Concours national véto-agro

l’UNEF dénonce des dysfonctionnements à répétition

Publié le 13 mai 2013

Pour la seconde année consécutive, les concours nationaux d’entréeauxformations  d’agro-véto (banque d’épreuves  BCPST) ont connu des dysfonctionnements majeurs, susceptibles de pénaliser lourdement les étudiants. En effet, le 10 mai dernier, alors que la période des épreuves n’était même pas achevée1, les 3 000 candidats ont appris qu’une  partie de leurs copies de biologie avaient été égarées par l’administration.  Il se  sont donc vus invités à repasser l’une  des épreuves au coefficient le plus élevé et d’une  durée  de  3h30 le 16 mai prochain.

L’UNEF  rappelle que les mêmes faits avaient déjà perturbé l’organisationde  ce concours il y a maintenant un an, concernant l’épreuvede philosophie. L’UNEF  dénonce un amateurisme insupportable qui pénalise les étudiants, déjà sous tension lorsqu’ils  seprésentent à un concours qui fixe l’aboutissement  de  plusieurs  annéesdepréparation.  

 

  • Une rupture d’égalité  qui pourrait  pénaliser  des  étudiants.

 

Le passage d’un concours implique une pression physique et morale éprouvante pour les étudiants, à laquelle ils se préparent longtemps à l’avance. L’annulation  d’une  épreuve est en  ce  sensdéjàun  coup  dur  pour  les  candidats.  Mais au-delà de ces préjudices, le report de l’épreuvedebiologieaujeudi 16  mai  n’estpassansconséquence  pour  les  3000 candidats aux formations BCPST. Le transport, l’hébergement pour se trouver près du centre d’examen ainsi que la compatibilité avec d’autres  concours  ( les Ecoles Normales Supérieures …) que présentent les candidats sont autant de questions auxquelles ils doivent maintenant répondre dans l’urgence.  Des étudiants pourraient ainsi se voir les dans l’impossibilité matérielle de se présenter aux épreuves le jour de l’examen.

 

  • L’UNEF  demande au Ministère de l’agriculturede  prendre  ses responsabilités.

 

Pour de nombreux étudiants ne résidant pas à proximité du centre examen, l’obligation de  se  présenter  àcette nouvelle épreuve engendre inévitablement des coups financiers non négligeables. Les étudiants ne sont en rien responsables de cette énième maladresse. Il en revient aux organisateurs du concours de compenser les préjudices moraux et financiers subis par les étudiants.

L’UNEF  demande une  audience  immédiate au Ministère de l’agriculture  pour  envisager toutes les solutions  afin d’assurer  que  l’épreuve se déroule dans les meilleures conditions.

L’UNEF  demande  à  ce  que  les  étudiants  qui  ont dû faire face à des coûts supplémentaires soient défrayés.

 

  • Il faut revoir lorganisation des concours du supérieur !

 

Aux vues des nombreux dysfonctionnements constatés (en 2011, 5 000 candidats aux concours Centrae Supeec, ainsi que 7 000 candidats aux ECN de médecine avaient subi les mêmes préjudices), l’UNEF  demande  àceque l’organisation des  concours  nationaux  soit  revue.  L’UNEF  demande  la  mise  en place  d’un fond permanent  pour compenser les pertes dues à ces erreurs administratives, ainsi qu’une  centralisation de  l’ensemble  des  concours  du supérieur sous l’autorité  du  ministère  de  l’enseignement  supérieur.  

1 Le concours BCPST se déroule sur trois semaines, du 29 avril au 15 mai et concerne 3 000 étudiants.


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