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A la recherche d'un emploi ? Découvrir les métiers du logement social

Construction, réhabilitation, gestion locative…

Publié le 20 septembre 2012

Avec 124 028 logements financés en 2011[1] et des objectifs similaires en 2012, le logement social locatif est depuis plusieurs années un des segments les plus dynamiques du secteur de la construction. En création de logements neufs et en rénovation, le logement social génère environ 700 millions d’euros de travaux par an avec un impact significatif en termes d’emploi. Ainsi en 2011, les investissements publics, parapublics et privés ont permis d’engendrer ou de préserver 130 000 emplois dans le secteur[2].

« Les besoins en logement sociaux sont, hélas, loin d’être couverts et le nombre de programmes de logements neufs et de réhabilitation reste élevé, ce qui ouvre des opportunités intéressantes, notamment aux jeunes diplômés. Au-delà des phases travaux, le logement social est une filière qui recrute beaucoup sur des postes assez mal connus des candidats et des jeunes diplômés. En conséquence, les bailleurs sociaux rencontrent des difficultés à pourvoir certains postes administratifs et techniques, essentiels pour la bonne gestion et l’évolution de leur parc locatif », déclare Frédéric Rei, Directeur Senior de Page Personnel Immobilier & Construction. « Si les fonctions administratives et de terrain sont réputées difficiles ou ingrates, nous constatons néanmoins qu’elles attirent et fidélisent des personnes ayant de fortes motivations sociales et, d’autant plus qu’il existe des voies d’évolution et de mobilité permettant de faire de vrais  choix de carrière. »

  • De nouveaux métiers d’assistance aux locataires en difficulté


En raison de la croissance constante du parc, le secteur recrute sur les métiers administratifs classiques de la gestion locative. Les bailleurs recherchent régulièrement des chargés de clientèle (ou gestionnaires locatifs). De formation minimum bac +2 (BTS professions immobilières ou BTS Assistant de gestion PME/PMI), ils assurent le relais entre le bailleur et les locataires sur toute la durée du contrat de location. Les bailleurs recrutent également des chargés de contentieux. De formation juridique (DEUG/Licence), ces derniers interviennent en amont du service juridique et gèrent les problèmes et litiges jusqu’au commandement de payer.

Cependant, dans un contexte économique difficile, les bailleurs sociaux cherchent aujourd’hui à renforcer l’accompagnement des locataires en difficulté. « Nous voyons apparaître de nouveaux métiers, plus tournés vers la médiation et l’accompagnement social des familles, l’objectif des bailleurs étant de rechercher des solutions leur permettant de faire face à leur loyer et charges locatives », explique Johanna Cavallaro, Manager de Page Personnel Immobilier & Construction. « Ces postes de conseillers économique, social et familial sont souvent pourvus par des personnes ayant un diplôme d’assistant social. Leur rôle est typiquement de rencontrer les ménages en difficulté, de les orienter et de travailler avec le service contentieux à la mise en place de plans d’apurement adaptés à leur situation. »

En amont de la location, le secteur recrute également dans des fonctions qui lui sont très spécifiques. C’est le cas des chargés d’attribution qui examinent et instruisent les dossiers de demande qui seront présentés en commission d’attribution logement (CAL). L’accès au parc social étant soumis à de nombreux critères, notamment à des conditions de ressources, la gestion des demandes et des attributions est une fonction assez techniques, demandant rigueur et attention.

Dans l’ensemble de ces fonctions administratives, les grilles de rémunération imposées offrent peu de marge de négociation. Les salaires s’échelonnent de 24 K€/an en début de carrière à 30 K€/an pour un chargé de clientèle confirmé.

  • Sur le terrain, des postes réputés difficiles mais évolutifs


Acteur clé des résidences sociales, le gardien d’immeuble est le premier interlocuteur des résidents et le garant du maintien en bon état des parties communes dont il assure la surveillance et l’entretien courants. Sans parler de pénurie de candidats, ces postes sont relativement difficiles à pourvoir pour deux raisons majeures. La première est que la plupart des résidences sociales sont situées dans des zones urbaines sensibles (ZUS) où peu de candidats ont spontanément envie de travailler. La seconde est que, malgré l’avantage du logement de fonction, les rémunérations proposées restent modestes en regard des difficultés liées à l’environnement de travail quotidien (entre 21 et 24 K€/an).

Cependant, conscients de ces difficultés, les bailleurs proposent souvent une rémunération supérieure pour les postes situés en ZUS. Cette « prime de zone » peut atteindre 4 000 euros/an, en plus du logement. D’autre part, les possibilités d’évolution sont réelles. Un bon gardien d’immeuble peut évoluer rapidement, au bout de deux ou trois ans, vers un poste de responsable de résidence, puis de responsable de secteur avec la responsabilité d’un parc de l’ordre de 1 500 logements.

Plus techniques, ces postes de responsable de secteur sont également ouverts à des profils ayant une licence en gestion de patrimoine immobilier ou une expérience de conducteur travaux. Leur rôle est à la fois de coordonner le travail des gardiens, de gérer et orienter les réclamations remontées par ces derniers et d’assurer la liaison avec les directions techniques en charge des grosses réparations. Leur périmètre d’intervention peut varier considérablement d’un bailleur à l’autre mais on observe depuis quelques années que la fonction, autrefois très « terrain », devient plus administrative, avec de plus en plus de coordination, de suivi et de pilotage de dossiers d’interventions et de travaux. Selon les bailleurs et l’expérience, les rémunérations vont de 28 K€/an à 35 K€/an pour un responsable de secteur confirmé.

  • De belles opportunités dans la maîtrise d’ouvrage


Ayant de nombreux projets de construction et de réhabilitation, les bailleurs sociaux se constituent maîtres d’ouvrage, font du montage d’opérations et ont des postes de responsable de programme à pourvoir.

« Le logement social a plus de projets et ouvre plus de portes aux profils juniors que ce que l’on peut voir aujourd’hui chez les promoteurs privés. Le segment réhabilitation/rénovation est particulièrement porteurs puisque tous les bailleurs s’attachent à améliorer la performance énergétique de leur parc et qu’il y a 70 000 logements à rénover par an pour atteindre en 2020 l’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement », souligne Johanna Cavallaro.

Les jeunes diplômés, titulaires d’un Master II de l’ESTP ou de l’ESPI effectué en alternance, sont particulièrement appréciés et se voient proposer des rémunérations d’entrée à 33-36 K€/an, avec des perspectives d’évolution rapide, l’expérience étant bien valorisée.

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