histoires de Poulie Chinoise, Pigeon Couac et autre Comète, en redemandent. Et après avoir emballé le cœur du public de l’Européen à Paris en janvier dernier, le quintet s’apprête à nous livrer un deuxième opus, « Onomatopées » (sortie nationale le 25 avril 2005). Pour ce nouveau-né, réalisé par David Lewis (Paris Combo), « le pari était de concilier les désirs musicaux singuliers de chacun. Avec cet album, nous avons atteint un haut niveau d’échange et d’alchimie. Il est plus mûr aussi, peut-être parce que l’on approche tous de la trentaine ».

Il est vrai qu’après six ans, les souvenirs s’accumulent : bientôt trois cents concerts, entre festivals (Chorus des Hauts de Seine, Bars en Trans ...), premières parties (Jane Birkin, Sanséverino, Les Ogres de Barback, La Tordue, Les Wriggles), plateaux (Loïc Lantoine, La Tropa, ...) et concerts à l’étranger (Gabon, Suisse, Luxembourg).


Musique/Vidéo : CD/DVD


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